jeudi 30 juillet 2020

Soleil glacé

Auteure : Séverine Vidal
Editions :
Collection R
Genre : Jeunesse, Contemporain
Date de sortie : 2020
Nombre de pages : 252

Quatrième de couverture

Comme si son premier chagrin d’amour ne suffisait pas, Luce apprend que son père – un homme qu’elle a à peine connu – vient de mourir. Et puisque la vie n’en a pas fini avec ses mauvaises blagues, elle découvre ce qu’il lui avait toujours caché : une autre famille.

Mais la rencontre bouleversante de Luce avec Pierrot, un frère tout neuf et différent, va faire fondre son cœur glacé…

Mon avis

Le résumé m’a beaucoup tenté et j’en avais entendu beaucoup de bien de ce livre, il me faisait vraiment envie donc je me suis lancée et j'ai eu la grande chance d'avoir été tirée au sort de la Masse Critique de Babelio.

On entre dans cette histoire comme on entre dans la famille de Luce, avec une légère appréhension et un besoin avide de réponsesPour l'appréhension, elle disparaît presque immédiatement quand on fait la rencontre de Pierrot. Ce n'est jamais simple d'entrer dans l'histoire d'une famille mais c'est surtout Luce qui m'a désappointé... certaines de ses réactions me sont totalement passées à côté et pour être honnête, elle m'a soûlé aussi. Toutefois, cela ne dure pas puisqu'on finit par l'apprécier (beaucoup).

Pour ce qui est des réponses, elles sont trop peu nombreuses, j'aurais aimé en savoir bien davantage à propos de Paul et de sa volonté de cacher l'existence de sa deuxième famille. De ce fait, à la fin, j'en sors avec un léger goût d'inachevé.

Cependant, ce n'est absolument pas le sentiment principal que j'éprouve lorsque je repense à ce livre, le plus important c'est une tendresse infinie qui m'envahit pour Luce, pour Pierrot et pour toute cette famille qui se reconstruit avec ses membres en plus de chaque côté. En plus de la famille, les sujets du deuil et du handicap sont abordés avec beaucoup de sincérité et de bienveillance (enfin surtout pour le handicap parce que pour le deuil, Luce sait être crue quand il le faut).

Ma tendresse va aussi à tous ces petits personnages qui peuplent le « road-trip » de notre duo (enfin pas tous hein, surtout le gros connard de la fin dont on lui aurait bien réglé son compte). On dit que les voyages forment la jeunesse mais celui-ci permet beaucoup de choses, des choses très belles et qui font chaud au cœur.

C'est une histoire touchante à souhait, drôle et qui traite avec beaucoup de délicatesse d'un sujet plus qu'important : le handicap. Le seul inconvénient à la fin, en plus du « manque » de réponses, c'est qu'on aimerait rester encore plus longtemps avec eux. Merci infiniment à Babelio, je suis très chanceuse d'avoir été tirée au sort pour lire cette sublime histoire. Elle m'a beaucoup ému !

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