Auteur : Trent
Dalton
Editions : HarperCollins
Genre : Fiction
Date de sortie : 2019
Nombre de pages : 544
Quatrième de couverture
Une enfance australienne.
Darra, banlieue de Brisbane, 1985. Eli, bientôt 13 ans, grandit entre une mère
toxico, un grand frère mutique et, en guise de baby-sitter, l’un des anciens
prisonniers les plus célèbres d’Australie : Arthur « Slim » Halliday. Mais Eli
ne connaît rien d’autre et, en l’absence de son père biologique, peut compter
sur les « good bad men » qui l’entourent : son
beau-père Lyle, qui a plongé sa mère dans la drogue mais tente maintenant de
l’en sortir ; Slim, que sa longue expérience en cellule d’isolement a rendu
philosophe ; Gus, son frère, qui communique en écrivant dans l’air et semble
avoir des talents de devin. Un jour, Eli découvre dans le pavillon familial une
pièce secrète qui contient de la drogue et un mystérieux téléphone rouge : il
suit
Lyle et comprend que celui-ci travaille pour un gang de trafiquants local.
Furieux et fasciné à la fois, Eli demande à travailler pour lui…
C’est sa couverture qui m’a immédiatement
charmé, j’avoue avoir peu fait cas de la quatrième de couverture… mais l’année
dernière quand j’ai commencé à le lire, j’ai pris peur, j’ai eu le sentiment
que c’était me lancer dans une aventure, dans une vie difficile comme Les fleurs sauvages de Holly Ringland, j’ai
pris peur de la violence qu’il pourrait y avoir alors j’ai retardé l’échéance
et cette année, j’ai fini par me lancer. Alors certes, la violence est présente
mais c’est moins pire que ce que je croyais grâce à notre jeune héros Eli.
J’ai longuement hésité sur la note à donner
à ce livre ou ce que j’en ai vraiment pensé parce que j’ai un sentiment mitigé
à son égard... D’un côté, je l’ai trouvé extrêmement long et de l’autre,
extrêmement touchant.
Dans cette histoire, il y a beaucoup de
passages qui racontent avec moult détails des choses dont on se moque un peu,
j’ai eu la sensation que c’était ajouter du détail, histoire de dire il faut
dire quelque chose. Alors je me doute bien que ces histoires dans l’histoire
agrémentent souvent avec humour le fil conducteur du livre (le héros se
souvient de certaines choses à certains moments de sa vie et décident de s’en
servir ou non dans les épreuves de sa vie, j’ai presque envie de rajouter « à
la manière de Slumdog Millionaire »)
mais c’est particulièrement long à lire...
Dans un second temps, parlons du fait que
cette histoire est belle. Elle ne l’est pas toujours pour ce qu’il s’y passe
mais pour la conviction intime de notre héros Eli de faire le bien, de le
penser et de l’accomplir. Ils sont avec son frère Gus tels deux philosophes qui
nous emportent dans un univers étrange mais fabuleux. En cela, j’ai beaucoup
aimé et la complicité des deux frères y est pour beaucoup. Quant aux parents
des deux garçons, ils ne sont qu’humains les pauvres… ils font ce qu’ils
peuvent. Je les ai bien appréciés !
J’ai trouvé que l’histoire aurait pu se
résumer en moins de choses mais aurait-elle aidé Eli à accomplir sa destinée ?
J’ai aimé l’histoire profonde mais les détails parfois superflus ont rabaissé le niveau de ma lecture. Cependant, je n’en ai pas moins aimé les personnages qui m’ont touchés. Je remercie les éditions HarperCollins et NetGalley France de m’avoir laissé lire ce livre !
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