mardi 28 juillet 2020

Code 93

Auteur : Olivier Norek
Editions :
Pocket
Genre : Policier
Date de sortie : 2018
Nombre de pages : 360

Quatrième de couverture

Un cadavre, émasculé, qui rouvre les yeux sur la table d’autopsie. Un portable qui se met à sonner dans le corps d’un jeune toxico, mort de brûlures inexplicables. Malgré quinze ans de terrain ne Seine-Saint-Denis, Victor Coste, capitaine de police, se prépare au pire.

Et que penser de ces lettres anonymes qui dessinent une première piste : celle d’un mystérieux dossier, le « Code 93 » ?

Une piste qui, des cercles huppés parisiens aux quartiers des déshérités, fera franchir à Coste les limites du périphérique, et de la raison…

Mon avis

Après le génialissime Entre deux mondes, j’ai longuement attendu avant de me plonger dans un autre Olivier Norek sans trop savoir pourquoi mais je peux d’ores et déjà affirmer que la lecture de Code 93 me confirme mon amour pour cet auteur. C’est le premier d’une série de trois livres (pour le moment) où l’on découvre le capitaine Victor Coste.

Dans ce premier livre, on apprend à faire sa connaissance ainsi que celle de son équipe de la SDPJ du 93. Ils sont confrontés à des évènements difficiles qui ne sont pas toujours faciles à gérer d’un point de vue personnel, et cette enquête va finir par les toucher personnellement pour une raison (que je n’évoquerai pas ici pour une question de contrat signé contre le spoil, ahah !)

Le livre commence très fort et nous plonge tout de suite dans le bain d’une enquête un peu glauque sans que ce soit gore (merci Olivier Norek parce que ce n’est pas mon truc) et je dois avouer qu’il me surprend dès le commencement. Je me suis dit « waw » et j’en ai même parlé à des proches (je savais qu’ils n’allaient pas le lire donc je ne risquais rien) et pour leur expliquer que je le sentais bien (j’ai eu le pif, haha !)

On suit une affaire qui n’est pas commune et on fait partie d’une équipe à laquelle on s’attache. Les moments de suspens sont efficaces et tout finit par s’emboîter. Il n’y a pas de grosses révélations mais on ne peut pas le relâcher avant la toute fin. Je l’ai même trouvé un peu court, ça ne m’aurait pas déplu qu’il dure un peu plus longtemps.

On se laisse porter par cette histoire, on entre dans la peau de l’équipe pour faire quelques spéculations et on passe un très bon moment. C’est la magie Norek ! (J’ai lu Surface au moment où j’écris cette chronique) (oui je suis hypra en retard) et je peux vous dire qu’il déboîte).

J’aime vraiment beaucoup l’écriture de l’auteur ! Il nous plonge immédiatement dans son univers, sait nous faire aimer ou déprécier tel ou tel personnage et il sait nous surprendre quand il le fautJ’aimerais écrire comme lui. Il ne nous ménage pas mais c’est ce qu’on apprécie car il nous confronte à la dure réalité. J’ai adoré ce livre et il me tarde de retrouver le Capitaine Coste.

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