Auteure : Laurence
Peyrin
Editions : Pocket
Genre : Contemporain
Date de sortie : 2016
Nombre de pages : 448
Quatrième de couverture
Les jours s’écoulent, un peu trop calmes, un
peu trop sages, pour Hanna Reagan, lorsqu’un grave accident de voiture la cloue
sur un lit d’hôpital. La campagne irlandaise a ses charmes, ainsi que son
romancier de mari, mais rien de pétillant comme sa voisine de chambre, une
vieille dame malicieuse et mystérieuse répondant au nom de Zelda Zonk.
À ses côtés, et n’ayant rien d’autre à faire pendant sa convalescence, Hanna se prend à rêver d’une nouvelle vie, plus éclatante. Est-elle vraiment épanouie dans son hameau perdu, dans son mariage routinier ? Alors que Zelda lui conte son existence positive et joyeuse, Hanna se demande s’il est encore possible de changer la sienne…
Mon avis
Laurence Peyrin, j’en avais entendu parler
quand j’attendais dans la file d’attente pour voir Valérie Perrin. Pas tout à
fait le même nom de famille mais cela m’a intrigué alors quand je suis tombée
sur La Drôle de vie de Zelda Zonk, je n’ai pas hésité une seconde, d’autant
plus que la couverture et le résumé me plaisaient beaucoup.
Deux sentiments s’opposent quand je pense à
ce livre (je dis ça comme si ça faisait une éternité mais entre le moment où j’ai
lu ce livre et le moment où j’écris sa chronique, il se passe mille ans) :
l’ennui me vient à l’esprit et l’agréabilité (ça ne veut rien et tout dire). L’histoire
a très bien commencé, enfin moins pour notre héroïne Hanna mais on était lancé
sur le récit de quelque chose de sympa et prenant : la rencontre et l’ « enquête »
avec et sur Zelda Zonk. Qui est cette vieille femme ? Est-elle vraiment
qui elle prétend être ? Etc etc… Oui mais voilà, on prend un virage et on
se retrouve à exhumer les pensées les plus profondes d’Hanna, ce dont on se
passerait bien.
J’ai été décontenancée par des passages relativement
longs où notre héroïne ne sait pas ce qu’elle veut, elle est obsédée par une
certaine chose et nous, avouons-le, on est juste soûlé. Franchement, elle a même
réussi à m’exaspérer. Ce qui fait que j’aurais aimé moins de moments de
réflexion et plus de moments avec son mari Jeffrey et avec la mystérieuse Zelda
qui, finalement, passe à la trappe. J’en suis réellement ressortie avec un goût
d’inachevé. On nous promet plein de choses mais on ne se retrouve quasiment qu’avec
Hanna. J’en attendais plus mais la fin marque quand même son petit goût pour le
suspens.
Je me plains beaucoup mais j’ai tout de même
apprécié cette lecture (c’est fou hein ?) Je sais qu’il y a une suite et
si je devais tomber dessus, je pense que je la lirais. Malgré l’approfondissement
des pensées d’Hanna, c’est une lecture qui se veut agréable.
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