Un(e)secte

Auteur : Maxime Chattam
Editions : Albin Michel
Genre : Thriller
Date de sortie : 2019
Nombre de pages : 454

Quatrième de couverture

Et si tous les insectes du monde se mettaient soudainement à communiquer entre eux ? À s'organiser ? Nous ne survivrions pas plus de quelques jours.

Entre un crime spectaculaire et la disparition inexpliquée d'une jeune femme, les chemins du détective Atticus Gore et de la privée Kat Kordell vont s'entremêler. Et les confronter à une vérité effrayante.

Mon avis

(J’appréhendais un peu l’écriture de cette chronique parce que ce livre ne m’a pas vraiment accroché. Je me suis demandée ce que j’allais bien pouvoir vous dire…)

En le prenant à la bibliothèque, je m’imaginais déjà en train de le lire sous la couette en me disant que je ne pourrais jamais en sortir comme pour Le Signal.

Alors… la sueur froide a rapidement coulé dans mon dos quand les insectes ont fait leur apparition. L’effet a bien eu lieu dans les premiers temps mais cela n'a pas duré. Je n’ai pas été embarquée plus que cela par l’histoire et je n’ai pas réussi à m’attacher à 100% à ses personnages.

Dès les premières pages, l’auteur instille une peur insidieuse qui me « frappe » plus particulièrement (vous ne saviez pas qu’une de mes peurs, ce sont les insectes lorsqu’ils sont en groupe ? C’est chose faite ! Clairement, avec cette lecture, j’aime me faire du mal !) mais le reste n’est pas à la hauteur de ce prologue. En vérité, je pense que je m’attendais à une plus imposante invasion d’insectes alors qu’ici, on ne les a que par bribes. J’en attendais plus mais ce n’est pas une immense déception pour autant. Il est aussi dommage que la rencontre entre les deux personnages principaux se fassent aussi tard.

Toutefois, le concept de l’histoire est très intéressant. Maxime Chattam a le don de me questionner sur des vérités auxquelles je n’avais pas prêté attention jusqu’à maintenant. Et là, je dois avouer que son mélange « secte » et « insecte » était hyper intéressant à analyser, d’autant plus quand on apprend qu’il y a une part de réalité en ce qui concerne les insectes. C’est vraiment ce que j’aime dans les livres et le style Chattam. C’est pour cette raison que, même si cette lecture ne m’a pas totalement captivé, cela ne m’empêchera aucunement de lire les autres et ce, avec un très grand plaisir !

C’était une bonne lecture mais sans plus. Peut-être qu’à cause du Signal, j’avais placé la barre un peu haute… mais ce n’est que partie remise pour un autre de ses livres. J’aime ce que l’auteur provoque chez moi, ce questionnement sur des choses incroyables. C’est un véritable régal !