
Auteure :
Anne-Gaëlle Huon
Editions : Le Livre de Poche
Genre : Contemporain
Date de sortie : 2019
Nombre de pages : 384
Quatrième de couverture
Le plan de
Paulette, quatre-vingt-cinq ans, semblait parfait : jouer à la vieille
bique qui perd la tête et se faire payer par son fils la maison de retraite de
ses rêves dans la sud de la France. Manque de chance, elle échoue dans une
auberge de campagne, au milieu de nulle part.
La nouvelle
pensionnaire n’a plus qu’un objectif : quitter ce trou, le plus vite
possible ! Mais c’est compter sans sa nature curieuse et la fascination
que les autres résidents, et surtout leurs secrets, ne tardent pas à exercer
sur elle. Que contiennent en effet les mystérieuses lettres cachées dans la
chambre de monsieur Georges ? Et qui est l’auteur de l’étrange carnet
trouvé dans la bibliothèque ?
Une chose est
certaine : Paulette est loin d’imaginer que ces rencontres vont changer sa
vie et peut-être, enfin, lui donner un sens.
Ça fait un moment
que je veux découvrir les livres d’Anne-Gaëlle Huon et quand j’ai trouvé Le bonheur n’a pas de rides, je me suis
dit que c’était le moment idéal sauf que j’ai reculé et cet été, je me suis
lancée. Il est court et me paraissait parfait pour une lecture estivale… (Que
peuvent bien signifier ces trois petits points ? Haha !) Je ne dirais
pas que c’était parfait mais c’était un très bon moment (je fais redescendre le
soufflé sorry).
Pour être honnête,
j’ai eu quelques difficultés à entrer dans l’histoire, c’était long et
impossible de m’attacher aux personnages, encore moins à Paulette que je
trouvais juste exécrable. Mais un déclic est survenu qui m’a fait vouloir
connaître la suite de l’histoire et m’attacher enfin aux personnages. A partir
de ce moment-là, j’ai passé un très bon moment en compagnie de Paulette et ces
personnes avec qui elle se trouve contrainte de cohabiter. Evidemment, on se
prend d’affection pour eux et leurs plus ou moins gros problèmes personnels.
Les quelques
moments d’intrigue sont sympathiques, même si pour certains peu réalisables.
Mais nos personnages sont tout mignons et on aimerait que ça dure plus
longtemps pour en savoir plus sur eux parce qu’on a la sensation que tout n’a
pas été exploité à fond, même si c’est aussi très bien de cette manière.
[SPOILER ALERT : La belle-fille de Paulette, quelle peau de vache ! Au début, je croyais que c’était la vieille femme qui voyait le mal partout mais en fait, non, c’est une connasse. Elle me fait penser à quelqu’un de ma famille. FIN DU SPOIL]
On se laisse porter par la légèreté de l’histoire et on ne se prend pas la tête. C’est un roman feel good qui veut nous faire comprendre qu’à tout âge, il faut savoir profiter des petites choses, même les plus petits bonheurs. Les petites pointes d’humour et d’émotion qui s’en dégagent font que ce roman est une très agréable lecture.
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