mercredi 19 août 2020

L’Énigme de la Chambre 622


Auteur : Joël Dicker
Editions :
de Fallois
Genre : Policier
Date de sortie : 27 mai 2020
Nombre de pages : 576

Quatrième de couverture

   Une nuit de décembre, un meurtre a lieu au Palace de Verbier, dans les Alpes suisses. L’enquête de police n’aboutira jamais.

   Des années plus tard, au début de l’été 2018, lorsqu’un écrivain se rend dans ce même hôtel pour y passer des vacances, il est loin d’imaginer qu’il va se retrouver plongé dans cette affaire.

   Que s’est-il passé dans la chambre 622 du Palace de Verbier ?

Mon avis

[NE PAS LIRE CETTE CHRONIQUE SI VOUS N’AVEZ PAS LU LE LIVRE, J’AI BESOIN DE PARLER !]

J’aime Joël Dicker d’amour ! Si vous ne le savez pas, c’est que je ne le rabâche pas assez, ahah ! Il m’a totalement conquise depuis La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert et depuis, j’attends chaque sortie avec impatience. Et ce livre, avec le confinement, je l’ai énormément attendu alors le jour de sa sortie, j’étais avec mon masque et mon gel hydro alcoolique devant la librairie pas loin de chez moi pour l’avoir. J’avais fait en sorte de ne plus avoir de lecture en cours pour me consacrer entièrement à lui.

On ne va pas se mentir, les quasi 300 premières pages de ma lecture ont été laborieuses. Pendant 3-4 jours, j’ai même fait une pause parce que je n’avais pas envie de m’y remettre. Pour tout dire, j’ai même eu peur que cela provoque chez moi une panne de lecture. Certains passages m’ont paru longs et comme le sujet des finances et de la banque n’a aucun attrait pour moi, je l’ai laissé de côté 3 (longs) jours. Et puis, je me suis dit « non pas Joël Dicker, il faut que je m’accroche » et c’est ce que j’ai fait, je suis retournée au combat.

S’en sont suivis des rebondissements de folie, il s’est passé énormément de choses et à chaque révélation, je m’exclamais « mais whaaat !? » c’était génial ! On n’est jamais au bout de ses surprises avec Levovitch, Anastasia et Macaire. Ce trio sait parfaitement nous interroger à chaque moment et nous faire douter sur tout. Ils me rappellent des personnages d’Agatha Christie, en particulier ceux du Crime de l’Orient-Express.

On a beaucoup trop attendu l’identité du mort (encore ça, ça passe mais une fois qu’on la connaît, on est limite un peu déçu). Toutefois, la révélation de la supercherie des Levovitch relève tout le reste. Joël Dicker a su jouer avec nous de bout en bout.

Si je devais résumer notre histoire entre ce livre et moi, je dirais que nous avons entamé une relation passionnée mais la passion est vite redescendue pour revenir par bribes et me subjuguer les deux dernières parties.

Pardon pour l’expression mais il m’a retourné comme une crêpe, il m’a surprise plusieurs fois sans que je m’y attende le moins du monde. Certes, entre lui et moi, ça a été un peu compliqué mais ensuite, je ne pouvais absolument plus le lâcher, j’étais subjuguée ! Joël Dicker sait manier l’art de tenir son lecteur en haleine. Avec ce livre, il faut juste savoir se laisser porter.

J’ai vécu un plaisir infini de révélation en révélation, à me dire « mais c’est génial ». J’en sors donc un peu mitigée de ce livre. D’un côté, j’ai adoré, en particulier, l’enchaînement des révélations, apprendre à connaître le grand Bernard de Fallois, l’intrigue et le triangle amoureux en général mais de l’autre côté, il y a eu des passages quelque peu… barbants. Toutefois, découvrir la Suisse et Genève en particulier, c’était génial ! La fin m’a un peu déstabilisé mais ce fut tout de même une belle lecture pleine de surprises.

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