Réalisation : Tom
Hooper
Genre : Histoire
vraie
Année : 2016
Durée :
1h59
Synopsis
The
Danish Girl retrace la remarquable histoire d'amour de
Gerda Wegener et Lili Elbe, née Einar Wegener, l'artiste danoise connue comme
la première personne à avoir subi une chirurgie de réattribution sexuelle en
1930. Le mariage et le travail de Lili et Gerda évoluent alors qu’ils
s’embarquent sur les territoires encore inconnus du transgenre.
(Allociné)
Mon
analyse
Je suis une admiratrice de
l’acteur Eddie Redmayne depuis de nombreuses années et en voyant la
bande-annonce de Danish Girl, j’ai
été SUBJUGUÉE par son interprétation (et je pèse mes mots). Et puis, le
réalisateur du film est le même que celui du Discours d’un Roi, (Tom Hooper) ce qui n’est pas rien.
Il faut d’abord savoir que
le film est une adaptation du livre du même nom de David Ebershoff (livre que
j’aimerais beaucoup lire d’ailleurs) mais c’est avant tout une histoire
vraie : celle d’Einar, un peintre danois qui se sent femme au fond de lui.
Au moment où le changement s’opère vraiment, il est marié à la portraitiste
Gerda Wegener. Avec le soutien presque sans faille de son épouse (du
moins dans le film), il devient le premier homme à subir une opération de
réattribution sexuelle pour devenir une femme.
Je n’entre pas dans les
détails de la transidentité parce que ce serait aborder un sujet dont je ne
connais rien et que j’ai pu voir certaines personnes « critiquer » ce
côté du film, je veux simplement vous parler des personnages, de la sublime
interprétation des acteurs et de cette sensibilité qui se dégage en nous offrant
des performances incroyables.
Je vous parlais d’Eddie
Redmayne mais vraiment il est fabuleux ! Il ne nous fait pas douter une
seconde sur le fait qu’Einar soit devenu Lili. Quant à Gerda, interprétée par
la magnifique Alicia Vikander (sans blague cette actrice est parfaite) waw !
quelle détresse, quelle compréhension face à un mari qui veut devenir une autre
(en tentant malgré tout de donner une dernière chance à leur histoire tout en
étant purement et simplement égoïste jusqu’à ce qu’elles deviennent toutes les
deux amies) et quelle force de décider de perdre son mari (finalement,
a-t-elle le droit de rencontrer quelqu’un d’autre alors que son mari n’existe
plus vraiment ?) ! Cette force est tout aussi présente chez Lili parce qu’il
en faut pour avoir le courage d’être vraiment qui l’on est.
On peut penser à la schizophrénie
quand Gerda demande à Lili de faire revenir son mari et que celle-ci essaie de
tout son être mais dit ne pas y parvenir. C’est vrai que cela m’a effleuré l’esprit
mais on ne peut irrémédiablement plus avoir de doutes face à sa fragilité et à
sa sensibilité de femme.
En ce qui concerne les
paysages, ils sont splendides et apportent un calme et une sérénité que tente
de trouver Lili maintes fois. La fin est déchirante et la toute dernière scène
l’est d’autant plus (quand le foulard s’envole… ouhlala).
C’est un film poignant qui
nous fait réfléchir sur les personnes transgenres et toutes les épreuves qu’elles doivent affronter, en plus de l’intolérance des gens (à l’époque de Lili et encore aujourd’hui). Malgré cette incompréhension, Lili parvient à
trouver des gens qui deviennent des amis présents et compréhensifs. Ce film est
un grand coup de cœur et le revoir une seconde fois à la télévision m’a
bouleversé une fois de plus. C’est un film génial qui mérite amplement d’être
connu pour ses acteurs qui nous offrent des rôles incroyables. Eddie Redmayne
et Alicia Vikander ont une complicité incroyablement flagrante et même sans
grands moyens, ils feraient tout le film à eux deux.
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