Editions : Le
Livre de Poche
Genre : Comédie,
Feel-good
Date de sortie : 2016
Nombre
de pages : 264
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Ferdinand
Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre – certains diraient : seul,
aigri, méchant -, s’ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps ? Éviter
une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus
grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les
petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d’escampette,
le vieil homme perd définitivement goût à la vie… jusqu’au jour où une fillette
précoce et une mamie geek de 92 ans forcent littéralement sa porte, et son cœur.
Mon
avis
Depuis En voiture, Simone et Au
petit bonheur la chance (surtout cette pépite), j’adore Aurélie Valognes
qui sait à la fois me faire rire et m’émouvoir. On sait automatiquement qu’en
lisant un de ses livres, on va passer un excellent moment (je le dis pour
quelques auteures mais je vous assure que c’est vrai).
Dans ce premier livre, on
découvre Ferdinand, un vieil homme grincheux qui aime se montrer méchant (il me
fait penser à Raymond dans Scènes de
ménage) mais on sent immédiatement qu’on va l’aimer (pour ma part, ce fut
tout de suite le cas) parce que sa solitude crève les yeux et qu’on aimerait
juste être là pour lui, comme le font Juliette et Béatrice par la suite.
Ces deux personnages sont,
à des générations opposées, de vraies sources de fraîcheur autant pour
Ferdinand que pour le lecteur. On aimerait aussi qu’elles restent toujours avec
lui. Avec elles, on a la gentillesse incarnée tandis qu’avec le personnage de
Mme Suarez la concierge, c’est totalement l’inverse. Dès le début, je ne peux
pas la piffrer… ça fait un moment que je n’avais pas détesté un tel personnage,
elle est mesquine, hautaine et me sort tout simplement par les trous de nez. C’est
le genre de personne à se croire autorisée à contrôler la vie des autres et qui
n’est pas en reste pour se mêler de tout. C’est ce que je déteste par-dessus tout.
Toutefois, ce qu’elle subit… on ne peut pas du tout s’en réjouir, la pauvre !
Même si le fait qu’elle ne soit plus dans l’histoire fait que l’atmosphère s’allège
enfin (c’est un personnage de fiction après tout).
(J’ai ADORÉ la scène de la
garde à vue où une avocate inattendue déboule (c’est exactement le terme) pour
aider un autre personnage. Mais restons énigmatique..)
Je suis absolument fan des titres que l’auteure choisit, remettre au goût du jour des expressions si chères à mon cœur me fait beaucoup rire. Aurélie Valognes, je la classe dans la même catégorie que Virginie Grimaldi, elles ont des similitudes dans leur écriture respective et la force de leurs livres est de nous faire passer par tout un tas d’émotions (et d’aimer ça fortement).
Je ne suis pas étonnée de
dire que Mémé dans les orties est un fabuleux
coup de cœur. Les personnages m’ont profondément touché (j’ai l’impression de
le dire dans chacun de mes articles) et même si une autre m’a révolté, j’ai
beaucoup ri et souri mais aussi m’ont ému (j’ai sorti les mouchoirs). On en
sort vraiment avec un sentiment de feel-good. C’est une histoire comme je les
aime !
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