Editions : Michel
Lafon
Genre : Fiction
Date de sortie : mars
2018
Nombre
de pages : 336
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
À
l’approche de la quarantaine, Hortense se partage entre son métier de
professeur de danse et sa liaison avec un homme marié. Elle se dit heureuse,
pourtant elle devient spectatrice de sa vie et est peu à peu gagnée par un
indicible vague à l’âme qu’elle refuse d’affronter. Jusqu’au jour où le destin
la fait trébucher… Mais ce coup du sort n’est-il pas l’occasion de raviver la
flamme intérieure qu’elle avait laissée s’éteindre ?
Mon
avis
Depuis ma découverte des
Gens heureux lisent et boivent du café, je suis devenue une grande admiratrice
d’Agnès Martin-Lugand alors quand j’ai vu son dernier roman à la bibliothèque
près de chez moi, clairement, je ne pouvais pas passer à côté.
Je commence ma lecture en
sachant pertinemment que je vais passer un bon moment : il y aura des
parties difficiles pour aller de mieux en mieux, parce que c’est la marque de
fabrique de l’auteure ; on touche le fond pour qu’ensuite, on puisse se
relever progressivement jusqu’à atteindre une certaine idée du bonheur.
Oui mais voilà, je connais
le processus d’Agnès Martin-Lugand et du coup, est-ce que cela ne va pas venir
gâcher mon appréciation de cette lecture ? Pour être honnête, si un peu.
Je ne connaissais pas du tout l’histoire (je n’avais
pas lu la quatrième de couverture) mais on finit par se douter de BEAUCOUP de
choses… et puis, certaines scènes nous offrent des moments gnangnans (cucul la
praline)… ou du « faire beaucoup de bruit » (c’est ironique vu que
notre héroïne Hortense n’en fait pas du tout justement) pour quasiment rien. C’est
le trop plein d’émotions d’Hortense qui fait l’histoire sinon cela se
résumerait à pas grand-chose : une aventure avec un homme marié et une
entorse. Cependant, l’auteure sait très bien nous transformer cela en long
processus de reconstruction.
Et puis, les amis d’Hortense
(comment vous dire ?)… j’en ai un peu marre de ces personnages qui
semblent parfaits et dont même les défauts sont déguisés pour se révéler être
des qualités aussi, ce n’est pas très représentatif de la réalité. Après,
certes, c’est la perception que l’héroïne en a mais c’est agaçant. Elias, c’était
le seul qui me semblait vrai jusqu’à ce qu’on apprenne la raison de son mal
être : je l’ai trouvé un peu bidon, du coup, bon… non je l’aime quand
même. Quant à Hortense, c’est un personnage frustrant, justement parce qu’elle
ne dit rien, on dirait une vraie taiseuse par moment. Mais étrangement, elle m'a donné envie de danser.
J’aurais aimé qu’il se
passe plus de choses dans l’histoire parce que j’attendais des évènements et des actions qui ne
sont pas arrivés.
On ne dirait pas comme ça
(ahah) mais j’ai beaucoup aimé ma lecture, elle m’a ému mais ce n’est pas un
coup de cœur malheureusement parce que la profondeur émotionnelle de l’héroïne
m’a frustré et j’ai trouvé qu’elle en faisait trop pour quelque chose qu’elle aurait
pu régler simplement. Paradoxalement, j’ai tout de même passé un excellent
moment (même si Diane & Edward forever dans mon cœur). Prendre un livre d’Agnès
Martin-Lugand, c’est comme choisir un moment qu’on adore, on n’est jamais
vraiment déçu.
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