Editions : Albin
Michel
Genre : Roman,
Fiction
Date de sortie : 2018
Nombre
de pages : 162
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
« La
personne qui aime est toujours la plus forte. »
Mon
avis
Chaque année, j’attends
avec impatience la sortie du nouveau roman d’Amélie Nothomb parce que j’adore
cette auteure, son style d’écriture et que je ne suis (quasiment) jamais
déçue.
Avec Les Prénoms épicènes, j’ai l’impression d’être dans une histoire
inversée de son précédent livre Frappe-toi
le cœur, sauf que c’est une fille qui n’est pas aimée de son père (et pas
de sa mère) et que celle-ci ne l’aime pas non plus en retour. La similitude est
quelque peu venue altérer mon jugement de l’œuvre.
Outre ce fait, j’ai
apprécié cette vengeance qui se conjugue à l’histoire d’une vie entière et qui
ne détruit pas que la personne intéressée mais TOUS ceux qui sont en contact
avec elle. L’idée de base est super mais pas vraiment approfondie… J’ai eu le
sentiment qu’Amélie Nothomb aurait pu aller plus loin et rendre ce livre plus
unique.
La fin n’est en rien
satisfaisante mais paradoxalement on aime terminer sur un « tout est bien
qui finit bien » même si pour une fois, on n’a pas d’acquis de conscience.
Parfois, on sent que l’auteure
écrit un livre parce qu’elle doit en écrire un et c’est dommage… Je me doute qu’écrire
un livre par an, cela ne doit pas être simple mais à force il y a des
similitudes et des impressions de mal écriture (comme le sont certains livres
de Marc Levy et Guillaume Musso ; ce n’est en rien un jugement mais une
simple constatation parce que j’ai lu bon nombre de romans de ces deux
auteurs). Je dis juste qu’un livre par an ce n’est pas facile et cela provoque
malheureusement des petits soucis d’écriture. D’ailleurs, quelque chose m’a
gêné parce qu’elle a eu lieu à plusieurs reprises : certaines phrases
semblent malvenues ou plutôt pas écrites par Amélie Nothomb. C’est mon ressenti
personnel… mais cela ne m’empêche aucunement de continuer à lire et d’apprécier
toujours autant une Amélie Nothomb qui sait me surprendre (et me donner envie
de boire du champagne).
J’ai aimé cette lecture, certes, elle reprend le même schéma que Frappe-toi
le cœur à la différence que c’est le père qui ne « supporte » pas
sa fille mais c’est surtout l’histoire de la vengeance ratée d’une vie qui n’aura
été bénéfique à personne. Pourquoi gâcher son existence à tant de haine alors
qu’on est si peu de choses ? Ce n’est pas le meilleur roman d’Amélie
Nothomb mais il n’en reste pas moins agréable à lire.
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