vendredi 29 septembre 2017

Le Lien

Titre original : Le Lien
Réalisation : Denis Malleval
Genre : Drame
Année : 2007
Durée : 1h30

Synopsis

Une professeur d'école tente de se reconstruire après avoir assisté, quinze ans plus tôt, à la rafle de sa famille au cours de la Seconde Guerre mondiale. Son quotidien est chamboulé le jour où elle croit reconnaître parmi ses élèves, Sarah, sa petite fille qu'elle croyait emmenée dans les camps d'Auschwitz...
(Allociné)

Mon analyse


Je suis tombée sur ce téléfilm un soir alors que je zappais sauvagement devant la télévision.

Le réalisateur Denis Malleval met en scène dans Le Lien plein d’acteurs connus du petit écran que l’on retrouve souvent dans les séries et téléfilms français.

Je ne sais pas encore comment va se dérouler le contenu de cette chronique parce que tout ce que je souhaite dire est assez décousu mais je voudrais avant tout parler de l’actrice Marthe Keller qui m’a littéralement bouleversé. Elle est terriblement émouvante dans cette histoire. Les scènes où elle s’énerve pour démontrer qui elle est et ce qui est arrivé à sa famille sont terribles, elles nous brisent le cœur (cette scène où Meunier, le père de Sylvie/Sarah lui dit qu’il a sauvé la vie de la petite-fille d’Eva en l’adoptant au lieu de l’envoyer à la mort dans les camps et qu’elle (Eva), au contraire, a gâché la vie de Sylvie en venant tout remettre en doute, et la réponse d’Eva est juste wow ! Elle m’a vraiment ému. Dis comme cela, ça paraît tout nul mais je vous assure que non). Son personnage d’Eva est beaucoup plus dans l’observation que dans l’action, dans le sens où il n’y a pas de moments spectaculaires mais plein de petits moments bouleversants et touchants grâce à Marthe Keller. Et même si, parfois, certains éléments sont cousus de fils blancs, il n’en reste pas moins que l’on veut connaître la suite. ... C’est fou de se dire qu’Eva a eu une « chance » de quelques secondes pour que sa propre vie soit sauvée.

D’un point de vue général, ce film nous montre aussi que certains Français étaient aussi malsains et fous que les soldats nazis. D’ailleurs, le personnage de Meunier, ancien milicien, se trouve des excuses pour ne pas reconnaître ses torts et se déculpabiliser de ses actions passées. C’est à ce moment du film que Jacques Spiesser nous montre toute sa qualité d’acteur. De plus, on est content que le personnage de Sylvie ne baisse pas les bras pour en connaître davantage sur son histoire. Quant à la fin, on se doute de ce qu’il va se passer mais on n’en est pas moins ému par Sylvie qui ne sait plus qui elle est.


Ce téléfilm poignant est un coup de cœur ! La performance de Marthe Keller y est remarquable de désespoir et de tendresse. Si vous avez l’occasion, je vous conseille de le regarder.

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