Auteure : Louisa
May Alcott
Editions : Lito
Genre : Roman
Date de sortie : 1997
Nombre
de pages : 123
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Les
quatre filles du docteur March n’ont pas le cœur à fêter Noël : la guerre
de Sécession a éclaté et leur père est parti au front.
Durant
son absence, Meg, la romantique, connaîtra l’amour ; Jo, le garçon manqué,
apprendra à calmer les ardeurs de son caractère ; Beth, si timide, saura
apprivoiser M. Laurence, le vieux voisin bougon ; et la petite Amy
deviendra moins capricieuse.
Ainsi,
au fil des épreuves et des joies, les quatre sœurs font l’apprentissage de la
vie.
Mon
avis
J’ai trouvé ce livre il y a
peu de temps mais je voulais le lire depuis longtemps surtout pour pouvoir
regarder le film avec Winona Ryder et Christian Bale et Kirsten Dunst entre
autres.
Louisa May Alcott nous
raconte une jolie petite histoire des vies un peu banales de quatre jeunes
filles dont le père est parti à la guerre.
Il est important que vous
sachiez qu’il ne faut absolument pas se fier à cette quatrième de couverture !
Elle résume très mal l’œuvre et n’est pas vraie pour certains détails. En
effet, Meg n’est pas vraiment une jeune fille romantique mais plutôt un peu
snob ; Jo fait quelques concessions mais ne se calme aucunement sur son
caractère ; pour Beth, l’inverse se produit, c’est M. Laurence qui l’apprivoise
et quant à Amy, je ne la trouve à aucun moment capricieuse… Au tout début de la
quatrième de couverture, on lit que les jeunes filles « n’ont pas le cœur à
la fête » alors qu’elles la font quand même. Étonnamment, le père n’est
jamais qualifié de « docteur ».
Sur le coup, je me suis vraiment dit que ce livre était une arnaque mais
cela reste une belle histoire. Toutes les filles ont chacune leur caractère, ce
qui permet de les différencier les unes des autres et on s’attache à chaque
personnage. Leurs réactions sont parfois quelque peu disproportionnées (ou
parfois trop bon enfant). Par exemple, lorsque Jo décide de couper ses cheveux
pour aider sa famille financièrement, je trouve que c’est une très bonne idée
mais tout le monde paraît choqué par son comportement alors qu’eux ne font
rien. Tout ça pour dire que certains petits détails me gênent mais comme je le
disais c’est très bon enfant. En ce qui concerne l’histoire elle-même, j’aime
beaucoup le principe qu’elle débute sur Noël et se termine sur le Noël de l’année
suivante, on voit que les filles passent d’une fête « triste » à un
Noël plus joyeux et où chacune a vécu beaucoup de choses pendant cette période.
C’est une jolie petite
histoire gentillette mais soyons honnête, le seul évènement majeur du récit, c’est
la violente fièvre que subit Beth. Sinon, chaque action reste un peu banale
mais cela reste une lecture agréable.
Titre original : Little Women
Réalisation : Gillian
Armstrong
Année : 1994
Durée :
1h58
Mon
analyse
Il y a quelques années, une
amie m’avait parlé de ce film et m’avait conseillé de le regarder mais je
n’avais pas pris le temps de le faire. Du coup, il y a peu de temps, je m’y
suis mise.
La première heure du film,
Gillian Armstrong fait une presque parfaite adaptation du roman de Louisa May
Alcott. Je vais d’ailleurs m’attarder plus largement sur cette première heure
car la suite semble être adaptée des œuvres qui ont suivi Les quatre filles du Dr March et que je n’ai pas lu. D’ailleurs, en
ce moment, j’enchaîne les films avec Winona Ryder ; en plus, elle joue Jo,
ma préférée.
Dans cette version du
roman, Jo est la narratrice de l’histoire, c’est un écho à la fin du film où
elle écrit l’histoire de sa famille (cela m’a fait penser à l’adaptation de Gatsby le Magnifique par Baz Luhrmann où
Nick Carraway, par une psychanalyse, finit par écrire le récit qu’il vient de
raconter). Étrangement, les jeunes filles appellent leur mère
« Marmee » au lieu de « Maman » ou de « Mère ». Amy est devenue la plus jeune des sœurs et
non plus Beth. De plus, à la différence du livre, on entend plus parler d’Amy
que de Beth. Quant à Laurie le meilleur ami de Jo, il paraît plus vieux que
dans le livre. Mais ce sont des petits changements non significatifs pour le
reste de l’histoire. Déjà bien présente dans le roman de Louisa May Alcott, la
complicité entre Jo et Laurie l’est encore plus dans l’adaptation de Gillian
Armstrong et on adore. Une autre relation est différente : celle de Meg et
de John Brooke, elle est bien plus approfondie et commence dès le début du film
contrairement au livre, et Meg ne se cache pas d’être sensible au charme du
précepteur de Laurie. A la différence du livre, on est face à une famille qui a
des convictions : ils sont pour l’égalité des hommes et des femmes dans la
société de tous les jours et le travail, et sont contre l’esclavage des adultes
et des enfants, de ce fait, ils n’achètent pas certains habits. Toute une
partie de l’histoire a été enlevée : il s’agit de la relation entre le
grand-père de Laurie et la petite Beth, complètement mise au second plan. On ne
connaît pratiquement pas le vieil homme, il apparaît au moment de la violente
fièvre de Beth et lui offre un piano en « récompense » d’avoir
survécu à sa maladie. Je préfère vraiment la relation qu’ils entretiennent dans
le livre, elle est beaucoup plus émouvante. Le spectateur a l’impression d’avoir
raté une partie du film.
Certes, la seconde partie
du film m’est inconnue mais quelques détails m’ont quand même choqué… Déjà, j’étais
persuadée que Laurie et Jo finiraient ensemble. Mais, presque de désespoir, il
courtise finalement une autre sœur et je trouve personnellement qu’ils ne vont
pas du tout ensemble. Autant vous dire que je suis terriblement déçue ! L’amour
qui unissait Jo et Laurie était bien plus profond que cette nouvelle union.
Quant à Jo, on a la vague impression qu’elle se marie par pitié avec un autre
homme parce qu’elle n’a pu avoir celui qu’elle voulait.
Pour résumer, la première
partie de l’adaptation est relativement fidèle à l’œuvre de Louisa May Alcott.
Malgré quelques déceptions, c’est un film sympathique à regarder.
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