Editions : Presses
de la Cité
Genre : Policier
Date de sortie : octobre
2017
Nombre
de pages : 464
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
« -
Qu’est-ce qui ne va pas, Leyli ? Vous êtes jolie. Vous avez trois jolis
enfants. Bamby, Alpha, Tidiane. Vous vous en êtes bien sortie.
-Ce
sont les apparences, tout ça. Du vent. Il nous manque l’essentiel. Je suis une
mauvaise mère. Mes trois enfants sont condamnés. Mon seul espoir est que l’un
d’eux, l’un d’eux peut-être, échappe au sortilège.
Elle
ferma les yeux. Il demanda encore :
-Qui
l’a lancé, ce sortilège ?
-Vous.
Moi. La terre entière. Personne n’est innocent dans cette affaire. »
Du
désert sahélien à la jungle urbaine marseillaise, en quatre jours et trois
nuits…
Mon
avis
La première fois que j’ai
vu ce livre, la couverture m’a tout de suite plu et m’a donné envie de chanter
la chanson de Pierre Perret « Lily » mais je n’ai pas su avant la fin
qu’elle avait tant inspiré Michel Bussi et qu’en allant voir les paroles, elle
soit si proche de l’histoire.
La quatrième de couverture
ne révélait rien du tout de l’intrigue qui allait se jouer et au premier abord,
je partais sur une idée de sorcellerie ou de « magie » (avec des gros
guillemets parce qu’on n’est pas dans Harry Potter, faut pas pousser, ahah).
Finalement, ce n’est pas le cas mais il aurait peut-être mieux valu…
Le récit débute, tout va
bien (façon de parler), l’histoire est très intéressante même si je ne
comprends pas tout. Et puis vient le moment où elle commence à tirer en
longueur… Finalement, j’ai le sentiment que trop de mystères tuent le mystère
au point que je n’ai plus réellement envie de connaître la suite. Si je
continue, c’est vraiment parce que l’histoire de Leyli m’intrigue quand même un
peu. Encore du mystère mais quelques réponses commencent à pointer le bout de
leur nez jusqu’à une révélation qui vient remettre en cause toute ma perception
de l’histoire, tout ce que j’ai pu penser de l’histoire et les relations entre
les quatre personnages. A ce moment-là, je me suis dit « ça y est, je suis
bien dedans là » : oui et non. Le livre se termine et un fort
sentiment d’inachèvement finit par s’imposer, on est presque sur un « tout
ça pour ça »…
Toutefois, ce livre nous
rappelle la dure réalité de la vie pour certains (en écho à l’actualité de ces
dernières années, même si cela a lieu depuis bien plus longtemps). On comprend
aussi que les gens ont beau se montrer respectables, il n’empêche que ce sont
parfois de gros connards. A mon tour de jouer de mystères... ça devient lassant, n'est-ce pas ? Ahah !
(Pour ceux qui voudraient
le lire, j’ai essayé de ne pas parler de l’intrigue mais de mon ressenti
général parce que la quatrième de couverture n’annonce rien du tout mais si
vous voulez vous donner un indice, écoutez la chanson de Pierre Perret).
Le sujet de l’histoire est
très intéressant même si dur et compliqué. Cependant, il n’est pas parvenu à m’accrocher.
Il y a un seul retournement de situation auquel je ne m’attendais pas et dont
Michel Bussi a le secret mais franchement, cette histoire n’a pas de fin. On en
attend davantage. Du coup, j’ai un avis assez mitigé sur cette lecture parce qu’il
y a des moments forts (par les situations de colère, d’injustice, de justice,
de désillusion et d’amour) mais tout tire trop en longueur pour parvenir à
capter.
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