dimanche 22 juillet 2018

On la trouvait plutôt jolie

Auteur : Michel Bussi
Editions : Presses de la Cité
Genre : Policier
Date de sortie : octobre 2017
Nombre de pages : 464

Quatrième de couverture
« - Qu’est-ce qui ne va pas, Leyli ? Vous êtes jolie. Vous avez trois jolis enfants. Bamby, Alpha, Tidiane. Vous vous en êtes bien sortie.
-Ce sont les apparences, tout ça. Du vent. Il nous manque l’essentiel. Je suis une mauvaise mère. Mes trois enfants sont condamnés. Mon seul espoir est que l’un d’eux, l’un d’eux peut-être, échappe au sortilège.
Elle ferma les yeux. Il demanda encore :
-Qui l’a lancé, ce sortilège ?
-Vous. Moi. La terre entière. Personne n’est innocent dans cette affaire. »
Du désert sahélien à la jungle urbaine marseillaise, en quatre jours et trois nuits…
Mon avis

La première fois que j’ai vu ce livre, la couverture m’a tout de suite plu et m’a donné envie de chanter la chanson de Pierre Perret « Lily » mais je n’ai pas su avant la fin qu’elle avait tant inspiré Michel Bussi et qu’en allant voir les paroles, elle soit si proche de l’histoire.

La quatrième de couverture ne révélait rien du tout de l’intrigue qui allait se jouer et au premier abord, je partais sur une idée de sorcellerie ou de « magie » (avec des gros guillemets parce qu’on n’est pas dans Harry Potter, faut pas pousser, ahah). Finalement, ce n’est pas le cas mais il aurait peut-être mieux valu…

Le récit débute, tout va bien (façon de parler), l’histoire est très intéressante même si je ne comprends pas tout. Et puis vient le moment où elle commence à tirer en longueur… Finalement, j’ai le sentiment que trop de mystères tuent le mystère au point que je n’ai plus réellement envie de connaître la suite. Si je continue, c’est vraiment parce que l’histoire de Leyli m’intrigue quand même un peu. Encore du mystère mais quelques réponses commencent à pointer le bout de leur nez jusqu’à une révélation qui vient remettre en cause toute ma perception de l’histoire, tout ce que j’ai pu penser de l’histoire et les relations entre les quatre personnages. A ce moment-là, je me suis dit « ça y est, je suis bien dedans là » : oui et non. Le livre se termine et un fort sentiment d’inachèvement finit par s’imposer, on est presque sur un « tout ça pour ça »…

Toutefois, ce livre nous rappelle la dure réalité de la vie pour certains (en écho à l’actualité de ces dernières années, même si cela a lieu depuis bien plus longtemps). On comprend aussi que les gens ont beau se montrer respectables, il n’empêche que ce sont parfois de gros connards. A mon tour de jouer de mystères... ça devient lassant, n'est-ce pas ? Ahah !

(Pour ceux qui voudraient le lire, j’ai essayé de ne pas parler de l’intrigue mais de mon ressenti général parce que la quatrième de couverture n’annonce rien du tout mais si vous voulez vous donner un indice, écoutez la chanson de Pierre Perret).


Le sujet de l’histoire est très intéressant même si dur et compliqué. Cependant, il n’est pas parvenu à m’accrocher. Il y a un seul retournement de situation auquel je ne m’attendais pas et dont Michel Bussi a le secret mais franchement, cette histoire n’a pas de fin. On en attend davantage. Du coup, j’ai un avis assez mitigé sur cette lecture parce qu’il y a des moments forts (par les situations de colère, d’injustice, de justice, de désillusion et d’amour) mais tout tire trop en longueur pour parvenir à capter.

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