mardi 31 juillet 2018

Le Parfum du bonheur est plus fort sous la pluie

Auteure : Virginie Grimaldi
Editions : Le Livre de Poche
Genre : Roman, Humour
Date de sortie : mai 2018
Nombre de pages : 416

Quatrième de couverture
« Je veux qu’on divorce. »
Il aura suffi de cinq mots pour que l’univers de Pauline bascule.
Installée avec son fils de quatre ans chez ses parents, elle laisse les jours s’écouler en attendant que la douleur s’estompe. Jusqu’au moment où elle décide de reprendre sa vie en main.
Si les sentiments de Ben se sont évanouis, il suffit de les ranimer.
Chaque jour, elle va donc lui écrire un souvenir de leur histoire. Mais cette plongée dans le passé peut faire resurgir les secrets les plus enfouis.
Mon avis

En me rendant à Saint-Maur en poche et après avoir ADORÉ Il est grand temps de rallumer les étoiles, je savais qu’obligatoirement d’autres livres viendraient prendre place dans ma PAL (sinon je me serais reniée). J’ai donc choisi Le Parfum du bonheur est plus fort sous la pluie et Tu comprendras quand tu seras plus grande, et ai décidé de lire le premier cet été pour ajouter un peu de pluie à toute cette canicule.

J’ai vaguement lu la quatrième de couverture pour me laisser un peu de suspens. Toutefois, en commençant ma lecture, je suis frappée par une évidence : notre héroïne Pauline m’agace. Sa manière de s’accrocher à son mari Ben tel un calamar (ne me demandez pas pourquoi cet animal…) me hérisse un peu les poils et je ne la comprends pas forcément. Par contre, j’aime beaucoup la manière dont elle raconte son passé à travers les lettres qu’elle envoie à Ben. C’est un exquis mélange entre tendresse et humour.

Et puis vient le moment où Pauline finit par m’attendrir et là rien ne va plus (les jeux sont faits). Je suis embarquée dans son humour, son côté protecteur et du contrôle de toutes choses ainsi que par cette tendresse qu’elle dégage. Bref, je m’attache parce qu’elle m’émeut énormément.

Il y a BEAUCOUP de non-dits dans cette histoire et même si tout ne se résout pas en un claquement de doigts, c’est d’autant plus « agréable » de se dire que l’on a tous nos faiblesses mais qu’il ne faut pas être rancunier de rien vis-à-vis de notre famille (même s’il ne faut pas pousser mémé dans les orties non plus parce qu’entre la mère et la sœur de Pauline (certes les torts sont partagés), je dois avouer qu’il y a quelques claques qui se perdent, même si ce n’est pas bien). Toutefois, comme avec Pauline et bien que ce soit plus difficile, on s’attache aussi à elles. Vous l’aurez compris, j’aime tous les personnages. Ils me font penser à des gens de ma famille et c’est peut-être pour ça que je le prends d’autant plus à cœur.

L’auteure a le don de toujours nous mettre en place un petit détail (parfois minuscule) mais très fort qui remet en cause notre perception de l’histoire. En cela, même si le genre est différent, elle me fait penser à Michel Bussi. Il suffit d’un détail qui vient déclencher tout un processus de remise en question, d’abnégation presque pour arriver à une libération qui permettre d’apaiser cette vie quelque peu tourmentée.


Je ne le pensais pas au début mais ce livre a fini par devenir un beau coup de cœur très fort émotionnellement. Merci Virginie Grimaldi ! (vu comment j’entends ma mère rire à Tu comprendras quand tu seras plus grande, je ne vais sûrement pas tarder à le lire).

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