Editions : Le
Livre de Poche
Genre : Roman,
Humour
Date de sortie : mai
2018
Nombre
de pages : 416
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
« Je
veux qu’on divorce. »
Il
aura suffi de cinq mots pour que l’univers de Pauline bascule.
Installée
avec son fils de quatre ans chez ses parents, elle laisse les jours s’écouler
en attendant que la douleur s’estompe. Jusqu’au moment où elle décide de
reprendre sa vie en main.
Si
les sentiments de Ben se sont évanouis, il suffit de les ranimer.
Chaque
jour, elle va donc lui écrire un souvenir de leur histoire. Mais cette plongée
dans le passé peut faire resurgir les secrets les plus enfouis.
Mon
avis
En me rendant à Saint-Maur
en poche et après avoir ADORÉ Il est
grand temps de rallumer les étoiles, je savais qu’obligatoirement d’autres
livres viendraient prendre place dans ma PAL (sinon je me serais reniée). J’ai donc
choisi Le Parfum du bonheur est plus fort
sous la pluie et Tu comprendras quand
tu seras plus grande, et ai décidé de lire le premier cet été pour ajouter
un peu de pluie à toute cette canicule.
J’ai vaguement lu la
quatrième de couverture pour me laisser un peu de suspens. Toutefois, en commençant
ma lecture, je suis frappée par une évidence : notre héroïne Pauline m’agace.
Sa manière de s’accrocher à son mari Ben tel un calamar (ne me demandez pas
pourquoi cet animal…) me hérisse un peu les poils et je ne la comprends pas
forcément. Par contre, j’aime beaucoup la manière dont elle raconte son passé à
travers les lettres qu’elle envoie à Ben. C’est un exquis mélange entre
tendresse et humour.
Et puis vient le moment où
Pauline finit par m’attendrir et là rien ne va plus (les jeux sont faits). Je
suis embarquée dans son humour, son côté protecteur et du contrôle de toutes
choses ainsi que par cette tendresse qu’elle dégage. Bref, je m’attache parce
qu’elle m’émeut énormément.
Il y a BEAUCOUP de non-dits
dans cette histoire et même si tout ne se résout pas en un claquement de
doigts, c’est d’autant plus « agréable » de se dire que l’on a tous
nos faiblesses mais qu’il ne faut pas être rancunier de rien vis-à-vis de notre
famille (même s’il ne faut pas pousser mémé dans les orties non plus parce qu’entre
la mère et la sœur de Pauline (certes les torts sont partagés), je dois avouer
qu’il y a quelques claques qui se perdent, même si ce n’est pas bien).
Toutefois, comme avec Pauline et bien que ce soit plus difficile, on s’attache
aussi à elles. Vous l’aurez compris, j’aime tous les personnages. Ils me font
penser à des gens de ma famille et c’est peut-être pour ça que je le prends d’autant
plus à cœur.
L’auteure a le don de
toujours nous mettre en place un petit détail (parfois minuscule) mais très
fort qui remet en cause notre perception de l’histoire. En cela, même si le
genre est différent, elle me fait penser à Michel Bussi. Il suffit d’un détail
qui vient déclencher tout un processus de remise en question, d’abnégation
presque pour arriver à une libération qui permettre d’apaiser cette vie quelque
peu tourmentée.
Je ne le pensais pas au
début mais ce livre a fini par devenir un beau coup de cœur très fort
émotionnellement. Merci Virginie Grimaldi ! (vu comment j’entends ma mère rire
à Tu comprendras quand tu seras plus
grande, je ne vais sûrement pas tarder à le lire).
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