lundi 30 juillet 2018

Leah à contretemps

Auteure : Becky Albertalli
Editions : Hachette Romans (ebook)
Genre : Young Adult
Date de sortie : 30 mai 2018
Nombre de pages : 393

Résumé
Moi, c’est Leah. Leah Burke. (Semi-)pro de la batterie. Gribouilleuse clandestine. Meilleure amie du choubidou du lycée, mon best bro, le démolisseur d’Oreos, j’ai nommé : Simon Spier. C’est notre année de terminale, la dernière ligne droit avant la fac. Alors, forcément, tout part en vrille.
Le couple insubmersible formé par Abby et Nick est en train de prendre l’eau. Je me suis fâchée avec des filles que je connais depuis la maternelle. Et plus le temps passe, plus j’ai l’(affreuse) impression que notre pote Garrett veut sortir avec moi. Il est mignon. Adorable. Prévenant. Le genre de mecs que n’importe qui aimerait avoir comme cavalier au bal du lycée.
Mais pas moi. Ah oui, je ne vous l’ai pas dit ? Paraît que j’adore me compliquer la vie…
Mon avis

Après avoir lu Love, Simon de la même auteure et avoir appris qu’il y avait une sorte de suite autour du personnage de Leah, j’étais assez curieuse de la lire parce que je l’avais beaucoup apprécié et un sentiment d’inachevé m’avait envahi en ce qui la concerne. Les deux livres sont des histoires qui se lisent très rapidement.

C’est une lecture légère qui me happe tout de suite parce que j’ai un peu l’impression de me retrouver dans le personnage de Leah dans sa manière de se sentir différente des autres voire exclue parce qu’on ne pense pas la même chose mais au bout d’un moment, je finis par ne plus comprendre Leah. Elle est trop dans l’exagération de TOUT que cela en devient agaçant.

En plus, parfois (souvent), je ne comprends pas comment une situation a abouti de telle ou telle manière ni les réactions de ceux qui la côtoient. Quand elle réagit (selon moi) normalement (ou du moins de la manière dont je le ferais), les autres sont étranges et l’inverse fonctionne tout aussi bien… Je l’avais déjà ressenti dans Love, Simon. De ce fait, je suis perdue par ces comportements qui me dépassent. Et puis, gros point négatif : Leah se répète beaucoup trop les mêmes choses tout le temps dans ses sentiments (sans qu’elle n’y change quoi que ce soit) et dans son comportement, qu’elle soit contrôlée par ses hormones me gave (voilà, c’est dit). D’ailleurs, quelque chose d’autre me dépasse : pourquoi tout doit tourner autour de l’orientation sexuelle ? Simon finit même par choisir son université en fonction de cela… Sinon, Leah utilise aussi trop d’images quand elle veut exprimer ce qu’elle ressent. Au début, je trouvais cela marrant voire mignon mais j’ai fini par être agacée.

Pour le reste, l’histoire est prévisible (même si les réactions de Leah le sont moins) mais j’ai souri, je n’ai pas tout compris aux références culturelles de l’héroïne et il y a eu plein de moments mignons. Le sujet doit d’autant plus être pris au sérieux qu’il est gênant qu’il le soit. Je m’explique : comme dans Love, Simon, tout devrait se faire naturellement sans passer par le côté coming-out et tout le monde devrait aimer qui il a envie d’aimer.

Merci à NetGalley France et aux éditions Hachette Romans de m’avoir donné la possibilité de lire Leah à contretemps. Ce n’est malheureusement pas un coup de cœur parce que trop de répétitions tue la répétition. D’ailleurs, le terme approprié de ce livre c’est « trop ». Pourtant, l’histoire en vaut la peine et j'ai passé un moment plutôt agréable.

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