Editions : Hachette
Romans (ebook)
Genre : Young
Adult
Date de sortie : 30
mai 2018
Nombre
de pages : 393
Résumé
Résumé
Moi,
c’est Leah. Leah Burke. (Semi-)pro de la batterie. Gribouilleuse clandestine.
Meilleure amie du choubidou du lycée, mon best
bro, le démolisseur d’Oreos, j’ai nommé : Simon Spier. C’est notre
année de terminale, la dernière ligne droit avant la fac. Alors, forcément,
tout part en vrille.
Le
couple insubmersible formé par Abby et Nick est en train de prendre l’eau. Je
me suis fâchée avec des filles que je connais depuis la maternelle. Et plus le
temps passe, plus j’ai l’(affreuse) impression que notre pote Garrett veut
sortir avec moi. Il est mignon. Adorable. Prévenant. Le genre de mecs que n’importe
qui aimerait avoir comme cavalier au bal du lycée.
Mais
pas moi. Ah oui, je ne vous l’ai pas dit ? Paraît que j’adore me
compliquer la vie…
Mon
avis
Après avoir lu Love, Simon de la même auteure et avoir
appris qu’il y avait une sorte de suite autour du personnage de Leah, j’étais
assez curieuse de la lire parce que je l’avais beaucoup apprécié et un
sentiment d’inachevé m’avait envahi en ce qui la concerne. Les deux livres sont
des histoires qui se lisent très rapidement.
C’est une lecture légère
qui me happe tout de suite parce que j’ai un peu l’impression de me retrouver
dans le personnage de Leah dans sa manière de se sentir différente des autres
voire exclue parce qu’on ne pense pas la même chose mais au bout d’un moment,
je finis par ne plus comprendre Leah. Elle est trop dans l’exagération de TOUT
que cela en devient agaçant.
En plus, parfois (souvent),
je ne comprends pas comment une situation a abouti de telle ou telle manière ni
les réactions de ceux qui la côtoient. Quand elle réagit (selon moi)
normalement (ou du moins de la manière dont je le ferais), les autres sont
étranges et l’inverse fonctionne tout aussi bien… Je l’avais déjà ressenti dans
Love, Simon. De ce fait, je suis
perdue par ces comportements qui me dépassent. Et puis, gros point négatif :
Leah se répète beaucoup trop les mêmes choses tout le temps dans ses sentiments
(sans qu’elle n’y change quoi que ce soit) et dans son comportement, qu’elle
soit contrôlée par ses hormones me gave (voilà, c’est dit). D’ailleurs, quelque
chose d’autre me dépasse : pourquoi tout doit tourner autour de l’orientation
sexuelle ? Simon finit même par choisir son université en fonction de cela…
Sinon, Leah utilise aussi trop d’images quand elle veut exprimer ce qu’elle
ressent. Au début, je trouvais cela marrant voire mignon mais j’ai fini par
être agacée.
Pour le reste, l’histoire
est prévisible (même si les réactions de Leah le sont moins) mais j’ai souri,
je n’ai pas tout compris aux références culturelles de l’héroïne et il y a eu
plein de moments mignons. Le sujet doit d’autant plus être pris au sérieux qu’il
est gênant qu’il le soit. Je m’explique : comme dans Love, Simon, tout devrait se faire naturellement sans passer par le
côté coming-out et tout le monde devrait aimer qui il a envie d’aimer.
Merci à NetGalley France et
aux éditions Hachette Romans de m’avoir donné la possibilité de lire Leah à contretemps. Ce n’est
malheureusement pas un coup de cœur parce que trop de répétitions tue la
répétition. D’ailleurs, le terme approprié de ce livre c’est « trop ».
Pourtant, l’histoire en vaut la peine et j'ai passé un moment plutôt agréable.
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