Editions : Le
Livre de Poche
Genre : Roman
Date de sortie : 2016
Nombre
de pages : 240
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
« Ça fait vingt semaines que je
suis seule, seulement six que je m’en rends compte. Et pourtant, j’ai l’impression
que ça fait une éternité. Ça passerait peut-être plus vite si je dormais plus
souvent. Enfin, si mon esprit se déconnectait. Mais je n’aime pas dormir. »
À
la suite d’un accident d’escalade en montagne, Elsa est plongée dans le coma.
Tandis que l’espoir de son réveil s’amenuise de jour en jour, que ses proches
et les médecins commencent à baisser les bras, un jeune homme, Thibault,
pénètre par erreur dans sa chambre. Traumatisé par le sort de son frère, qui a
renversé deux jeunes filles en voiture, Thibault décide de se confier à Elsa et
noue une relation avec elle, malgré son mutisme. Est-il à ce point désespéré de
lui-même ? Ou a-t-il décelé chez elle ce que plus personne ne voit ?
Mon
avis
La première fois que j’ai
entendu parler de ce livre, c’était dans une vidéo de la booktubeuse Bulledop où
elle conseillait des livres à lire l’été. Je l’avais noté quelque part et quand
il est arrivé en ma possession, je savais qu’il serait lu l’été (alors que ce n’est
pas du tout le cas de l’histoire).
On est face à deux
histoires qui se rejoignent : celle d’une jeune femme dans le coma et
celle d’un jeune homme qui est un peu perdu dans la vie.
On se rend vite compte que
leur rencontre (et leur histoire) est tellement peu probable qu’on a du mal à
se projeter dedans. Pardon mais c’est un amour un peu tordu… elle, elle l’entend
et il devient son rayon de soleil (ou plutôt son arc-en-ciel) mais lui comment
peut-il tomber amoureux de quelqu’un qu’il ne voit qu’à moitié, à qui il n’a
jamais parlé (ou pour être exact, qui ne lui répond pas), dont il ne connaît
pas le caractère, etc… ? Je veux bien que l’amour, ça ne se prévoit pas mais il y a
des limites. Et puis, franchement, dans un hôpital, QUI oserait déplacer quelqu’un
dans le coma sur le bord de son lit pour venir se coucher à côté sans connaître
la personne juste parce qu’on est fatigué ? Qui ? Et c’est quoi ces
lits d’hôpital où il y a de la place pour deux ? Ahah, pas en France..! On
n’est pas sur la planche de Rose et Jack dans Titanic non plus.
Personnellement, cela me choque un peu… il fait comme chez lui alors qu’on est
dans un hôpital BORDEL ! Est-ce que ça ne gêne que moi ? Il amène
même un enfant… En écrivant cette chronique, je suis en train de me dire :
« il ne faut pas pousser Mémé dans les orties » et cela correspond
bien à mon sentiment général. L’histoire d’amour est tout de même un peu extravagante.
Cependant, on a envie de
faire confiance à cette histoire hors du commun et on les mêmes espoirs qu’Elsa :
qu’elle ouvre les yeux et puisse montrer au monde entier qu’elle a été
sous-estimée.
En lisant ce livre, je m’imagine
tout à fait un téléfilm nous retraçant cette histoire un peu folle d’un amour
quasi impossible. Je le vois très bien comme un des téléfilms qu’ils passent à
Noël et qui se déroule sous la neige…
Par contre, c’est quoi cette fin ?
Il en manque un bout non ? Quand cela devient intéressant, l’histoire s’arrête
net… j’ai tellement envie d’en savoir plus, bonjour la déception.
Ce n’est pas le livre de l’année
mais ce n’est pas pour autant que j’ai passé un si mauvais moment. Certes, je m’attendais
à autre chose et à mieux mais j’ai eu envie d’y croire tout de même pour
Thibault.
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