Editions : Albin
Michel
Genre : Contemporain
Date de sortie : 2019
Nombre
de pages : 162
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
«
Pour éprouver la soif il faut être vivant. »
Mon
avis
Est-ce que je vénère l’écriture
d’Amélie Nothomb ? Oui, peut-être, on peut le dire. Mais surtout, ce livre
m’a sorti d’une panne de lecture dont je peinais à me détacher. Les histoires
autour de Jésus-Christ ont toujours eu tendance à me passionner et celle-ci n’y
a pas fait exception puisque je l’ai dévoré. Pourtant, au moment de reposer ce
livre, je n’ai aucunement la sensation d’un coup de cœur, comme s’il manquait
quelque chose, sans que je ne sache quoi, pour apprécier pleinement cette
lecture.
On assiste aux dernières
heures de la vie de Jésus et on vit tout ce qu’il a pu ressentir (de manière
fictionnelle bien entendu). C’est très intense comme lecture parce qu’on n’en
vient à ressentir cette soif qui devient obsédante, elle est omniprésente. Un
autre point qui m’a subjugué dans cette histoire, c’est le fait qu’il n’est pas
question de religion alors que l’on parle tout de même de Jésus-Christ, ou du
moins, je ne l’ai pas ressenti comme tel.
Je pense fortement qu’Amélie
Nothomb a lu la Bible avant d’écrire
ce livre mais moi ne l’ayant pas lu, je ne saurais dire si ce qu’elle relate
est exact mais j’ai du mal à en douter. Dans tous les cas, ce qu’elle raconte,
je l’ignorais (je sais, ce n’est vraiment pas bien…) et je suis choquée d’apprendre
qu’il n’a pas été trahi que par Judas mais aussi par ceux pour qui il a produit
des miracles. Vraiment les gens ne changent pas… Des traîtres, il y en a toujours
eu et il y en aura toujours. Au fond, c’est ça qui me choque aussi. Il a été
crucifié (déjà le moyen de le faire mourir est terrible) sans aucune raison
valable, si peut-être celle d’avoir voulu aider les autres et de prêcher la
bonne parole à travers la chrétienté. Je me fais « rire », j’ai l’impression
de découvrir le monde et de vouloir refaire l’Histoire… je suis bête.
Ce n’est pas mon livre
préféré d’Amélie Nothomb mais j’ai passé un très bon moment à ressentir la soif
avec Jésus (enfin façon de parler), c’était une expérience particulière. C’était
très intéressant mais il manquait ce petit quelque chose qui l’aurait rendu… « meilleur »
enfin non, le terme n’est pas approprié puisqu’il l’est pour certains. Je
dirais pour qu’il fasse « tilt » en moi (ce n’est absolument pas
mieux mais vous avez compris l’idée). J’ai appris beaucoup de choses avec ce
livre.
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