mardi 24 mars 2020

Fingus Malister, tome 1 : Feux follets, mandragore et cadavre frais

Auteur : Ariel Holzl
Editions : Rageot
Genre : Jeunesse
Date de sortie : Octobre 2019
Nombre de pages : 192

Quatrième de couverture
« Préparez une soupe de mandragore avec 120 g de sève de mandragore et 80 g d’or des fous. Mélangez les ingrédients dans un bocal à élixir et faites mijoter une journée à feu follet. Une fois la soupe terminée, il suffit de la répandre sur tout cadavre frais pour qu’il revienne à la vie en quelques minutes. Et le rituel de zombification est accompli ! »
Apprenti seigneur maléfique, Fingus Malister sait comment il va éblouir les jurés de sa future académie de magie. Mais il a besoin de l’aide d’une sorcière plus têtue que lui...
Mon avis

Je dois avouer que j’ai voulu lire ce livre pour son auteur Ariel Holzl que j’avais envie de découvrir depuis un moment. Et une lecture jeunesse qui détend en prime, ça ne pouvait que le faire. Je l’ai lu pour Halloween, c’était fort agréable ! (Vous voyez à quel point je suis en retard !)

Je découvre Ariel Holzl et j’aime beaucoup son écriture, même si c’est un livre jeunesse (pourquoi dis-je « même si » ?) on ne s’ennuie pas une seconde, ça se lit d’une traite. Je me suis même demandée si Fingus Malister avait la possibilité de dormir… Mais on aime le fait d’être toujours dans l’action.

Malgré son côté je-veux-faire-du-mal-à-tout-le-monde, je me suis beaucoup attachée à Fingus, il me fait de la peine ce petit. Quand on y regarde bien, il a perdu toute sa famille et maintenant qu’il est seul, personne ne veut lui parler, exceptée Polly. Bon, certes, sa famille était tyrannique mais le mettre dans le même panier alors que c’est un enfant, c’est un peu triste. Toutefois, ce n’est absolument pas le thème principal du livre, ça apporte un petit côté « drôle » à l’histoire et on n’est pas du tout dans cette psychologie-là mais je ne sais pas, ça m’a touché.

Quant à sa meilleure amie Polly, je l’ai adoré. Elle est toujours présente pour lui mais sait prendre du recul quand ça ne va plus. Elle est quasiment son antonyme qui le réfrène dans toutes ses actions susceptibles de le mettre en danger.

C’est un livre jeunesse très mature tout en étant dans la fantasy. Le personnage de la méchante cache aussi beaucoup de choses. On sent qu’il y a beaucoup d’éléments à développer dans tout cela. En vrai, on s’attache beaucoup au trio.


J’ai passé un excellent moment avec Fingus Malister qui ne pense quasiment jamais aux conséquences de ses actes mais après tout, ce n’est qu’un petit garçon. C’est une très belle découverte ! Merci infiniment à NetGalley France et aux éditions Rageot de m’avoir laissé la chance de lire ce livre !

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