Editions : Fayard
Genre : Littérature
Française
Date de sortie : 2019
Nombre
de pages : 360
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
« Lorsque
nous avons emménagé impasse des Colibris, nous avions vingt ans, ça sentait la
peinture fraîche et les projets, nous nous prêtions main-forte entre voisins en
traversant les jardins non clôturés. Soixante-trois ans plus tard, les haies
ont poussé, nos souvenirs sont accrochés aux murs et nous ne nous adressons la
parole qu'en cas de nécessité absolue. Nous ne sommes plus que six : Anatole,
Joséphine, Marius, Rosalie, Gustave et moi, Marceline. Quand le maire annonce
qu'il va raser l'impasse - nos maisons, nos mémoires, nos vies -, nous oublions
le passé pour nous allier et nous battre. Tous les coups sont permis : nous
n'avons plus rien à perdre, et c'est plus excitant qu'une sieste devant Motus. »
A
travers le récit de leur combat et une plongée dans ses souvenirs, Marceline
raconte une magnifique histoire d'amour, les secrets de toute une famille et la
force des liens qui tissent une amitié.
Mon
avis
Virginie Grimaldi est une
auteure que j’affectionne tout particulièrement, de ce fait, à chaque nouvelle
sortie, je suis au taquet pour lire son nouveau livre. Le hasard a voulu qu’ils
l’achètent à la bibliothèque près de chez moi donc je ne pouvais absolument pas
passer à côté. Ça faisait quelques mois que je n’avais pas eu ma dose de
Virginie Grimaldi, du coup, j’ai d’autant plus apprécié cette lecture.
On suit le passé et le
présent d’une rue, celle des Colibris et plus particulièrement de Marceline et
Anatole, notre grincheuse et notre conciliant, de l’époque de leur rencontre,
leur mariage, la naissance des enfants et leur vie tout simplement jusqu’à l’époque
actuelle. On voit l’évolution des époques en elles-mêmes, l’évolution des
mentalités. On les suit à travers leurs histoires, leurs rires, leurs joies,
leurs larmes et leurs peines. On suit tout, on vit tout intensément parce que c’est
toute une vie que l’on vit à travers nos deux petits vieux.
Le livre est peuplé de
petites révélations qui nous surprennent, nous étonnent mais nous exposent
aussi à un évènement auquel on ne s’attend pas forcément et qui vient remettre
en question beaucoup de choses. Je n’ai pas envie de vous en dire plus pour que
vous le découvriez par vous-même.
Dès le début, quand on
apprend que la petite rue des Colibris est menacée, deux options s’offrent à
nous : soit ça va se finir bien, soit ça va se finir tristement (ce sont
des personnes âgées tout de même) et… je ne vous en dirai pas plus mais tout au
long de l’histoire, nos avis changent et on ne reste jamais sur une certitude.
Bien évidemment, on s’attache
à chacun d’entre eux, certains nous « exaspèrent » parfois, et puis,
on apprend à les connaître et notre vision des choses se modifie pour qu’on ne
puisse que les apprécier davantage. Et même celui que l’on vient à détester (il
ne fait pas partie du groupe des octogénaires), on lui trouve des circonstances
atténuantes… Virginie Grimaldi sait bien manier les révélations. Elle me
rappelle Michel Bussi dans ces moments-là. On est surpris sans s’y attendre,
comme on les aime.
Comme à son habitude,
Virginie Grimaldi mêle humour et émotion. On sort de ses livres avec un
sentiment de bien-être, comme si tout est possible et elle me donne toujours
envie d’écrire ma propre histoire ! Bref, j’ai passé un excellent moment
avec cette bande joyeux drilles (on sent l’influence de ces octogénaires). La
fin m’a profondément ému et ils m’ont tous manqué dès que j’ai refermé le
livre.
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