dimanche 29 septembre 2019

Tu as promis que tu vivrais pour moi

Auteure : Carène Ponte
Editions : Michel Lafon
Genre : Roman
Date de sortie : 2017
Nombre de pages : 360

Quatrième de couverture
Quand on a trente ans, on n’est jamais préparé à perdre sa meilleure amie. C’est pourtant le drame que Molly doit affronter quand Marie est emportée par la maladie en quelques mois à peine. Juste avant de mourir, celle-ci demande à Molly de lui faire une promesse : vivre sa vie pleinement, pour elles deux. Elle y tient, alors Molly accepte.
Mais par où commencer ? Lâcher son travail son serveuse ? Rompre avec Germain, l’homme avec lequel elle vit ? Certes, il est comptable et porte des chaussons, mais il est gentil.
Lorsque Molly reçoit quelques jours après l’enterrement un mystérieux paquet contenant douze lettres de Marie, elle comprend que celle qui lui manque tant n’avait pas l’intention de se contenter de paroles en l’air et que son engagement va l’entraîner bien plus loin que ce qu’elle imaginait…
Mon avis

Les livres de Carène Ponte passaient régulièrement sur les réseaux sociaux (comme quoi Twitter et Instagram, cette malédiction pour ma PAL, ahah !) mais ils ne me tentaient pas plus que cela… Alors quand j’ai vu Tu as promis que tu vivrais pour moi sur une brocante, je me suis dit why not !? Et (vous savez que je ne suis pas forcément très suspense) POURQUOI je n’ai pas lu cette auteure plus tôt ? J’ai adoré cette histoire ! On ne voit pas les pages défiler. On s’attend à certaines choses et on est totalement surprise par d’autres.

Du fait de ma forte appréciation de l’histoire (j’essaie de bien écrire parfois), j’ai profité de la venue de Carène Ponte à Saint-Maur en poche pour prendre et lui faire dédicacer Avec des Si et des Peut-être (parce que le titre me correspond totalement) que je compte bien découvrir sous peu (en plus, ma maman l’a beaucoup aimé).

Pour ce qui est de Tu as promis que tu vivrais pour moi, je trouvais sympa cette histoire de lettres à lire au fur et à mesure des mois écrites par votre meilleure amie défunte, même si j’ai eu des difficultés avec les réactions parfois un peu excessives et jalouses de l’autre amie de Molly, Viviane, elle m’a franchement soûlé par moment  et j’ai trouvé que Molly la pauvre était tout de même bien conciliante avec elle.

Sur le moment (enfin en plein dans l’histoire), je me suis dit qu’on partait sur une histoire à l’eau de rose où tout se passe trop bien finalement, tout est trop beau pour être vrai et patati et patata… (ce qui n’est pas gênant outre mesure parce qu’on apprécie l’histoire). Quand survient ce petit évènement que je n’avais pas du tout prévu et qui vient remettre en cause toute ma perception de l’histoire depuis le début. J’ai adoré ce moment-là ! Elle est encore plus belle de cette manière.

Sur le départ aussi, elle me rappelait une histoire d’Agnès Martin-Lugand : quelqu’un qui refait sa vie ailleurs avec d’autres personnes et en changeant de boulot. Bon certes, elle n’a pas le monopole de ce sujet mais ayant lu une histoire « similaire » à celle-ci, mon esprit a automatiquement fait le rapprochement et la comparaison. Toutefois, le twist, comme je les aime, dément cette première idée. Je ne sais pas encore si les livres de Carène Ponte ont cette volonté de surprendre le lecteur à un moment donné mais c’est quelque chose que j’apprécie énormément (de la même manière que les histoires de Michel Bussi).

Je n’en dis pas plus à propos de l’histoire en elle-même pour vous laisser la découvrir mais ce livre, c’est une petite friandise toute mignonne qui nous offre son petit retournement de situation. L’héroïne est attachante, bien qu’un peu naïve et a le don de se faire aimer de tous les gens qu’elle croise. Avec elle, on a envie de se confier et de devenir son amie. Je l’aime bien.


Ce livre se déguste comme un bon petit cupcake ! C’est tendre, touchant et sincère ! Carène Ponte est une très belle découverte de cette année 2019. Je ne compte pas m'arrêter là mais j’irai avec modération parce que je me connais… quand j’abuse de trop de bonnes choses, je n’en peux plus ensuite, ahah !

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