Editions : Michel
Lafon
Genre : Roman
Date de sortie : 2017
Nombre
de pages : 360
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Quand
on a trente ans, on n’est jamais préparé à perdre sa meilleure amie. C’est
pourtant le drame que Molly doit affronter quand Marie est emportée par la
maladie en quelques mois à peine. Juste avant de mourir, celle-ci demande à
Molly de lui faire une promesse : vivre sa vie pleinement, pour elles
deux. Elle y tient, alors Molly accepte.
Mais
par où commencer ? Lâcher son travail son serveuse ? Rompre avec
Germain, l’homme avec lequel elle vit ? Certes, il est comptable et porte
des chaussons, mais il est gentil.
Lorsque
Molly reçoit quelques jours après l’enterrement un mystérieux paquet contenant
douze lettres de Marie, elle comprend que celle qui lui manque tant n’avait pas
l’intention de se contenter de paroles en l’air et que son engagement va l’entraîner
bien plus loin que ce qu’elle imaginait…
Mon
avis
Les livres de Carène Ponte
passaient régulièrement sur les réseaux sociaux (comme quoi Twitter et
Instagram, cette malédiction pour ma PAL, ahah !) mais ils ne me tentaient
pas plus que cela… Alors quand j’ai vu Tu
as promis que tu vivrais pour moi sur une brocante, je me suis dit why not !?
Et (vous savez que je ne suis pas forcément très suspense) POURQUOI je n’ai pas
lu cette auteure plus tôt ? J’ai adoré cette histoire ! On ne voit
pas les pages défiler. On s’attend à certaines choses et on est totalement
surprise par d’autres.
Du fait de ma forte
appréciation de l’histoire (j’essaie de bien écrire parfois), j’ai profité de
la venue de Carène Ponte à Saint-Maur en poche pour prendre et lui faire
dédicacer Avec des Si et des Peut-être
(parce que le titre me correspond totalement) que je compte bien découvrir sous
peu (en plus, ma maman l’a beaucoup aimé).
Pour ce qui est de Tu as promis que tu vivrais pour moi, je
trouvais sympa cette histoire de lettres à lire au fur et à mesure des mois
écrites par votre meilleure amie défunte, même si j’ai eu des difficultés avec
les réactions parfois un peu excessives et jalouses de l’autre amie de Molly,
Viviane, elle m’a franchement soûlé par moment et j’ai trouvé que Molly la pauvre était tout
de même bien conciliante avec elle.
Sur le moment (enfin en
plein dans l’histoire), je me suis dit qu’on partait sur une histoire à l’eau
de rose où tout se passe trop bien finalement, tout est trop beau pour être
vrai et patati et patata… (ce qui n’est pas gênant outre mesure parce qu’on
apprécie l’histoire). Quand survient ce petit évènement que je n’avais pas du
tout prévu et qui vient remettre en cause toute ma perception de l’histoire depuis
le début. J’ai adoré ce moment-là ! Elle est encore plus belle de cette
manière.
Sur le départ aussi, elle
me rappelait une histoire d’Agnès Martin-Lugand : quelqu’un qui refait sa
vie ailleurs avec d’autres personnes et en changeant de boulot. Bon certes,
elle n’a pas le monopole de ce sujet mais ayant lu une histoire « similaire »
à celle-ci, mon esprit a automatiquement fait le rapprochement et la
comparaison. Toutefois, le twist, comme je les aime, dément cette première
idée. Je ne sais pas encore si les livres de Carène Ponte ont cette volonté de
surprendre le lecteur à un moment donné mais c’est quelque chose que j’apprécie
énormément (de la même manière que les histoires de Michel Bussi).
Je n’en dis pas plus à
propos de l’histoire en elle-même pour vous laisser la découvrir mais ce livre,
c’est une petite friandise toute mignonne qui nous offre son petit retournement
de situation. L’héroïne est attachante, bien qu’un peu naïve et a le don de se
faire aimer de tous les gens qu’elle croise. Avec elle, on a envie de se
confier et de devenir son amie. Je l’aime bien.
Ce livre se déguste comme
un bon petit cupcake ! C’est tendre, touchant et sincère ! Carène
Ponte est une très belle découverte de cette année 2019. Je ne compte pas m'arrêter là
mais j’irai avec modération parce que je me connais… quand j’abuse de trop de
bonnes choses, je n’en peux plus ensuite, ahah !
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