Réalisation : Clyde
Geronimo
Genre : Film
d’animation
Année : 1959
Durée :
1h15
Synopsis
La princesse Aurore,
victime d'un sort que lui a jeté la sorcière Maléfique, s'est endormie d'un
profond sommeil dont le seul baiser d'un prince peut l'éveiller. Ses marraines,
les fées Pimprenelle, Flora et Pâquerette, unissent leurs pouvoirs magiques
pour aider le vaillant prince Philippe à combattre le redoutable dragon,
gardien du château où dort Aurore.
(Allociné)
Mon
analyse
Toujours sur ma lancée des
(re)visionnages des Disney (merci le groupe M6), j’ai re-regardé La Belle au Bois Dormant que je n’avais
pas vu depuis une éternité, si ce n’est depuis que je suis enfant. J’avais été
voir Maléfique au cinéma, film qui
reprend l’histoire de base mais est tourné du côté du personnage de la « méchante »
Maléfique (comme son nom l’indique) donc je n’avais pas totalement oublié de
quoi parlait l’histoire.
Dans ce film sorti récemment,
on découvre que Maléfique n’est pas si méchante que cela… de ce fait, c’était assez
drôle de la revoir dans le dessin animé originel quand on connaît maintenant
toute son histoire personnelle.
Je me suis rendue compte en
revisionnant La Belle au Bois Dormant
que mon esprit avait gardé une bonne image et réalité des trois marraines, les
détails de leur robe, de la chaumière où elles restent avec Aurore… tous ces
détails me sont restés en mémoire, de la même manière que La Belle et le Clochard. Ici, il s’agit moins des matières
(textures) que des couleurs. Du coup, ça a ravivé des souvenirs, de l’endroit
où je vivais petite, de la pièce où je regardais ces films que je chérissais.
Mes cassettes VH7 (ça rajeunit tout ça) étaient mes petits trésors dont il
fallait prendre un très grand soin (jusqu’à ce que je prenne le magnétoscope
pour une tirelire).
Revenons à La Belle au Bois Dormant parce que si je
commence à vous raconter ma vie, on n’a pas fini… Dans tous ces Disney de l’époque,
c’est vraiment une question de destinées, de hasards et de coïncidences qui me
font clairement péter des câbles maintenant quand il y en a dans certains films
(je parle surtout des téléfilms à l’eau de rose parce que lorsque c’est bien
tourné, ça peut être super). Et Aurore n’y échappe pas, surtout qu’elle, elle a
été carrément maudit quand elle n’était encore qu’un bébé à cause de son père
(ça me fait rire de vous résumer ce bijou Disney de cette manière).
Par contre, on est d’accord
qu’avant, ils n’avaient aucune notion de l’adolescence parce qu’Aurore,
clairement, je lui donne une trentaine d’années alors qu’elle est censée avoir
16-18 ans. De nos jours, les Disney sont bien réalistes de ce point de vue-là.
Et puis, la manière dont
Aurore tombe amoureuse me fait aussi bien rire mais c’est presque l’époque qui
veut cela. S’il devait y avoir une nouvelle version de La Belle au Bois Dormant, j’aimerais beaucoup qu’ils incorporent
les sentiments de Maléfique, je la trouve importante, comme dans le film Maléfique justement (c’est pour cette
raison aussi que j’aime ce film parce que, finalement, les méchants sont-ils si
méchants que cela pour certains quand on ne connaît pas leur histoire
personnelle ?) mais vu qu’il y a ce film, ça m’étonnerait qu’ils en
fassent un live action…
La
Belle au Bois Dormant est un film d’animation (ce qu’on appelait
simplement un dessin animé) de ma jeunesse. Je l’aime beaucoup, c’est un très
beau Disney mais ce n’est pas mon préféré. Cependant, c’est toujours agréable de
les regarder à nouveau dans leur version remasterisée.
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