Editions : Albin
Michel
Genre : Roman
Date de sortie : 2019
Nombre
de pages : 208
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
« Depuis que je suis entré dans sa
vie en l’enlevant avec mon camion-grue de la fourrière, elle n’a plus envie de
mourir. Elle m’a même choisi pour être ce qu’on appelle sa « personne de
confiance ». Du jour au lendemain, je me retrouve avec les clés de son
destin, de son entreprise, de sa famille de rapaces… Reste à savoir, comme dit
ma copine Samira, si c’est le kif absolu ou le plus dangereux des pièges. »
Quand deux jeunes de banlieue décident de
sauver une ancienne héroïne de la Résistance…
Mon
avis
Enfiiin, enfin, j’ai cédé
aux appels de ma maman (et de ma tante par la même occasion pour ce livre en
particulier) qui ADORE Didier van Cauwelaert. J’espère d’ailleurs qu’un jour
elle pourra le rencontrer ou que je pourrais lui faire dédicacer un de ses
livres à son nom. Elle a lu tous ceux de la bibliothèque de notre commune ou à chaque fois qu’on
en voit un on le prend… c’est vraiment devenu un automatisme.
Pourtant, je n’ai jamais
céder à la tentation malgré tout son amour pour cet auteur, mais celui-ci, elle
me l’a tellement bien vendu… D’abord, simplement, en l’entendant rire et
ensuite, par son enthousiasme, que les sirènes ont eu raison de moi et qu’ENFIN,
Didier van Cauwelaert fait désormais partie de mes découvertes de l’année.
Et comme j’ai toujours un
mal fou à garder le suspens (je vous raconterai un jour comment je vis Noël et
les anniversaires), je vous le dis maintenant : j’ai adoré cette histoire.
Elle est construite de manière très originale parce qu’elle ne fait parler qu’un
seul personnage, tel un monologue. Ce personnage (Max) nous raconte ou plutôt
raconte un inspecteur de police (j’ai un doute sur le grade) comment il n’a pas
tué une riche vieille dame (Madeleine). La manière dont s’est racontée est très
drôle. D’ailleurs, tout est drôle dans ce livre alors que notre héros Max est
très sérieux dans ses explications, tout en y distillant de l'émotion.
Au bout d’un moment, on
doute de la véracité de ses propos, on le remet en question puis la confiance
revient et la police apporte de nouveaux éléments en mettant la pression au
point de remettre le doute. C’est très ingénieux. N’est-il pas un petit peu
coupable tout de même ou est-il vraiment ingénu ? Dans tous les cas, la
relation qu’il entretient avec la vieille dame est réellement mignonne, quoi qu’un
peu brusque au début. Max est un peu brute de décoffrage avec Madeleine et en
même temps, plutôt sensible. On s’attache tout de suite à lui. Quant à elle
(Madeleine), c’est sensiblement la même chose. Elle n’hésite pas à dire ce qu’elle
pense et à faire entrer le monde qu’il faut dans sa vie. Elle s’invente sa
propre famille.
J’ai adoré cette lecture et
ma découverte de Didier van Cauwelaert est un franc succès. Cette histoire est
géniale dans sa manière d’être raconté mais aussi dans sa folie dans laquelle
on se laisse embarquer avec très grand plaisir. C’est un huis clos farfelu qui
vous emporte jusqu’à la fin. Un régal à lire !
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