Samedi 23 juin 2018, je
suis allée pour la première fois de ma vie à Saint-Maur en poche à
Saint-Maur-des-Fossés en banlieue parisienne. J’ai même fait faux bond à une
amie pour y aller (je suis quelqu’un d’indigne). C’est en deux jours de temps
que je me suis décidée à m’y rendre puisque je n’ai appris l’existence de l’évènement
que trois jours avant son organisation ce même week-end. J’ai vite fait regardé
le GPS, vu que c’était à 1h30 de chez moi et c’était bon… ou presque parce que,
certes, la Picardie, ce n’est pas loin mais conduire à côté de Paris, ce n’est
PAS MON FORT DU TOUT !
Nous voilà parties (ma mère
et moi, qui soit dit en passant est nulle en tant que copilote), un peu
stressées avec un GPS, un sandwich, quelques livres à dédicacer et une
bouteille d’eau en poche sans savoir où l’on allait. On est des baroudeuses, qu’est-ce
que vous voulez que je vous dise ? Ahah ! (En vrai, c’est la première
fois que je me renseigne si peu sur l’endroit où je vais).
On arrive enfin à
destination après être malencontreusement passées par le périphérique (qui
était moins traumatisant que je ne le croyais) (merci GPS). On trouve une place
juste devant pour se garer et là, on entre dans ce fabuleux endroit qu’on
appelle « Saint-Maur en poche » !
J’ai le sourire aux lèvres,
des étoiles plein les yeux et je me dis tout simplement « c’est beaucoup
trop cool ».
On commence à déambuler un
peu sans trop savoir où l’on va… et sans crier gare, je vois Virginie Grimaldi
à son emplacement en train de parler avec des personnes et de signer des
dédicaces. Je crois que je m’en souviendrai toute ma vie… vous allez peut-être
trouver ça idiot mais je ne suis jamais allée à ce genre d’évènements aussi
importants (une fois au Salon du livre à Paris mais c’était dans toutes autres
circonstances que je préfère oublier) et donc là, c’était LE BONHEUR.
Je me suis tout de suite
incorporée à la longue file d’attente de Virginie Grimaldi (j’ai pu discuter
avec des personnes très sympa) pour aller lui parler du seul livre d’elle que j’avais
lu une semaine plus tôt et qui m’avait totalement bouleversé. Un tantinet
réservée, ce n’est pas toujours un exercice facile mais je lui ai dit ce que je
ressentais et j’en ai profité pour prendre et lui faire dédicacer Le parfum du bonheur est plus fort sous la
pluie et Tu comprendras quand tu
seras plus grande. Je vous assure que j’étais tellement heureuse que je
pouvais repartir tout de suite parce qu’elle m’avait comblée.
On repart et je vois le nom
d’Agnès Martin-Lugand mais elle partait déjeuner au moment où j’arrivais, je me
suis mis dans la file pour Aurélie Valognes mais la personne devant moi me dit
qu’elle est la dernière pour ce midi. Ce n’est que partie remise. Bref, il est
temps d’aller manger.
On est ensuite parties s’acheter
un sandwich et de l’eau parce qu’on ne savait pas qu’il fallait faire une queue
(déjà bien imposante) pour payer et sortir, du coup, on est restées.
Une envie de pipi se fait
sentir (je vous raconte tout ahah) parce qu’après 1h45 de route (oui le GPS m’a
menti), 1h45 à peu près d’attente, avoir mangé et bu, ça devient complicated
dans ma vessie. Breeef, on cherche et en même temps, je regarde un peu où sont
placés les auteurs parce que j’étais tout de même venue avec une idée en tête.
On se met donc dans la file d’attente des toilettes et là, je vois Samantha
Bailly arriver, s’installer alors que je voulais aller la voir après et prendre
son livre Les Stagiaires. Ce fut chose faite. Elle s’est montrée très sympa et
j’ai été étonnée du nombre de livres qu’elle a écrit pour son jeune âge.
J’en profite aussi pour
repérer l’emplacement de Marie Vareille qui était partie manger. En cherchant,
je finis par trouver celui de Luca di Fulvio où une file d’attente commençait à
se faire alors qu’il n’était pas revenu manger. D’ailleurs, je ne vous l’ai pas
précisé mais il y avait déjà une file IMMENSE à Maxime Chattam (à 13h30 alors
qu’il devait arriver à 15h). Luca di Fulvio arrive et là, on enchaîne les
rires. Cet auteur est GÉNIAL. Il plaisante, parle en français, en italien et en
anglais, et sourit à tour de bras. Il me fait d’ailleurs beaucoup penser à
Roberto Benigni (est-ce tous les Italiens sont comme ça ?) On avait bien
discuté avec les personnes présentes devant moi dans la file alors on est
restés en petit groupe quand l’auteur arrive. A chaque dédicace qu’il fait, on
est obligés de rire parce qu’il n’arrête pas de faire des plaisanteries. Arrive mon
tour et comme une bonne Française qui ne connaît pas l’italien, je lui dis
simplement « Buongiorno », il rigole et m’explique qu’il ne parle pas
très bien français lui aussi (ce que je ne trouve pas au contraire) mais qu’il
le comprend. Je lui explique que je compte lire Le Gang des rêves cet été, que j’en ai beaucoup entendu parler et
qu’on n’en parlait qu’en bien. En italien il m’écrit « j’espère que mon
livre ne gâchera pas vos vacances », ce qui m’a fait beaucoup rire. Je
vous assure il est d’une telle bonne humeur et toujours en train de sourire que
c’est communicatif. Et on se serre la main (ça doit le seul à le faire, pour
dire bonjour et au revoir).
A partir de ce moment
commence un looooong périple dans l’attente d’Agnès Martin-Lugand… C’est une
des auteures que je voulais ABSOLUMENT rencontrer parce que Les gens heureux lisent et boivent du café
(et La vie est facile, ne t’inquiète pas)
m’avait bouleversé. La queue commence à se faire derrière nous donc on se dit « on
ne bouge pas parce que, si on part, elle va arriver », du coup, on a
attendu 2 HEURES, DEBOUT, AU MÊME ENDROIT, c’est long, ça fait mal dans le dos
et surtout ça nous fait rater d’autres rencontres mais on essaie de tenir le
coup, en effectuant quelques étirements et accroupissements dans l’espace
réduit qui est le nôtre. Ne tenant plus et ayant vachement mal dans le dos, je
décide d’aller marcher un peu… je vous le donne en mille, elle est arrivée au
moment où je partais. Heureusement, ma mère n’avait pas bougé. J’ai pu lui
parler, lui dire ce que je ressentais, mon amour pour le Edward de son roman
mais ça a été très court parce que je ne voulais pas empêcher les autres de
manquer de temps.
Ensuite, on s’est dirigées
vers Aurélie Valognes et on a compris pourquoi la file n’avançait pas vite…
parce que l’auteure prend le temps de parler avec chacun de ses lecteurs et c’est
absolument génial. On a parlé de ses livres bien sûr, de sa manière de
concevoir ses idées d’histoires, de ses inspirations, de la famille… C’était
super et vraiment très enrichissant ! Elle est un véritable modèle d’inspiration.
J’en ai profité pour prendre Minute,
papillon !.
Il y avait beaucoup de
monde, il faisait chaud mais honnêtement, dans ces moments-là, on s’en fiche
complètement, surtout que les gens étaient adorables et hyper chaleureux.
Après, je me suis dirigée
vers Marie Vareille, j’ai pris Là où tu
iras j’irai et lui ai parlé de Elia,
la passeuse d’âmes que j’ai adoré. Elle m’a dit que j’avais une palette
assez large de lectures (ce qui est vrai) et c’était sympa.
Pour finir, je suis allée
voir Raphaëlle Giordano que j’ai cherché un bon bout de temps pour lui parler
de Ta deuxième vie commence quand tu
comprends que tu n’en as qu’une que j’avais beaucoup aimé. Elle était
vraiment mignonne et m’a demandé si j’en étais déjà à ma deuxième vie vu que j’avais
mis quelques-unes de ses techniques en place. Je ne sais pas si c’est le cas,
en tout cas, si ça l’est, je dirais, pas totalement. Sinon elle est vraiment
très sympa (et je ne l’imaginais pas du tout de cette manière).
Vu le monde, je voulais
finir ma journée sur la merveilleuse note qu’est Maxime Chattam mais il y avait
tellement de monde qu’ils ont préféré arrêter de laisser agrandir la file à
partir de 17h (il me semble). Mais je l’ai aperçu et mon petit cœur en fut très
content.
Il était maintenant temps
de payer et… JE N’AI JAMAIS VU UNE FILE D’ATTENTE AUSSI LONGUE DE TOUTE MA VIE.
J’ai cru plusieurs fois que j’allais mourir sur place en pensant aux heures d’attente
et à la route du retour qui nous attendait mais le jeu en valait largement la
chandelle.
J’ai adoré parler avec tous
ces auteurs, échanger sur leurs livres, leur vie et tout ce qui fait qu’ils
étaient là aujourd’hui pour nous parler. Les gens (lecteurs comme nous) ont
tous été hyper sympa, j’ai parlé et rigolé avec plein de monde. C’était un
week-end plein de découvertes et d’amour.
Merci à Saint-Maur en
poche, à La Griffe Noire pour toute cette
organisation qui m’a mis des étoiles plein les yeux. Ce fut un moment génial
que je ne suis pas prête d’oublier et j’espère pouvoir renouveler l’expérience
l’année prochaine. Et merci à vous d'avoir suivi cette petite histoire !
🎔🎔🎔
Ohlala ça avait l'air super ! J'aimerai tellement aller "barouder" à ce genre d'évènement aussi :D
RépondreSupprimerJe ne suis pas du genre à vouloir des dédicaces mais discuter avec les auteurs (même pour une réservée comme moi) j'adorerai. Je vois que tu y es bien arrivée tout de même :D
Peut-être pour le prochain salon du livre à Paris ? :)
Oui, c'est génial et c'est tellement bien de pouvoir exprimer tout son amour pour un livre à son auteur même ;)
SupprimerJ'espère vraiment qu'il y a la même ambiance au Salon du livre de Paris !