samedi 30 juin 2018

Un samedi à Saint-Maur en poche...


Samedi 23 juin 2018, je suis allée pour la première fois de ma vie à Saint-Maur en poche à Saint-Maur-des-Fossés en banlieue parisienne. J’ai même fait faux bond à une amie pour y aller (je suis quelqu’un d’indigne). C’est en deux jours de temps que je me suis décidée à m’y rendre puisque je n’ai appris l’existence de l’évènement que trois jours avant son organisation ce même week-end. J’ai vite fait regardé le GPS, vu que c’était à 1h30 de chez moi et c’était bon… ou presque parce que, certes, la Picardie, ce n’est pas loin mais conduire à côté de Paris, ce n’est PAS MON FORT DU TOUT !

Nous voilà parties (ma mère et moi, qui soit dit en passant est nulle en tant que copilote), un peu stressées avec un GPS, un sandwich, quelques livres à dédicacer et une bouteille d’eau en poche sans savoir où l’on allait. On est des baroudeuses, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Ahah ! (En vrai, c’est la première fois que je me renseigne si peu sur l’endroit où je vais).

On arrive enfin à destination après être malencontreusement passées par le périphérique (qui était moins traumatisant que je ne le croyais) (merci GPS). On trouve une place juste devant pour se garer et là, on entre dans ce fabuleux endroit qu’on appelle « Saint-Maur en poche » !

J’ai le sourire aux lèvres, des étoiles plein les yeux et je me dis tout simplement « c’est beaucoup trop cool ».

On commence à déambuler un peu sans trop savoir où l’on va… et sans crier gare, je vois Virginie Grimaldi à son emplacement en train de parler avec des personnes et de signer des dédicaces. Je crois que je m’en souviendrai toute ma vie… vous allez peut-être trouver ça idiot mais je ne suis jamais allée à ce genre d’évènements aussi importants (une fois au Salon du livre à Paris mais c’était dans toutes autres circonstances que je préfère oublier) et donc là, c’était LE BONHEUR.

Je me suis tout de suite incorporée à la longue file d’attente de Virginie Grimaldi (j’ai pu discuter avec des personnes très sympa) pour aller lui parler du seul livre d’elle que j’avais lu une semaine plus tôt et qui m’avait totalement bouleversé. Un tantinet réservée, ce n’est pas toujours un exercice facile mais je lui ai dit ce que je ressentais et j’en ai profité pour prendre et lui faire dédicacer Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie et Tu comprendras quand tu seras plus grande. Je vous assure que j’étais tellement heureuse que je pouvais repartir tout de suite parce qu’elle m’avait comblée.

On repart et je vois le nom d’Agnès Martin-Lugand mais elle partait déjeuner au moment où j’arrivais, je me suis mis dans la file pour Aurélie Valognes mais la personne devant moi me dit qu’elle est la dernière pour ce midi. Ce n’est que partie remise. Bref, il est temps d’aller manger.

On est ensuite parties s’acheter un sandwich et de l’eau parce qu’on ne savait pas qu’il fallait faire une queue (déjà bien imposante) pour payer et sortir, du coup, on est restées.

Une envie de pipi se fait sentir (je vous raconte tout ahah) parce qu’après 1h45 de route (oui le GPS m’a menti), 1h45 à peu près d’attente, avoir mangé et bu, ça devient complicated dans ma vessie. Breeef, on cherche et en même temps, je regarde un peu où sont placés les auteurs parce que j’étais tout de même venue avec une idée en tête. On se met donc dans la file d’attente des toilettes et là, je vois Samantha Bailly arriver, s’installer alors que je voulais aller la voir après et prendre son livre Les Stagiaires. Ce fut chose faite. Elle s’est montrée très sympa et j’ai été étonnée du nombre de livres qu’elle a écrit pour son jeune âge.

J’en profite aussi pour repérer l’emplacement de Marie Vareille qui était partie manger. En cherchant, je finis par trouver celui de Luca di Fulvio où une file d’attente commençait à se faire alors qu’il n’était pas revenu manger. D’ailleurs, je ne vous l’ai pas précisé mais il y avait déjà une file IMMENSE à Maxime Chattam (à 13h30 alors qu’il devait arriver à 15h). Luca di Fulvio arrive et là, on enchaîne les rires. Cet auteur est GÉNIAL. Il plaisante, parle en français, en italien et en anglais, et sourit à tour de bras. Il me fait d’ailleurs beaucoup penser à Roberto Benigni (est-ce tous les Italiens sont comme ça ?) On avait bien discuté avec les personnes présentes devant moi dans la file alors on est restés en petit groupe quand l’auteur arrive. A chaque dédicace qu’il fait, on est obligés de rire parce qu’il n’arrête pas de faire des plaisanteries. Arrive mon tour et comme une bonne Française qui ne connaît pas l’italien, je lui dis simplement « Buongiorno », il rigole et m’explique qu’il ne parle pas très bien français lui aussi (ce que je ne trouve pas au contraire) mais qu’il le comprend. Je lui explique que je compte lire Le Gang des rêves cet été, que j’en ai beaucoup entendu parler et qu’on n’en parlait qu’en bien. En italien il m’écrit « j’espère que mon livre ne gâchera pas vos vacances », ce qui m’a fait beaucoup rire. Je vous assure il est d’une telle bonne humeur et toujours en train de sourire que c’est communicatif. Et on se serre la main (ça doit le seul à le faire, pour dire bonjour et au revoir).

A partir de ce moment commence un looooong périple dans l’attente d’Agnès Martin-Lugand… C’est une des auteures que je voulais ABSOLUMENT rencontrer parce que Les gens heureux lisent et boivent du café (et La vie est facile, ne t’inquiète pas) m’avait bouleversé. La queue commence à se faire derrière nous donc on se dit « on ne bouge pas parce que, si on part, elle va arriver », du coup, on a attendu 2 HEURES, DEBOUT, AU MÊME ENDROIT, c’est long, ça fait mal dans le dos et surtout ça nous fait rater d’autres rencontres mais on essaie de tenir le coup, en effectuant quelques étirements et accroupissements dans l’espace réduit qui est le nôtre. Ne tenant plus et ayant vachement mal dans le dos, je décide d’aller marcher un peu… je vous le donne en mille, elle est arrivée au moment où je partais. Heureusement, ma mère n’avait pas bougé. J’ai pu lui parler, lui dire ce que je ressentais, mon amour pour le Edward de son roman mais ça a été très court parce que je ne voulais pas empêcher les autres de manquer de temps.

Ensuite, on s’est dirigées vers Aurélie Valognes et on a compris pourquoi la file n’avançait pas vite… parce que l’auteure prend le temps de parler avec chacun de ses lecteurs et c’est absolument génial. On a parlé de ses livres bien sûr, de sa manière de concevoir ses idées d’histoires, de ses inspirations, de la famille… C’était super et vraiment très enrichissant ! Elle est un véritable modèle d’inspiration. J’en ai profité pour prendre Minute, papillon !.

Il y avait beaucoup de monde, il faisait chaud mais honnêtement, dans ces moments-là, on s’en fiche complètement, surtout que les gens étaient adorables et hyper chaleureux.

Après, je me suis dirigée vers Marie Vareille, j’ai pris Là où tu iras j’irai et lui ai parlé de Elia, la passeuse d’âmes que j’ai adoré. Elle m’a dit que j’avais une palette assez large de lectures (ce qui est vrai) et c’était sympa.

Pour finir, je suis allée voir Raphaëlle Giordano que j’ai cherché un bon bout de temps pour lui parler de Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une que j’avais beaucoup aimé. Elle était vraiment mignonne et m’a demandé si j’en étais déjà à ma deuxième vie vu que j’avais mis quelques-unes de ses techniques en place. Je ne sais pas si c’est le cas, en tout cas, si ça l’est, je dirais, pas totalement. Sinon elle est vraiment très sympa (et je ne l’imaginais pas du tout de cette manière).

Vu le monde, je voulais finir ma journée sur la merveilleuse note qu’est Maxime Chattam mais il y avait tellement de monde qu’ils ont préféré arrêter de laisser agrandir la file à partir de 17h (il me semble). Mais je l’ai aperçu et mon petit cœur en fut très content.

Il était maintenant temps de payer et… JE N’AI JAMAIS VU UNE FILE D’ATTENTE AUSSI LONGUE DE TOUTE MA VIE. J’ai cru plusieurs fois que j’allais mourir sur place en pensant aux heures d’attente et à la route du retour qui nous attendait mais le jeu en valait largement la chandelle.

J’ai adoré parler avec tous ces auteurs, échanger sur leurs livres, leur vie et tout ce qui fait qu’ils étaient là aujourd’hui pour nous parler. Les gens (lecteurs comme nous) ont tous été hyper sympa, j’ai parlé et rigolé avec plein de monde. C’était un week-end plein de découvertes et d’amour.

Merci à Saint-Maur en poche, à La Griffe Noire pour toute cette organisation qui m’a mis des étoiles plein les yeux. Ce fut un moment génial que je ne suis pas prête d’oublier et j’espère pouvoir renouveler l’expérience l’année prochaine. Et merci à vous d'avoir suivi cette petite histoire !

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2 commentaires:

  1. Ohlala ça avait l'air super ! J'aimerai tellement aller "barouder" à ce genre d'évènement aussi :D
    Je ne suis pas du genre à vouloir des dédicaces mais discuter avec les auteurs (même pour une réservée comme moi) j'adorerai. Je vois que tu y es bien arrivée tout de même :D
    Peut-être pour le prochain salon du livre à Paris ? :)

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    1. Oui, c'est génial et c'est tellement bien de pouvoir exprimer tout son amour pour un livre à son auteur même ;)
      J'espère vraiment qu'il y a la même ambiance au Salon du livre de Paris !

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