Editions : Le
Livre de Poche
Genre : Pièce
de théâtre, Comédie, Vaudeville
Date de sortie : août
2014
Nombre
de pages : 264
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Après
quelques années de vie commune, Marianne et Georges ne se supportent plus :
elle regrette le Georges amoureux naïf des premiers temps, lui rêve d’une
épouse plus piquante.
Grâce
au docteur Galopin, spécialisé en électromagnétisme, ils vont chacun être mis
en face de leur rêve… Et devront le cacher à l’autre !
Le
cauchemar commence.
D’un
appartement parisien à l’ambassade de Batavia, les portes claquent, les
quiproquos s’accumulent, entraînant surprises et fous rires ; six
personnages se fuient et se poursuivent.
Une
comédie déjantée sous le signe de Feydeau.
Mon
avis
Petite anecdote dont on se fout royalement : mon frère s’appelle Georges (vous voyez le niveau de l’anecdote ? ahah !) et tout au long de ma lecture, j’ai eu du mal à ne pas l’assimiler au personnage principal. Si je vous dis qu’en voyant Georges de manière un peu « neuneu », j’ai tout de suite perçu mon frère, ça fait de moi quelqu’un de méchant ? Noooon, je dirais juste l’amour chien et chat. Ceux qui ont des frères ou des sœurs, vous me comprenez hein ?
Je n’avais pas lu de pièce
de théâtre depuis bien longtemps et quoi de mieux que se remettre en selle
grâce à un auteur que j’apprécie beaucoup : Eric-Emmanuel Schmitt.
Cette pièce mélange
beaucoup de choses mais elle n’en reste pas moins un bon vieux vaudeville. Elle
me rappelle certaines pièces de Molière comme Le Bourgeois Gentilhomme ou Le
Médecin Malgré lui, oui, vraiment j’y ai retrouvé son style. Je comparerais
bien cette pièce à Feydeau maiiis bien malgré moi, je n’en ai jamais lu. Il ne
rentrait pas vraiment dans les classiques que j’ai pu étudier.
Les personnages se fient
tous aux apparences au point que t’as envie de les secouer et de leur crier
d’ouvrir les yeux. Par chez moi, on les qualifierait de « bête à manger du
foin ». Entre quiproquos, comique de répétition et évanouissement à tout
va, je me suis sentie comme à la maison, c’est-à-dire que je n’ai pas été
dépaysée et elle m’a fortement rappelé mes études de littératures (ce qui n’est
pas pour me déplaire).
Je me suis dit « vu
comment le délire de la pièce est monté haut, la fin va-t-elle me décevoir ? »
La réponse est oui… et non. Oui parce que « tout ça pour ça », on a
le sentiment d’être resté sur notre faim ; et non parce que cette histoire
rocambolesque finit de manière tout aussi folle qu’elle a commencé et, au
final, la chute mérite le déplacement. D’ailleurs, elle est bien plus
psychologique qu’elle n’y paraît (ce qu’on comprend à la fin), ce que j’apprécie
encore davantage.
Tout en ne sachant pas si
elle avait été mise en scène (on ne l’apprend qu’à la fin du livre), je me suis
IMMÉDIATEMENT imaginée la pièce jouée sur les planches par des comédiens. Ce n’est
pas une pièce injouable, bien au contraire. Et vu le lieu qui n’est que simplicité
(une pièce circulaire avec des portes autour), elle ne peut qu’inciter les
acteurs à la jouer et les spectateurs à la voir. Pour ma part, j’aimerais
beaucoup.
Petite anecdote dont on se fout royalement : mon frère s’appelle Georges (vous voyez le niveau de l’anecdote ? ahah !) et tout au long de ma lecture, j’ai eu du mal à ne pas l’assimiler au personnage principal. Si je vous dis qu’en voyant Georges de manière un peu « neuneu », j’ai tout de suite perçu mon frère, ça fait de moi quelqu’un de méchant ? Noooon, je dirais juste l’amour chien et chat. Ceux qui ont des frères ou des sœurs, vous me comprenez hein ?
J’ai passé un bon moment de
lecture en lisant cette pièce. L’auteur a su m’embarquer dans sa folie dès le
début et je dois avouer qu’il m’épate dans plusieurs registres. Georges & Georges m’a donné envie de
continuer sur ma lancée et de lire d’autres pièces de théâtre anciennes ou
modernes.
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