Editions : JC
Lattès
Genre : Policier,
Mystère
Date de sortie : octobre
2017
Nombre
de pages : 576
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Robert
Langdon, le célèbre professeur en symbologie, arrive au musée Guggenheim de
Bilbao pour assister à la conférence d’un de ses anciens élèves, Edmond Kirsch,
un éminent futurologue spécialiste des nouvelles technologies.
La cérémonie s’annonce historique car
Kirsch s’apprête à livrer les résultats de ses recherches qui apportent une
réponse stupéfiante aux questions fondamentales sur l’origine et le futur de l’humanité.
Mais la soirée va brusquement virer au
cauchemar. Les révélations de Kirsch risquent d’être perdues à jamais.
Contraint de quitter précipitamment Bilbao, Langdon s’envole pour Barcelone en
compagnie d’Ambra Vidal, la directrice du musée. Ensemble, ils vont se lancer
en quête d’un étrange mot de passe qui permettra de dévoiler au monde la
découverte de Kirsch.
Mon
avis
Dan Brown et moi, c’est une longue histoire d’amour, elle remonte à ma découverte de Da Vinci Code qui m’avait totalement subjugué. Après un reportage
sur ce livre, je me suis découvert une passion pour l’histoire de l’art et des
religions.
Depuis, j’ai lu tous les
livres sur les aventures de Robert Langdon et les attends à chaque fois avec
beaucoup d’impatience. Pour Origine,
c’est la première fois que je ne l’achète pas (mon banquier et mon portefeuille
étaient bien contents) mais comme il était à la bibliothèque près de chez moi,
je ne pouvais pas ne pas sauter dessus telle une sauvageonne (je vous raconte
ma vie ^^).
Une amie m’a dit qu’elle
avait été déçue par cette lecture mais pour être honnête, le précédent Inferno m’avait déjà un peu déçue et en
ce qui concerne Origine, j’ai eu l’impression
de retrouver le Dan Brown des débuts et en même temps, quelques détails m’ont un peu gêné.
Dans un premier temps, on
en revient aux débuts de l’auteur parce qu’il nous questionne sur la religion
(et sur la science) et ça, vraiment, j’adore ! Comme avec Da Vinci Code et
Anges & Démons, je me suis dit plusieurs fois « ah mais oui » et
quelques petites révélations me sont apparues (ce que j’adore aussi). J’aime me
dire « Comment j’ai pu ne pas y penser ? » et être surprise à propos de la genèse même du monde.
On est accrochés dès le
début par une énigme ou plutôt une révélation (en attente) qui pourrait changer
la face du monde. Toutefois, c’est très long à se mettre en place pour aboutir
à quelque chose dont on s’attend forcément. Plusieurs fois on devine ce qu’il
va se produire et comme le mécanisme de la course-poursuite est la même qu’habituellement
dans les œuvres de Dan Brown, on se lasse un peu de ce schéma répétitif qui ne
mène pas à grand-chose pour une grande partie de l’histoire. Et puis, la quête
du mot de passe se déroule un peu trop facilement et on finit par se dire « tout
ça pour ça »… Et puis bon, Langdon préfère exposer au monde entier la
révélation de son ami plutôt que de découvrir qui l’a tué, même si je vous l’accorde,
il n’est pas flic.
L’idée révolutionnaire de
Winston comme intelligence artificielle est un concept qui me fascine tout en
me faisant peur (quand je pense à tous les films où les robots prennent le
pouvoir..) et même si on l’aime tout de suite, c’est trop beau pour être vrai. (Pour la petite explication, Winston est une intelligence artificielle capable de tenir une véritable conversation avec les hommes, capable d'une haute intelligence ainsi que d'un contrôle autonome de ses propres décisions.) D’ailleurs, même si Langdon a Winston avec lui, il est aussi accompagné d’Ambra
Vidal et comme on s’y attend, elle l’aide dans son projet maiiiis… c’est une
femme COMME D’HABITUDE. Vous allez me dire « elle ne va pas se plaindre de
ça quand même », eh ben si. J’aimerais que Robert Langdon soit accompagné
d’un homme ou de plus de monde ou d’autres personnes parce que c’est toujours
le même schéma (lui et une femme). Et puis, je trouve dommage que le personnage de Julián n’ait
pas été plus développé parce qu’il m’intéressait beaucoup.
Sinon (je continue à vous
raconter ma vie) l’Espagne où se déroule l’intrigue provoque toujours chez moi
une certaine fascination. J’y suis allée il y a longtemps mais j’en garde une
image très ensoleillée qui est venue se superposer à l’œuvre et ai eu encore
plus envie de m’y rendre à nouveau. En plus, j’ai commencé à regarder la série
La Casa de papel en même temps donc j’ai amélioré mon espagnol, ahah !
J’ai aimé retrouver Dan
Brown à son fondement (c’est très étrange de dire ça) mais c’est vrai qu’il y a
eu les prémices de ce qu’il faisait au début, mêlé à quelque chose qu’il fait
tout le temps. Toutefois, c’est un sentiment qui me donne l’impression d’être à
la maison. C’est un confort qu’on serait déçu de ne pas retrouver mais qui nous
soûle tout de même à certains moments.
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