vendredi 15 juin 2018

Origine

Auteur : Dan Brown
Editions : JC Lattès
Genre : Policier, Mystère
Date de sortie : octobre 2017
Nombre de pages : 576

Quatrième de couverture
Robert Langdon, le célèbre professeur en symbologie, arrive au musée Guggenheim de Bilbao pour assister à la conférence d’un de ses anciens élèves, Edmond Kirsch, un éminent futurologue spécialiste des nouvelles technologies.
     La cérémonie s’annonce historique car Kirsch s’apprête à livrer les résultats de ses recherches qui apportent une réponse stupéfiante aux questions fondamentales sur l’origine et le futur de l’humanité.
     Mais la soirée va brusquement virer au cauchemar. Les révélations de Kirsch risquent d’être perdues à jamais. Contraint de quitter précipitamment Bilbao, Langdon s’envole pour Barcelone en compagnie d’Ambra Vidal, la directrice du musée. Ensemble, ils vont se lancer en quête d’un étrange mot de passe qui permettra de dévoiler au monde la découverte de Kirsch.
Mon avis

Dan Brown et moi, c’est une longue histoire d’amour, elle remonte à ma découverte de Da Vinci Code qui m’avait totalement subjugué. Après un reportage sur ce livre, je me suis découvert une passion pour l’histoire de l’art et des religions.

Depuis, j’ai lu tous les livres sur les aventures de Robert Langdon et les attends à chaque fois avec beaucoup d’impatience. Pour Origine, c’est la première fois que je ne l’achète pas (mon banquier et mon portefeuille étaient bien contents) mais comme il était à la bibliothèque près de chez moi, je ne pouvais pas ne pas sauter dessus telle une sauvageonne (je vous raconte ma vie ^^).

Une amie m’a dit qu’elle avait été déçue par cette lecture mais pour être honnête, le précédent Inferno m’avait déjà un peu déçue et en ce qui concerne Origine, j’ai eu l’impression de retrouver le Dan Brown des débuts et en même temps, quelques détails m’ont un peu gêné.

Dans un premier temps, on en revient aux débuts de l’auteur parce qu’il nous questionne sur la religion (et sur la science) et ça, vraiment, j’adore ! Comme avec Da Vinci Code et Anges & Démons, je me suis dit plusieurs fois « ah mais oui » et quelques petites révélations me sont apparues (ce que j’adore aussi). J’aime me dire « Comment j’ai pu ne pas y penser ? » et être surprise à propos de la genèse même du monde.

On est accrochés dès le début par une énigme ou plutôt une révélation (en attente) qui pourrait changer la face du monde. Toutefois, c’est très long à se mettre en place pour aboutir à quelque chose dont on s’attend forcément. Plusieurs fois on devine ce qu’il va se produire et comme le mécanisme de la course-poursuite est la même qu’habituellement dans les œuvres de Dan Brown, on se lasse un peu de ce schéma répétitif qui ne mène pas à grand-chose pour une grande partie de l’histoire. Et puis, la quête du mot de passe se déroule un peu trop facilement et on finit par se dire « tout ça pour ça »… Et puis bon, Langdon préfère exposer au monde entier la révélation de son ami plutôt que de découvrir qui l’a tué, même si je vous l’accorde, il n’est pas flic.

L’idée révolutionnaire de Winston comme intelligence artificielle est un concept qui me fascine tout en me faisant peur (quand je pense à tous les films où les robots prennent le pouvoir..) et même si on l’aime tout de suite, c’est trop beau pour être vrai. (Pour la petite explication, Winston est une intelligence artificielle capable de tenir une véritable conversation avec les hommes, capable d'une haute intelligence ainsi que d'un contrôle autonome de ses propres décisions.) D’ailleurs, même si Langdon a Winston avec lui, il est aussi accompagné d’Ambra Vidal et comme on s’y attend, elle l’aide dans son projet maiiiis… c’est une femme COMME D’HABITUDE. Vous allez me dire « elle ne va pas se plaindre de ça quand même », eh ben si. J’aimerais que Robert Langdon soit accompagné d’un homme ou de plus de monde ou d’autres personnes parce que c’est toujours le même schéma (lui et une femme). Et puis, je trouve dommage que le personnage de Julián n’ait pas été plus développé parce qu’il m’intéressait beaucoup.

Sinon (je continue à vous raconter ma vie) l’Espagne où se déroule l’intrigue provoque toujours chez moi une certaine fascination. J’y suis allée il y a longtemps mais j’en garde une image très ensoleillée qui est venue se superposer à l’œuvre et ai eu encore plus envie de m’y rendre à nouveau. En plus, j’ai commencé à regarder la série La Casa de papel en même temps donc j’ai amélioré mon espagnol, ahah !


J’ai aimé retrouver Dan Brown à son fondement (c’est très étrange de dire ça) mais c’est vrai qu’il y a eu les prémices de ce qu’il faisait au début, mêlé à quelque chose qu’il fait tout le temps. Toutefois, c’est un sentiment qui me donne l’impression d’être à la maison. C’est un confort qu’on serait déçu de ne pas retrouver mais qui nous soûle tout de même à certains moments.

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