Love, Simon

Auteure : Becky Albertalli

Editions : Hachette Romans

Genre : Young Adult

Date de sortie : 30 mai 2018

Nombre de pages : 320

Quatrième de couverture

Moi, c'est Simon. Simon Spier. Je vis dans une petite ville en banlieue d'Atlanta. J'ai deux sœurs, un chien, et les trois meilleurs amis du monde. Je suis fan d’Harry Potter, j’ai une passion profonde pour les Oréo, je fais du théâtre. Et je suis raide dingue de Blue.

Blue est un garçon que j’ai rencontré sur le Tumblr du lycée. Je le croise peut-être tous les jours, mais je ne sais pas qui c’est. On se dit tout, sauf notre nom. À part Blue, personne ne sait que je suis gay.

Mon avis

Merci à NetGalley et aux éditions Hachette Romans de m’avoir donné la chance de pouvoir lire Love, Simon (aussi connu sous le nom de Moi, Simon, 16 ans, Homo Sapiens).

J’en ai beaucoup entendu parler ainsi que de son adaptation cinématographique qui devrait sortir prochainement (le 27 juin) et je voulais le lire mais attendre que toute la frénésie retombe pour ne pas me sentir tel un mouton (pour une fois, ahah).

Je lis rarement des livres LGBT (ou alors sans le savoir comme pour un certain livre de Rainbow Rowell *gros clin d’œil pour ceux qui savent*). Pour Love, Simon, on le sait tout de suite que Simon aime les garçons : il ne l’a dit à personne alors que paradoxalement, il ne s’en cache pas. Il attend juste le bon moment et veut le vivre parfois intensément ou parfois sans en faire une histoire. Bien sûr, rien ne se déroule comme prévu sinon ce ne serait pas « drôle ».

On suit donc le parcours de Simon jusqu’à la révélation dont il ne veut pas qu’elle change sa vie mais qui le fait irrévocablement. Pour être honnête, cela m’a gênée… je n’ai pas arrêté de me dire : pourquoi doit-il vivre tout ça ? Pourquoi une personne homosexuelle doit-elle obligatoirement révéler son orientation sexuelle ? Franchement, ça devrait se faire naturellement et sans devoir concocter une réunion de famille pour annoncer la grande nouvelle. Toutefois, quand Simon se révèle à lui-même et aux autres, cela devient enfin naturel (surtout quand quelque chose se produit… ahlala c’est tellement difficile de ne rien dire).

En commençant le livre, j’étais persuadée qu’il manquait des pages (ou des passages) parce que les personnages parlaient de choses que je ne comprenais pas mais, en réalité, c’est parce que l’auteure voulait montrer que les personnages se parlaient et se connaissaient depuis longtemps sauf que cela ne s’est pas fait dans la fluidité… Cependant, c’était bien plus compréhensible après.

Pour être franche, les réactions de Simon m’ont parfois beaucoup agacé, soit il ne réagissait pas à des moments où j’avais envie de crier pour lui soit ses réactions étaient étranges et complètement à côté de la plaque mais je sais que c’est parce que je ne l’aurais pas fait de la même manière donc c’est hyper subjectif. Les ami(e)s de Simon ont aussi des réactions étranges, ils ont une drôle de manière de percevoir leur amitié et de faire la gueule pour rien… Ce sont des éléments qui m’ont un peu échappé. Après, c’est peut-être à cause du fait que nous soyons dans des pays différents et que nous n’ayons pas la même vision des choses (ou alors c’est moi qui suis bizarre).

J’aimerais tellement vous parler de la fin et de Blue mais ce n’est pas possible pour ne pas trop vous en dire, simplement, vous devriez aimer Blue plus que vous ne l’aimez déjà (si c’est le cas). Sinon, j’ai un léger sentiment d’inachevé en terminant cette lecture parce que cela semble forcé en ce qui concerne les amitiés, je l’ai ressenti comme n’étant pas naturel, ni résolu et donnant le sentiment d’une suite. En cela, j’aurais aimé que les relations avec Martin soient plus développées. Il y a aussi beaucoup de scènes pour parler sans qu’il ne se passe grand-chose. Je me suis dit plusieurs fois que si l’auteure nous parlait de telle ou telle scène, c’est qu’il allait se produire quelque chose de significatif mais non… 

On ne dirait pas comme ça mais j’ai beaucoup aimé ce livre, SURTOUT à partir du moment où l’on découvre l’identité de Blue parce que ce ne sont plus que des moments de pure tendresse qui m’ont donné la sensation d’être une adolescente à nouveau. Maintenant, j'ai très envie de voir le film !