Réalisation : Pete
Docter (Disney Pixar)
Genre : film
d’animation
Année : 2015
Durée :
1h34
Synopsis
Au Quartier Général, le
centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions
sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur,
veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité,
Colère s’assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire
empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle
n’est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d’ailleurs… Lorsque la
famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut
avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille
durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent
accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley,
emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont
bien obligés de prendre le relais. Joie et Tristesse vont devoir s’aventurer
dans des endroits très inhabituels comme la Mémoire à long terme, le Pays de
l’Imagination, la Pensée Abstraite, ou la Production des Rêves, pour tenter de
retrouver le chemin du Quartier Général afin que Riley puisse passer ce cap et
avancer dans la vie…
(Allociné)
Mon
analyse
Je ne pouvais pas passer à
côté en le voyant diffusé sur M6, ce n’était pas possible. Alors, certes, ce n’est
pas mon Disney préféré, mais c’était bon de le revoir et de pleurer… encore.
L’idée de base du film est
géniale : voir les émotions (joie, peur, tristesse, dégoût, colère)
interagirent dans la tête des gens, je suis complètement fan et je me dis que,
dans ma propre tête, ça doit être SACRÉMENT le bordel ! Mais mon âme d’enfant
a très envie d’y croire. Et en même temps, je trouve cette idée tellement
émouvant (si ça se trouve, Tristesse a pris le contrôle pendant que j’écris..
ahah !)
On suit la vie de Riley, de
sa naissance à sa préadolescence et surtout celle de ses émotions qui tentent
de rendre l’existence de la petite fille toujours plus belle. Et pourtant, rien
ne va plus quand Tristesse, en pleine dépression, décide de toucher les
souvenirs de Riley et que ces derniers deviennent automatiquement remplis de
tristesse et de mélancolie. A la suite d’une catastrophe, Joie & Tristesse
se retrouvent à arpenter les tréfonds de la vie de Riley (du plus petit élément
de sa mémoire à l’élément le plus marquant). Pourquoi je vous raconte tout ça ?
Déjà, parce que c’est l’histoire du film (héhé.. en vrai, il suffit juste de
lire le synopsis) mais surtout parce qu’au cours de ces péripéties, Joie &
Tristesse tombent sur Bing Bong (je trouve que c’est un passage assez important
du film, à moins que je ne sois BEAUCOUP TROP SENSIBLE). Bing Bong est l’ami
imaginaire de la très petite enfance de la petite fille. Il apporte la plus
grosse chialade du film tout en représentant la disparition de l’innocence de l’enfant.
C’est un être complètement folklo crée de toutes pièces par Riley ; il a
une trompe d’éléphants, des oreilles de lapin et un corps en barbe à papa,
enfin vous voyez le truc ? Bref, on se dit : peut-on s’attacher à un
tel personnage ? La réponse est définitivement oui ! Par contre, je
ne vous dirais pas pourquoi il est synonyme de « grosse chialade » même si vous devez vous en douter..
Ce film nous montre que
TOUTES nos émotions sont importantes et qu’elles peuvent très bien se
compléter, ce qui fait toute la complexité de l’être humain. Il n’est pas que
les émotions simples, il est bien plus que cela. On comprend que le passage de
l’enfance (avec son innocence) à l’adolescence forge notre façon d’être et
notre manière de réagir face à nos émotions mais de manière BIEN PLUS
compliquée, c’est là qu’on commence à avoir conscience de nous-mêmes et de ce
qui nous entoure (c’est aussi pour cette raison qu’on a tendance à être plus
sensible à l’adolescence même si on peut continuer à l’être à l’âge adulte… hum
hum).
J’ai beaucoup aimé ce Disney, il m'émeut...
L’idée générale du film est incroyablement ingénieuse. Ils savent se renouveler
à chaque fois. Et comme je le disais, j’ai envie de croire qu’il y a un centre
de contrôle où mes émotions tentent de gérer tout ça.
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