Nymphéas noirs

Auteur : Michel Bussi

Editions : Pocket

Genre : Policier, Fiction, Suspense

Date de sortie : 2013

Nombre de pages : 504

Quatrième de couverture

Le jour paraît sur Giverny.

Du haut de son moulin, une vieille dame veille, surveille. Le quotidien du village, les cars de touristes… Des silhouettes et des vies. Deux femmes, en particulier, se détachent : l’une, les yeux couleur nymphéas, rêve d’amour et d’évasion ; l’autre, onze ans, ne vit déjà que pour la peinture. Deux femmes qui vont se trouver au cœur d’un tourbillon orageux. Car dans le village de Monet, où chacun est une énigme, où chaque âme a son secret, des drames vont venir diluer les illusions et raviver les blessures du passé…

Mon avis

C’est seulement mon deuxième roman de Michel Bussi alors que j’avais beaucoup aimé Un avion sans elle mais depuis un moment, je voulais en lire un autre. Morgane du blog Instants Lectures a fini de me convaincre pour savoir lequel j’allais lire. Je vous mets son avis pour que vous compreniez son enthousiasme (et celui qu’elle m’a transmis par la même occasion) : « Nymphéas noirs – Michel Bussi ».

Avec ce livre, on ne tourne pas autour du pot et on entre tout de suite dans le vive du sujet : des gens vont mourir. Je vous répondrais : oui… et non. C’est tout pour moi, ahah !

Le livre commence très bien, on est tout de suite embarqué dans l’histoire et puis, quelques longueurs apparaissent ainsi que quelques répétitions et je crois n’avoir jamais autant connu Claude Monet que maintenant grâce à ce livre. Pourtant, je ne suis pas une grande admiratrice de Monet mais je dois avouer que je suis devenue curieuse à son propos. Je trouve incroyable qu’il ait pu passer toute la fin de sa vie à peindre des nymphéas encore et encore jusqu’à sa mort. (En plus, on s’en fout mais j’ai appris que « nymphéas » est un autre nom pour « nénuphars » et je trouve ce détail plutôt cool, mais on en ressort surtout avec des nymphéas plein les yeux).

Comme je le disais, c’était certes très intéressant mais un peu long avec beaucoup de mystères (chaque chapitre s’est terminé sur une interrogation) dont on n’avait pas beaucoup de réponses. Toutefois, je ne pouvais pas m’empêcher de vouloir connaître le dénouement de cette étrange histoire. Quand la fameuse fin est arrivée, je me suis dit : waouh… c’est du génie ! Michel Bussi a su me maintenir en haleine jusqu’à ce point culminant où toute la vérité éclabousse tout sur son passage. J’ai eu des moments de doute où j’ai voulu abandonner ma lecture mais je suis heureuse de ne pas l’avoir fait et à la toute fin, j’ai pleuré parce qu’au final, ce livre c’est l’histoire d’une vie, malmenée, hors de contrôle et triste mais une vie qui a choisi la facilité pour ne plus être bousculée et souffrir.

De plus, grâce à tous les détails, je me suis très bien imaginée le village de Giverny et notre narratrice (une vieille dame) nous décrit de manière incroyable le vieux village ainsi que, malgré elle, l’industrialisation du lieu.

J’ai adoré cette lecture ! Michel Bussi m’a épaté et son livre doit être un vrai régal pour ceux qui sont passionnés par la peinture et plus particulièrement par Claude Monet. Malheureusement, ce n’est pas un coup de cœur parce que, outre certains passages et la fin, j’ai trouvé que c’était long… Toutefois, je vais continuer sur ma lancée des Michel Bussi avec un grand plaisir. C’est seulement mon deuxième roman de lui et pourtant, il parvient toujours à me piéger, à me sortir de mes sentiers battus et à m’épater, tout simplement.