Editions : Le
Livre de Poche
Genre : Comédie
familiale
Date de sortie : 2017
Nombre
de pages : 256
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Pour
une comédie familiale irrésistible il vous faut : un père, despotique et
égocentrique, Jacques. Une mère, en rébellion après quarante ans de mariage,
Martine. Leurs fils, Matthieu, éternel adolescent mais bientôt papa de trois
enfants ; Nicolas, chef cuisinier le jour et castrateur tout le temps ;
Alexandre, rêveur mou du genou. Et… trois belles-filles délicieusement
insupportables ! Stéphanie, mère poule angoissée ; Laura, végétarienne
angoissante ; Jeanne, nouvelle pièce rapportée, féministe et déboussolée,
dont l’arrivée va déstabiliser l’équilibre de la tribu.
Mettez
tout le monde dans une grande maison en Bretagne. Ajoutez-y Antoinette, une
grand-mère d’une sagesse à faire pâlir le dalaï-lama, et un chien qui s’incruste.
Mélangez, laissez mijoter… et savourez !
Mon
avis
J’ai eu ce livre pour Noël
et je voulais découvrir cette auteure depuis un moment. Ce qui m’attire le plus
dans ses livres, c’est clairement leur titre. Ahah ! C’est typiquement le
genre d’expressions que j’utilise (ouais, j’ai vingt-six ans et j’utilise des
expressions de vieux ou de vieilles expressions ou ce que vous voulez).
Ma mère (aucun lien avec ce
qui est dit plus tôt) l’a lu avant moi et l’a beaucoup aimé. La seule chose qu’elle
m’ait dite, c’est qu’il ne se passe pas grand-chose sans que ce soit péjoratif.
Et effectivement, il n’y a pas d’intrigue ou d’action, mais justement, ce livre
nous raconte plutôt une histoire de vie, en l'occurrence la vie d'une famille.
Je voudrais aussi préciser
que la quatrième de couverture ne rend ABSOLUMENT pas justice à tous ces
personnages mais d’une force ! De plus, elle nous fait croire que ce sont
les belles-filles les plus « méchantes » mais je trouve plutôt que
les torts sont partagés. Certes, elles ont des défauts chacune plus ou moins « chiants »
mais le beau-père tient aussi une sacrée couche (pas au point d’être « despotique »).
On s’en prend à lui à tort mais parfois, il a aussi des remarques acerbes. Ces
personnages, on les déteste un peu dans ces moments-là mais au fond, on les
adore tous autant qu’ils sont parce que les Le Guennec sont attachants (ou
attachiants ahah !). Celle que j’aime le plus, c’est Martine : elle
se rend compte que sa vie actuelle ne la rend plus heureuse mais elle décide de
changer les choses même si pour cela, elle ne doit plus jouer la gentille
petite épouse. J’aime quand les personnages se rebellent. Quant à Antoinette,
cette grand-mère est une crème.
La fin est un peu facile
sous forme de « tout est bien qui finit bien » mais elle fait du bien
et fait chaud au cœur ; j’aime les histoires qui finissent bien. En y repensant, Aurélie Valognes et son histoire En voiture, Simone ! me font penser à Gilles Legardinier. A voir si ce sera le cas pour ses autres œuvres.
Cette première lecture de
Aurélie Valognes est un joli coup de cœur. C’est un livre léger qui se lit
facilement et pourtant, il renferme bien plus qu’on ne pourrait le croire. En
réalité, il nous fait réfléchir à nous-même et à la manière dont on vit avec
les autres ainsi que les rapports à notre famille. J’ai maintenant très envie
de lire d’autres œuvres de cette auteur, elles ont l’air de se dévorer comme
des petits pains.
Tres bon livre
RépondreSupprimerOui, tout à fait ! ;)
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