jeudi 12 avril 2018

Still Alice

Titre original : Still Alice
Réalisation : Wash Westmoreland & Richard Glatzer
Genre : Drame
Année : 2015
Durée : 1h41

Synopsis

Mariée, heureuse et mère de trois grands enfants, Alice Howland est un professeur de linguistique renommé. Mais lorsqu’elle commence à oublier ses mots et qu’on lui diagnostique les premiers signes de la maladie d’Alzheimer, les liens entre Alice et sa famille sont mis à rude épreuve. Effrayant, bouleversant, son combat pour rester elle-même est une magnifique source d’inspiration.
(Allociné)

Mon analyse

C’est bien la première fois que je passe autant de temps devant la chaîne LCP et en même temps, ce fut un merveilleux moment. Et puis, quel plaisir de voir un film passer en vostfr à la télévision.

L’histoire est prenante mais vraiment, elle prend aux tripes. Et pour ceux qui l’apprécient, il y a Kristen Stewart (de la saga Twilight). Sur le moment, je ne l’avais pas reconnu et je trouve qu’elle a perdu certaines mimiques qui m’insupportaient dans d’autres de ses films donc j’étais assez heureuse de la voir dans ce film.

On suit Alice, enseignante, qui apprend qu’elle est atteinte d’un Alzheimer précoce et les différentes étapes par lesquelles elle va passer avant d’être à un stade avancé de la maladie. Alice, elle est émouvante ; je ne vous raconte pas à quel point elle m’a fait pleurer. Elle fait tout pour que sa maladie ne devienne pas un handicap mais malheureusement, elle subit plus qu’elle ne parvient à affronter la maladie qui prend possession de son corps. Alice est aussi une mère de trois enfants qui ne vivent pas de la même manière le changement progressif qu’est en train de vivre leur mère. Certains sont compréhensifs et n’hésitent pas à en parler avec elle alors que d’autre(s) cherchent à tout prix à éviter le sujet.

D’ailleurs, c’est à ce moment-là qu’un deuxième point de vue s’est insinué en moi : comment l’entourage doit-il réagir face à un membre de la famille qui perd la mémoire petit à petit ? Une des filles d’Alice et son mari décident de continuer à vivre leur vie « normalement » et personnellement, sur le coup, leur réaction m’a choqué… Comment peuvent-ils faire comme si les choses n’avaient pas changé et décider de ne pas changer leur vie ? La pauvre Alice, pourquoi ne l’aident-ils pas plus au lieu de l’ « enfoncer » en ne la comprenant pas davantage ? Et puis, son mari, interprété par Alec Baldwin, m’a arraché les larmes… est-on vraiment un monstre de vouloir « profiter de la vie » et de vivre les opportunités qui s’offrent à nous ? Du coup, je me suis demandé comment moi-même je réagirais… c’est TERRIFIANT ! Parce qu’Alice nous fait de la peine mais est-ce si égoïste de vouloir continuer à vivre…

Julianne Moore est incroyable dans le rôle d’Alice, elle nous fait vivre BEAUCOUP de choses par la simple expression de son visage. Son oscar de la meilleure actrice en 2015 était nécessaire parce qu’il représente complètement tout son talent d’actrice. Julianne Moore est époustouflante.

Sans spoiler, je peux vous dire que le point final du film (et ce qui compte par-dessus tout), c’est l’amour. Finalement, dans une vie, on ne retient que cela. C’est une idée tellement belle que j’ai encore envie de pleurer en écrivant à ce moment précis.


Voilà comment ce film m’a ému et chamboulé ! C’est évidemment un doux coup de cœur. Il mérite toutes ses récompenses et je trouve qu’il devrait être vu par tout le monde.

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