Le ciel est partout

Auteure : Jandy Nelson

Editions : Gallimard (Scripto)

Genre : Roman Jeunesse

Date de sortie : 2010

Nombre de pages : 336

Quatrième de couverture

Un amour brûlant,

une perte dévastatrice,

Lennie lutte pour trouver sa propre mélodie.

Alors que Bailey, sa sœur, sa meilleure amie,

vient de mourir, comment continuer ?

A-t-elle le droit de plaire, elle aussi ? De désirer Toby ?

D’être heureuse sans Bailey ?

Et comment ose-t-elle rire encore ?

Parfois, il faut tout perdre pour se trouver…

Un hymne à l’amour, à la vie, à la musique, à la nature et à l’écriture !

Mon avis

J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque près de chez moi parce que le titre et l’histoire me disaient quelque chose. Je suis contente de l’avoir fait parce que j’ai passé un moment rempli d’émotions.

Je trouve l'héroïne Lennie très poétique et je suis fan de cette manie qu’elle a d’éparpiller des papiers (ou tout autre support) avec des moments de vie à elle dessus. Elle a des réactions étranges vis-à-vis du copain de sa sœur mais pour le reste, on comprend ce qu’elle vit et son questionnement. Par contre, ses hormones ça devient vite relou.

Je suis fan du couple Joe/Lennie, ils sont tellement adorables tous les deux qu’on en vient à se demander s’ils ne sont pas plutôt deux enfants au lieu d’adolescents (presque adultes).

J’adore les personnages de Manou et Big, ils sont un peu étranges et représentent l’idée que l’on se fait des hippies (du type, ils sont un défoncés et un peu trop créatifs). Par contre, ils sont tellement attachants ! Je les aime. Quant à la meilleure amie de Lennie, Sarah, elle me rappelle beaucoup Vee, la meilleure amie de Nora dans la saga des Anges Déchus de Becca Fitzpatrick. Elles ont toutes les deux un côté extravagant, une certaine folie et un look folklo.

Maintenant, venons-en à Tony. Ah, sacré Tony ! Lui qui sait tant de choses sur Bailey (ignorés par Lennie) aurait dû en tant qu’aîné, mettre le frein sur sa relation avec Lennie. Encore une fois, il est question d’hormones.

Ce roman est beau et si triste parce que le personnage de Lennie nous ramène à notre  propre deuil (pour celles et ceux qui l’ont vécu mais remplit aussi de tristesse celui ou celle qui ne le connaît pas) et nos questions à son propos. Lennie touche tout le monde par son rapport à la mort et la perte de sa sœur représente l’effondrement d’un univers mais aussi le renouvellement d’un autre.

J’ai beaucoup aimé cette lecture mais j’en suis encore à me demander si c’est un coup de cœur ou non… En tout cas, j’ai bien apprécié l’alternative avec les reproductions sur différents supports des écrits de Lennie.