dimanche 12 novembre 2017

Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran

Auteur : Eric-Emmanuel Schmitt
Editions : Albin Michel
Genre : Récit
Date de sortie : 2001
Nombre de pages : 96

Quatrième de couverture
À Paris, dans les années soixante, Momo, un petit garçon juif de douze ans, devient l’ami du vieil épicier arabe de la rue Bleue. Mais les apparences sont trompeuses : Monsieur Ibrahim, l’épicier, n’est pas arabe, la rue Bleue n’est pas bleue et l’enfant n’est peut-être pas juif.
Mon avis


Après avoir mis beaucoup de temps à lire mon précédent livre, je voulais me détendre avec une histoire courte et prise à mon propre « piège », j’ai été très touchée par ce livre d’Eric-Emmanuel Schmitt. Il se lit presque comme une nouvelle et nous fait ressentir beaucoup de choses en peu de temps.

La quatrième de couverture m’avait fait un peu peur parce qu’on partait un peu avec l’idée qu’il ne fallait pas vraiment se fier à ce qu’on allait lire et j’ai toujours un peu de mal avec les histoires qui, au final, ne sont pas ce qu’elles sont et nous donnent le sentiment d’avoir été piégé. Enfin, j’aime bien mais ça me fait remettre en question tout ce que je viens de lire… Mais ce n’est pas le cas ici, tout s’explique et tout s’emboîte parfaitement. Et on est encore plus ému de relire le titre à la fin de la lecture.

Monsieur Ibrahim, on l’aime pour sa sagesse mais surtout pour cette faculté à comprendre BEAUCOUP de choses sans poser de questions. Pour cette raison, il fait un fabuleux père. Quant à Momo, son père lui a menti toute sa vie pourtant il a tenté de faire de son mieux sans que cela soit suffisant. C’est une déception, toutefois, Momo, dans son malheur et en tentant de faire sa propre éducation, tombe sur un puits de sagesse lui-même guidé par un Coran différent des autres. La vie de Momo est triste mais en même temps, c’est un garçon qui décide de ne pas se laisser porter par son malheur. Je trouve cela très beau.

Cette histoire nous montre aussi que l’homme a tendance à mettre en avant sa religion au point de mener les débats à des guerres, cependant, Momo et Monsieur Ibrahim prouvent à eux deux que l’homme doit d’abord être jugé sur ce qu’il est et que chaque être humain est constitué de la même manière

Ce livre est un beau coup de cœur ! Drôle et émouvant, le petit Momo est très malin pour son âge mais il manque surtout de chance d’un point de vue familial, c’était sans compter un sage épicier.

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