dimanche 12 novembre 2017

Mention particulière

Titre original : Mention particulière
Réalisation : Christophe Campos
Genre : Comédie, Drame
Année : 2017
Durée : 1h34

Synopsis

Laura, 20 ans, est une jeune femme trisomique qui décide de passer son baccalauréat, comme n’importe quelle jeune fille de son âge. Elle va devoir braver les difficultés, les doutes de son entourage et le regard parfois cruel des autres. Jour après jour, épreuve après épreuve, elle va se battre pour obtenir la chance de vivre la vie qu’elle s’est choisie.

Mon analyse

Les téléfilms sur TF1 sont généralement tous les mêmes, il est question de meurtres, de traumatismes d’enfance ou d’enlèvements, cela en devient vite lassant alors quand j’ai vu la bande-annonce de Mention particulière, je n’ai pas hésité.

Déjà parce que cette histoire parle d’un sujet plutôt rare dans les films ou à la télévision, excepté dans des reportages. Le seul qui me vienne à l’esprit est Le Huitième Jour avec Daniel Auteuil et Pascal Duquenne que j’avais adoré étant plus jeune (avec mon frère, on l’avait regardé parce qu’il y avait les musiques de Luis Mariano).

L’héroïne Laura, une jeune femme trisomique nous apporte une autre image de la trisomie loin des « clichés » que l’on peut avoir. Surtout au début et à certains moments du téléfilm, Laura veut nous montrer qu’il ne faut pas se fier à toutes les idées reçues sur les trisomiques, en les reproduisant elle-même et en se « moquant » gentiment.

J’adore la relation entre Laura et Ludovic le garçon qui lui vient en aide pendant la première épreuve du bac et qui lui fait un peu perdre la tête, même si cela offre des moments gênants que je déteste regarder d’habitude. Quand il la rejette et qu’elle continue à essayer, c’est généralement le moment où je change de chaîne. Pourtant, il ne faut pas s’arrêter à cela. Les relations père-fille, mère-fille et père-mère sont aussi très belles ; elles sont poussées à l’extrême jusqu’à craquer, mais au fond, elles n’aboutissent qu’à du positif.

La complicité entre les deux sœurs est géniale. En cela, Mention particulière me rappelle la série Atypical ou encore le livre Wonder de R.J. Palacio parce que dès qu’il y a quelqu’un de « différent » dans une famille, le frère ou la sœur (dans les trois, c’est une sœur) a du mal à devoir passer après, pourtant elle accepte très bien son rôle mais il arrive un moment où elle voudrait être la première pour ses parents, ce qui est tout à fait compréhensible. A chaque fois, il y a des scènes de "rébellion" parce qu’elles veulent être considérées, déjà simplement pour elles-mêmes mais aussi en tant qu’enfant tout aussi important de la famille.

Ce téléfilm est un joli coup de cœur ! L’actrice Marie Dal Zotto (et son personnage) m’a beaucoup touchée. C’est beau, c’est drôle, c’est triste, c’est émouvant ! J’espère vivement qu’il y aura une suite.

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