Editions : Le
Livre de Poche
Genre : Fiction
Date de sortie : 2019
Nombre
de pages : 312
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Louis
a douze ans. Ce matin, alors qu’il veut confier à sa mère, Thelma, qu’il est
amoureux pour la première fois, il voit bien qu’elle pense à autre chose,
sûrement encore à son travail. Alors il part avec son skate, fâché et déçu, et
traverse la rue à toute vitesse. Un camion le percute de plein fouet. Le
pronostic est sombre.
Dans
quatre semaines, s’il n’y a pas d’amélioration, il faudra débrancher le
respirateur de Louis. En rentrant de l’hôpital, désespérée, Thelma trouve un
carnet sous le matelas de son fils. À l’intérieur, il a répertorié toutes les
expériences qu’il aimerait vivre un jour : la liste de ses « merveilles ».
Thelma prend une décision : une par une, ces merveilles, elle va les
accomplir à sa place. Et les lui raconter. Si Louis entend ses aventures, il
verra combien la vie est belle. Peut-être que ça l’aidera à revenir. Mais il n’est
pas si facile de vivre les rêves d’un ado, quand on a presque quarante ans…
Mon
avis
Au moment de la sortie de La vie qui m’attendait, les réseaux
sociaux ont beaucoup parlé du précédent livre de Julien Sandrel La Chambre des merveilles puisqu’il
sortait en poche. Je ne sais pas du tout si le premier est une suite à celui-ci
et je ne veux pas le savoir pour pouvoir le découvrir en temps voulu mais j’ai
tout de suite été très tentée.
Quand je suis allée à
Saint-Maur en poche cette année, j’en ai profité pour acheter et faire
dédicacer ce premier livre sorti en poche. Julien Sandrel est un auteur très
sympa dont je découvre l’écriture avec ce livre. Je ne savais pas de quoi
parlait l’histoire (l’avantage parfois d’avoir une petite mémoire parce qu’en
réalité, j’avais lu la quatrième de couverture mais impossible de m’en souvenir
au moment de le lire), ce qui n’est pas plus mal puisque j’aime partir à l’aventure,
ahah ! Et puis, c’est d’abord la couverture qui m’a attirée.
L’histoire commence de manière
directe et met nos émotions à rude épreuve. En vrai, vous ne voulez pas y
croire mais cela a à peine débuté que vous avez déjà envie de pleurer. Il est
très prenant ce livre, vous vivez toutes les émotions comme si Louis était un
membre de votre famille et comme Thelma, on en vient à culpabiliser de rire ou
même simplement de sourire, d’être heureux en somme.
On s’attache à Thelma et
Louis, c’est indéniable, c’est pour cette raison qu’on espère jusqu’au bout que
l’issue sera favorable mais franchement, je n’ai pas trouvé la fin hyper
concluante, dans le sens où on reste sur notre faim.
Cette histoire, c’est une
vraie leçon de vie, un appel à la vie. On apprend à vivre au jour le jour et à
s’aimer. On apprend plein de choses avec ce livre. Seulement voilà, le (seul) petit
problème qui m’a gêné, c’est que les rêves de Louis ne correspondent pas
forcément à son âge, il est un peu trop jeune pour rêver de certaines choses.
Et puis, j’ai toujours un peu de mal quand on dit « 12 ans, c’est l’adolescence »…
Toutefois, cela n’enlève rien à l’histoire et aux « rires » que nous
procure Thelma en les réalisant. Etonnamment (mais comme quoi on a des
préjugés), je trouve que Julien Sandrel transcrit très bien les pensées d’une
femme. C’est étrange à dire parce que beaucoup d’hommes le font mais je ne sais
pas.. je trouve qu’il y a un petit truc en plus.
C’est une histoire
touchante et pleine d’émotions. On vit ce que vivent nos personnages comme si
on y était, ce qui est encore plus dur par moment. C’est un très beau livre !
Je pense me procurer La vie qui m’attendait
à sa sortie en poche.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire