Cette année et pour la
deuxième fois consécutive, je suis allée au salon Saint-Maur en poche à
Saint-Maur-des-Fossés avec ma maman. J’ai pu y rencontrer un tas d’auteurs que
je rêvais de rencontrer et d’autres que j’avais déjà vu mais dont il me fallait
exprimer mon amour pour certains de leurs livres (il y en avait très peu que je
ne « connaissais » pas donc je leur ai tous déclarés mon amour, ahah ♡)
Le trajet a déjà été un
exploit en lui-même puisque le GPS m’a fait prendre un péage (chose dont je n’ai
pas du tout l’habitude venant de la Picardie profonde), que je me suis trompée
de voie et que j’ai bloqué toute une file de voitures… C’était un moment
mémorable ! Mais tout le monde a été hyper compréhensif. La route continue
et une fois arrivées à destination, deuxième situation compliquée :
trouver une place où se garer.
Après trois tours du pâté
de maison, je finis par trouver une place très loin mais rien ne vaut une bonne
marche… pour découvrir, à pied, qu’une place se libérait tout près de l’entrée.
Cependant, rien de quoi entacher ma bonne humeur.
Au moment d’arriver à l’entrée,
il y a une file assez imposante qui nous fait face alors que ce n’était pas le
cas l’année précédente. Et puis, comme dans tous salons littéraires, dans la
file d’attente, on discute avec les autres, on se fait des potes sur le moment
(et quel plaisir !) où l’on découvre que le salon a subi des intempéries
et qu’il n’a ouvert que depuis une dizaine de minutes… alors que je pensais
avoir plus d’une heure de retard au vu de mes petites complications, donc tout
s’est bien emboîté.
J’adore ce moment où j’entre
dans le salon et je ne sais plus où donner de la tête tant il y a de livres, d’auteurs
et de monde. Je suis perdue mais je suis dans mon monde, je me sens chez moi.
Le premier auteur sur
lequel j’ai posé mon regard et que je voulais absolument rencontrer, c’est
Olivier Norek. J’ai lu Entre deux mondes
pour le rencontrer. J’ai su immédiatement que j’allais aimer son livre et cela
a été au-delà de ce que j’imaginais. Je lui ai donc fait dédicacer en lui
avouant qu’il m’avait bouleversé et j’en ai profité pour prendre Code 93 (et le faire dédicacer aussi).
Ma journée aurait pu s’achever là-dessus, que j’étais déjà comblée.
Comme à chaque salon, je m’étais
fait une liste des auteurs que je voulais rencontrer, mais même si je ne les
rencontre pas tous, d’autres viennent aussi s’ajouter, et là, un d’entre eux est
arrivé de manière… tellement drôle et inattendue ! J’en ris encore quand j’y
pense. Mais je vous en dirais davantage dans la suite de l’article.
Dans la (longue) file d’attente
pour Valérie Perrin, j’ai laissé ma maman pour aller voir Laure Manel que j’avais
rencontré au Salon du Livre de Paris cette année (2019) et comme entre temps, j’avais
lu La Délicatesse du homard, j’ai pu
lui dire que je l’avais beaucoup aimé et lui prendre La Mélancolie du kangourou. Et là, il s’est passé quelque chose d’assez
fou… que l’auteure a sûrement dit pour me faire plaisir… elle a dit m’avoir
reconnu. Même si ce n’est pas vrai, ça m’a ému, j’étais super contente !
Encore une fois, la journée aurait pu s’arrêter ici.
Entre temps, ma mère m’appelle
au téléphone, la file de Valérie Perrin est en train de sérieusement bouger.
Arrivée devant elle, je prends un exemplaire de chacun de ses deux livres, lui
dit tout mon amour pour ses merveilleuses histoires et les lui fais dédicacer.
Je les avais empruntés à la bibliothèque au moment de les découvrir et j’en
avais offert à mon entourage mais n’avais pas mes propres livres parce que j’attendais
une telle occasion (c’était mon grand regret l’année dernière de ne pas l’avoir
rencontrée). Maintenant, je les chéris et ils sont des trésors dans ma
bibliothèque.
J’avais aperçu le nom de
Carène Ponte mais j’ai eu beau tourner et tourner, impossible de la retrouver.
En continuant de chercher, je suis tombée sur le livre Un Manoir en Cornouailles d’Eve Chase que j’avais déjà repéré et
dont la couverture me plaisait ÉNORMÉMENT (j’en avais même fait la demande sur
NetGalley). Ce livre, à chaque fois que je le croisais sur le salon, je m’arrêtai
en disant que s’il me restait un peu d’argent à la fin, je le prendrais
absolument.
Bref, je suis toujours à la
recherche de Carène Ponte quand je finis enfin par la retrouver. J’avais lu Tu as promis que tu vivrais pour moi que
j’avais beaucoup aimé. Etrangement, avant cette lecture, je redoutais un peu de
lire Carène Ponte parce que la romance pure et simple (que je croyais que c’était)
n’est pas forcément mon genre de prédilection… mais j’ai été très agréablement
surprise. Je lui ai alors pris et fait dédicacer Avec des Si et des Peut-être, titre qui me correspond parfaitement.
Avant d’aller manger, nous
recroisons Un Manoir en Cornouailles d’Eve
Chase mais je le repose gentiment mais difficilement.
Un des auteurs que je
voulais absolument voir, c’était Gilles Legardinier, j’avais d’ailleurs pris
mon exemplaire de Demain, j’arrête !
et c’est un des auteurs pour lequel on a le plus attendu (le jeu en vaut la
chandelle) et on a eu droit à une balle anti-stress à l’effigie d’un de ses
livres, ce qui était plutôt cool. Pendant l’attente, je regardais si Julien
Sandrel était revenu sur son stand (et je peux vous dire que non, je l’ai
attendu longtemps avant qu’il ne revienne). Est ensuite arrivée ma rencontre
avec Gilles Legardinier et quel auteur ! Il est incroyable ! Je l’aime
encore plus maintenant que je l’ai rencontré ♡ Demain, j’arrête ! était encore au moment de Saint-Maur en
poche, le seul livre qui m’avait fait rire aux éclats (mais depuis cet été, Mensonge d’une nuit d’été de Charlotte
Marin est le deuxième) et j’ai pu le lui dire. C’est une personne à l’écoute et
de bons conseils.
En partant de Gilles
Legardinier, s’est produit le plus grand hasard de ma vie. Je passais
tranquillement à travers la foule quand tout à coup, mon œil a de nouveau été
attiré par Un Manoir en Cornouailles,
il y avait une pile sur un stand et quelle ne fut pas ma surprise en levant les
yeux de voir le nom d’Eve Chase pour ce livre. Je suis restée là un peu choquée
et me suis retournée vers ma mère en lui criant presque : « T’as vu l’auteure
d’Un Manoir en Cornouailles est ici ?! »
et là, elle m’a simplement répondu « Ben oui, j’avais vu », elle me
prend mon sac de livres et me pousse vers elle, en mode « c’est l’occasion
ou jamais ». Je suis arrivée devant Eve Chase que je ne connaissais pas
visuellement, surprise, je pense même avoir doublé des gens et je vois juste qu’elle
a un traducteur. C’était un des moments les plus gênants de ma vie et en même
temps, super ! Sous le coup de l’émotion, je ne lui ai pas sorti un seul
mot d’anglais, même pas un « hello » ou « goodbye » (une
vraie quiche) et j’ai juste tenté de lui expliquer que la couverture m’avait
totalement charmé parce qu’elle m’évoquait plein de mystères. Vraiment, c’était
un moment wtf !? Je suis repartie comme je suis arrivée, sous le choc.
Mais j’ai une fucking dédicace d’Eve Chase donc je suis trop heureuse !
Mon côté réservé et moi, on s’est senti bien, étrange mais bien.
Je suis ensuite allée
(re)voir Baptiste Beaulieu, je l’avais rencontré au Salon du Livre à Paris
cette même année et avais essayé de lui exprimer tout mon amour pour Toutes les histoires d’amour du monde et
cette fois, je comptais bien prendre La
Ballade de l’enfant gris (ce que j’ai fait) et voulais que ma mère puisse
le rencontrer à son tour, cet auteur si doux.
Entre temps, j’ai vu que
Julien Sandrel avait fait son retour et il a donc été le dernier auteur que je
suis allée voir à Saint-Maur en poche. J’avais beaucoup entendu parler de ses
livres, en particulier de La Chambre des
merveilles donc c’était l’occasion parfaite de le prendre. L’auteur est
super sympa. Et je suis repartie avec une tonne de livres.
Le temps de caisse a été
bien moins important que l’année dernière puisqu’on est reparti plus tôt, ayant
vu tous les auteurs que je voulais voir et n’ayant plus d’argent, ahah !
Ils nous ont aussi donné La Machine à explorer le temps d’H.G. Wells.
Tous les auteurs ont été
adorables et à l’écoute. J’ai encore une fois fait des rencontres dans les
files d’attente et l’atmosphère des salons est vraiment super et bon enfant. Je
suis fan ! C’est un véritable régal de s’y rendre parce que les rencontres
avec les auteurs et d’autres personnes y sont géniales. Encore une fois, on a
craqué notre porte-monnaie mais bon, c’est une des rares occasions de l’année d’en
profiter. Et puis, acheter des livres, c’est toujours une très bonne occasion de
dépenser son argent. Et finalement, il a fait beau, ce qui est encore plus
agréable.
C’est encore un gros coup
de cœur que cette nouvelle édition de Saint-Maur en poche ! Je ne suis qu’amour
pour ce salon et ces auteurs qui donnent de leur temps !
🤍🤍🤍
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