Editions : Albin
Michel
Genre : Roman
épistolaire
Date de sortie : 2014
Nombre
de pages : 162
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
« L’amour relève-t-il d’un processus
chimique ou d’un miracle spirituel ? Existe-t-il un moyen infaillible pour
déclencher la passion, comme l’élixir qui jadis unit Tristan et Iseult ?
Est-on, au contraire, totalement libre d’aimer ? »
Anciens amants, Adam et Louise vivent
désormais à des milliers de kilomètres l’un de l’autre, lui à Paris, elle à
Montréal. Par lettres, tout en évoquant les blessures du passé et en s’avouant
leurs nouvelles aventures, ils se lancent un défi : provoquer l’amour.
Mais ce jeu ne cache-t-il pas un piège ?
Mon
avis
J’ai l’impression que ça
fait une éternité qu’il est dans ma PAL ce livre. Aux alentours de la
Saint-Valentin, je me suis dit que ce serait sympa de lire une histoire d’amour
et comme je n’avais pas lu de livre d’Eric-Emmanuel Schmitt depuis longtemps,
c’était l’occasion. Oui… jusqu’à ce que je comprenne en le commençant qu’il s’agissait
en réalité d’une rupture (je n’avais pas lu la quatrième de couverture).
Bonjour la bonne ambiance ! Ce n’est pas pour autant que je n’ai pas
apprécié ma lecture.
Louise et Adam viennent de
se séparer (ou peut-être, cela remonte-t-il à plusieurs années… ils m’ont mis
le doute à un moment donné), lui est en France, elle est partie au Canada. Il a
toujours été volage et pense qu’on peut aimer une femme tout en allant voir
ailleurs, et elle, elle l’a quitté quand elle a découvert sa perception de la
vie conjugale, différente de la sienne.
Dans cette histoire, l’auteur
mêle amour et philosophie, et à travers ses personnages, cherche à comprendre
et à savoir s'il existe un philtre d’amour ou plutôt une manière de rendre
quelqu’un amoureux de soi-même. Notre couple séparé cherche à en comprendre les
mystères. Toute cette partie-là est philosophique mais j’ai bien aimé la façon
dont nos deux anciens amoureux finissent par inverser les rôles à un moment de
l’histoire : lui veut la récupérer à tout prix (sans forcément changer son
mode de fonctionnement) et elle, veut être indépendante. Sauf que lui finit par
tomber amoureux d’une autre femme et elle use d’un subterfuge vieux comme le
monde pour le récupérer. Ils sont tous les deux très complémentaires.
Au moment où lui tombe
amoureux d’une autre femme, on sent vraiment qu’il n’a jamais connu ça avec
personne d’autre et de ce fait, on a de la peine pour Louise. Quand il finit
par être l’arroseur arrosé, on ne peut même pas en rire puisqu’on a fortement
de la peine pour lui. Je l’imagine très bien avec une tête de chien battu qui
me brise le cœur alors qu’il a tout de même été un gros connard.
J’ai passé un bon moment
avec ce livre. C’était agréable de parler d’amour avec nos deux personnages et
de voir leur vision de la chose (ça me fait rire de l’appeler « la chose »,
peut-être parce que ça fait un moment que je ne l’ai pas connu.. ahah) (moment
racontage de vie). J’ai beaucoup aimé la forme épistolaire pour montrer les
échanges de nos personnages parce que les messages passent aussi par les
non-dits. En effet, l’échange de lettres ne permet pas de tout dire et cela
passe aussi par le silence. C’est encore une belle découverte d’Eric-Emmanuel
Schmitt, c’est un véritable maître. J’apprécie vraiment le fait qu’il s’essaie
à tous les genres, et pour ma part, je trouve qu’il y excelle dans chacun d’entre
eux.
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