Réalisation : François
Desagnat
Genre : Comédie
Année : 2018
Durée :
1h40
Synopsis
Stéphane et Suzanne sont
parents de trois jeunes femmes, le tableau peut sembler idéal mais Stéphane n’a
jamais eu de fils et a toujours rêvé d’en avoir. Pour combler cette
frustration, il s’accapare ses gendres et en tombe plus vite amoureux que ses
filles. Quand Alexia sa fille cadette, décide de quitter Thomas, magnifique rugbyman
et nouvelle idole de son père, pour un jeune médecin qu’il ne supporte pas,
Stéphane va se débattre.
(Allociné)
Mon
analyse
Je crois n’avoir même pas
regardé la bande-annonce avant d’aller le voir dans le cinéma de mon village,
elle est d’ailleurs passée peu de temps avant que le film ne débute. J’avais
surtout un vague intérêt pour Kad Merad mais cela s’arrêtait là. Et après le
visionnage de la b-a, j’en avais un autre pour Guillaume Labbé que je
connaissais de Scènes de ménage (cet
homme est sublime).
Kad Merad joue un père de
famille qui n’a eu que des filles et regrette amèrement de ne pas avoir eu de
garçon au point de soûler ses filles quand elles ramènent un amoureux à la
maison. Seulement, il devient obsessionnel envers ces derniers et les fait fuir
en collant la honte à ses enfants. C’est le speech initial.
Franchement, on est gêné
pour elle mais malheureusement, on ne s’attache pas.. Surtout Alexia, je ne l’ai
pas apprécié, elle m’a soûlé, je l’ai trouvé agaçante et
pas vraiment crédible.. enfin je ne sais pas, ça n’a pas marché avec moi. Je
trouve qu’elle n’a pas de véritables raisons de quitter Thomas et elle le fait
sans classe, et ce qu’elle fait à Bertrand ne l’est pas non plus.
Toujours en termes de
crédibilité, j’ai trouvé que les trois sœurs ne l’étaient pas. Alors, certes, c’est
différent dans chaque famille mais là, on sent que la complicité est fake et je
les ai trouvé un peu fausse les unes envers les autres. Toutefois, j’ai bien aimé Raphaëlle (Chloé Jouannet) la dernière de la famille, elle est un peu
caricaturée dans le sens un peu bobo écolo mais c’est peut-être celle qui ose
le plus dire les choses.
Le rôle de Zabou Breitman,
dans sa provocation et parfois son extravagance, m’a beaucoup fait rire. On apprécie
que la domination se soit inversée entre homme et femme (c’est-à-dire entre
elle et Kad Merad). Quant au rôle de la mère (interprétée par Julie Gayet), il
est quasi inexistant et pourtant, je l’ai bien aimé parce qu’elle sait être là
sans être synonyme d’épouse et mère moralisatrice. Elle est compréhensive pour
ses filles tout en laissant son mari faire ses bêtises et en lui faisant
comprendre qu’il a tort. Au final, tout se « règle » dans l’émotion.
J’ai bien aimé, ce n’est
pas le film de l’année mais on passe un bon moment ! Malheureusement,
beaucoup des bonnes blagues se trouvaient dans la bande-annonce. De plus, le
film aurait dû s’intituler Les Gendres de
ma vie, il lui correspond mieux parce qu’il n’est pas question que d’un
seul. Guillaume Labbé (Thomas) y est sensible sans se montrer lourdaud et j’ai
aussi beaucoup aimé François Deblock (Bertrand), il est l’exact opposé du
premier mais a beaucoup de charme. Il m’a fait craquer. Et puis, depuis Le Doudou, je trouve que Kad Merad ne
fait pas des comédies fabuleuses alors qu’il a une force comique incroyable.
C’est drôle, un peu
émouvant et loufoque par moment. C’était sympa. J’ai bien aimé le côté enfantin
du père. En vérité, il recherche plus un copain qu’un fils. Ce que j’ai aussi
apprécié, c’est qu’on n’est pas dans la caricature de l’homme qui aime le sport
et la femme qui, par exemple, aime faire à manger (c’est un simple exemple). On
en a parlé mais ils ont été au-delà de ça. Même si on ne peut pas échapper à certains clichés sur d'autres éléments.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire