Editions : Pocket
Jeunesse
Genre : Dystopie
Date de sortie : 2016
Nombre
de pages : 464
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Quand
Thomas reprend connaissance, sa mémoire est vide, seul son nom lui est
familier… Il se retrouve entouré d’adolescents dans un lieu étrange, à l’ombre
de murs infranchissables. Quatre portes gigantesques, qui se referment le soir,
ouvrent sur un labyrinthe peuplé de monstres d’acier. Chaque nuit, le plan en
est modifié. Thomas comprend qu’une terrible épreuve les attend tous. Comment
s’échapper par le labyrinthe maudit sans risquer sa vie ? Si seulement il
parvenait à exhumer les sombres secrets enfouis au plus profond de sa mémoire…
Mon
avis
Après avoir regardé les
deux premiers films, j’avais grandement envie de lire la saga L’Épreuve parce que j’avais vraiment
apprécié ces deux adaptations.
Même si la comparaison est
à éviter, Le Labyrinthe me fait penser à deux autres livres : un peu à la Hunger Games de Suzanne Collins où un groupe d’enfants et d’adolescents
doivent se retrouver pour survivre (sans s’entretuer cette fois) et il y a
aussi un petit côté Nil de Lynne
Matson où chaque ado a des capacités particulières pour vivre en communauté et
se retrouvent coincés quelque part sans pouvoir s’échapper (même si il y a une
solution).
L’action démarre tout de
suite par l’arrivée de Thomas dans le Bloc… et il m’énerve un peu. Je sais bien
que l’histoire le veut qu’il faille qu’on ait les pensées de Thomas mais il
pense trop au point de me soûler. Il réfléchit à tout et trop aux mêmes choses…
Je dirais même qu’il m’oppresse (ouais je l’ai dit). Tout en le lisant, je me
dis aussi que le Thomas du film est bien mieux parce qu’il est plus dans l’action
et moins dans la réflexion mais c’est le livre qui veut, c’est normal que l’on
sache ce qu’il pense. Cependant, je suis tout de même rentrée dans le livre quand Thomas a
tenté d’aider Alby et Minho dans le labyrinthe. A partir de ce moment-là, j’ai
commencé à vraiment l’apprécier.
Breeeef ! À l’inverse
de Thomas, c’est la Teresa du livre que je préfère… allez savoir pourquoi mais
la Teresa du film m’agace profondément. En écrivant cette chronique, je me
rends compte que c’est parce que je la trouve louche. Quant à Minho, il était
mon préféré dans le film et cela ne change pas dans le livre. Il est plus
arrogant et très second degré mais je l’adore.
Je vous parlais de Nil de Lynne Matson plus haut et plus j’y
pense et plus ça se ressemble. A cause de la complexité du moyen d’évasion, la
même question se pose à moi : « pourquoi a-t-il fallu attendre tout
ce temps pour que quelqu’un trouve la solution ? » La question m’obnubile…
surtout que pour Le Labyrinthe, ce sont censés être des enfants/ados plutôt
ingénieux… Pour ce qui est de la solution pour sortir du Labyrinthe, je m’attendais
à mieux. Certes, il y a un code et tout mais le moyen de s’échapper était sous
leurs yeux depuis longtemps.
Comme dans Love, Simon et Leah à contretemps de Becky Albertalli, les personnages ont parfois
des réactions que je ne comprends pas… ils ne réagissent pas comme ceux que je
peux lire habituellement ou ce qui se passe dans ma vie.
J’ai beaucoup aimé cette
lecture qui me donne envie de lire la suite pour avoir des réponses à mes
questions. Et puis, c’est un genre de lecture très addictif qui sait
parfaitement ménager le suspense et te faire vouloir encore plus que ce qui t’est
proposé. Maintenant, go lire la suite, ahah !
🌲
Titre original : The
Maze Runner
Réalisation : Wes
Ball
Année : 2014
Durée :
2h
Mon
analyse
Il y a de nombreuses
différences entre le livre et le film, et pour tout vous dire : je préfère
le film. (On commence sur une bonne ambiance, ahah !)
C’est parti pour une petite
comparaison comme on les aime (en tout cas, comme je les aime). On va partir
des plus grosses différences vers les plus petites sans que ce soit exhaustif
bien sûr. C’est parti, let’s go (allons-y les amis, nous allons les trouver, je
sais qu’on peut y arriver…) Si la référence ne vous dit rien, je ne peux rien
faire !
Pour commencer, Thomas
arrive de la même manière que dans le livre mais il ne se souvient pas de son
prénom tout de suite, il faudra attendre un combat avec Gally où il se claque
la tête par terre pour qu’il s’en rappelle. Du coup, ça m’amène vers la bonne
ambiance du Bloc : tous les blocards se moquent honteusement de Thomas à
son arrivée et le maltraite vraiment au lieu de l’aider alors qu’ils ont tous
vécu la même chose. Il vit des humiliations sans raison. Teresa n’arrive pas le
lendemain de sa propre arrivée et ils ne communiquent aucunement par télépathie,
elle dit simplement son nom en arrivant. A l’inverse de Thomas, les autres ne se
comportent pas comme de gros pervers avec elle. En parlant de Thomas, il est
moins faible et encore plus fort dans le film. Il a des visions de ce qu’il s’est
passé avant de se faire volontairement piquer.
Pour ce qui est du lieu, il
n’y a pas de bâtiment construit par les Créateurs mais juste un vulgaire abri
qu’ils ont construit eux-mêmes. Quant au Griffeur, ils ne ressemblent pas
vraiment à la description que je m’en faisais dans le livre, on dirait une
araignée mécanique dégueulasse doublée d’une queue de scorpion.
Les personnages n’ont pas
forcément le même rôle, par exemple, après Alby, ce n’est pas Newt mais Gally
qui paraît être le chef. D’ailleurs, Newt n’a pas du tout la même carrure que
dans le livre. Plusieurs d’entre eux n’ont pas été piqués par des Griffeurs et « ramenés
à la vie » après un remède. De ce fait, Newt ne boite pas (même si on s’en
fout). Il faut un code pour qu’ils puissent s’en sortir mais ce ne sont pas de
mots mais bien des chiffres (ce qui est plus pratique à mon sens) et ils se
servent d’une partie du corps d’un griffeur que Minho et Thomas ont récupéré (d’ailleurs,
ils ne le tuent pas en sautant de la falaise mais par écrasement des parois du
Labyrinthe). Les blocards ne s’évadent donc pas par la falaise et le fameux
champ magnétique. Il n’y a pas de plan du lieu mais une magnifique maquette (ça
me fait rire parce qu’au collège j’avais créé un labyrinthe, plus petit bien
sûr, en allumettes qui ressemblait beaucoup à celui-là. J’avais pleuré parce
que je ne l’avais pas terminé à temps).
Pour ce qui est de la fin,
elle est encore plus différente que le reste : les Griffeurs n’attaquent
pas les Blocards un par un mais tous à la fois. Alby se sacrifie un pour sauver
Chuck. Thomas ne se fait pas attaquer, il prend une griffe d’un Griffeur qu’Alby
a démembré. Les Griffeurs ne se désactivent pas après que le code soit tapé. La
sortie est représentée par une vulgaire porte où il est marqué « Exit ».
Le laboratoire est complètement ravagé quand ils arrivent et ils ont un message
enregistré. La femme ne les pousse pas dans leur dernier retranchement puisqu’elle
se fait passer pour morte. Gally n’est pas manipulé, il est piqué et devient encore
plus fou. D’ailleurs, j’ai trouvé que Gally, parfois, dans ses paroles, on se
demande s’il ne fait pas partie des Créateurs par son envie de rester au milieu
du Labyrinthe sans rien affronter. Pour les autres qui ont survécu, ils partent
en pleine journée (et non en pleine nuit) en hélico (et non en voiture) et sont
emmenés par des gens qui semblent venir de l’armée (et non d’un commando qui
veut les aider). L’image de fin est celle du Labyrinthe mais du coup, cela me
fait me demander si dans le film, il y a plusieurs autres labyrinthes comme
dans le livre.
Pour aller vite, les
scaralames n’existent pas, ceux qui ont été griffé sont bannis puisqu’il n’y a
pas de remède, Thomas a tout de suite les réponses à ses questions alors que ça
met un temps fou dans le livre (mais c’est normal pour économiser du temps), il
n’y a pas de réunion avec simplement les Tocards mais ils sont tous ensemble,
il n’y a pas de ciel artificiel, Teresa a du sérum dans la poche et sauve Alby,
et Minho a menti avec Alby : il n’y avait plus d’espoir depuis un moment
avant l’arrivée de Thomas.
Il faut aussi que je vous
dise que Minho n’est plus le prétentieux du livre et que je l’aime d’autant
plus (lui et sa petite chemisette remontée sur les bras). Et puis, j’adooore
quand ils sont en train de courir (ne me demandez pas pourquoi).
Cette adaptation est
presque un coup de cœur ou en tout cas, une plus grosse préférence comparée au
livre. Elle est dans l’action immédiate et ne perd de temps pour rien ce que je
trouve plutôt cool. Quant à la manière de sortir du Labyrinthe, je la préfère
largement à celle du livre. Je suis fan de Dylan O’Brien soit dit en passant !
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