vendredi 24 août 2018

Le Labyrinthe

Auteur : James Dashner
Editions : Pocket Jeunesse
Genre : Dystopie
Date de sortie : 2016
Nombre de pages : 464

Quatrième de couverture
Quand Thomas reprend connaissance, sa mémoire est vide, seul son nom lui est familier… Il se retrouve entouré d’adolescents dans un lieu étrange, à l’ombre de murs infranchissables. Quatre portes gigantesques, qui se referment le soir, ouvrent sur un labyrinthe peuplé de monstres d’acier. Chaque nuit, le plan en est modifié. Thomas comprend qu’une terrible épreuve les attend tous. Comment s’échapper par le labyrinthe maudit sans risquer sa vie ? Si seulement il parvenait à exhumer les sombres secrets enfouis au plus profond de sa mémoire…
Mon avis


Après avoir regardé les deux premiers films, j’avais grandement envie de lire la saga L’Épreuve parce que j’avais vraiment apprécié ces deux adaptations.

Même si la comparaison est à éviter, Le Labyrinthe me fait penser à deux autres livres : un peu à la Hunger Games de Suzanne Collins où un groupe d’enfants et d’adolescents doivent se retrouver pour survivre (sans s’entretuer cette fois) et il y a aussi un petit côté Nil de Lynne Matson où chaque ado a des capacités particulières pour vivre en communauté et se retrouvent coincés quelque part sans pouvoir s’échapper (même si il y a une solution).

L’action démarre tout de suite par l’arrivée de Thomas dans le Bloc… et il m’énerve un peu. Je sais bien que l’histoire le veut qu’il faille qu’on ait les pensées de Thomas mais il pense trop au point de me soûler. Il réfléchit à tout et trop aux mêmes choses… Je dirais même qu’il m’oppresse (ouais je l’ai dit). Tout en le lisant, je me dis aussi que le Thomas du film est bien mieux parce qu’il est plus dans l’action et moins dans la réflexion mais c’est le livre qui veut, c’est normal que l’on sache ce qu’il pense. Cependant, je suis tout de même rentrée dans le livre quand Thomas a tenté d’aider Alby et Minho dans le labyrinthe. A partir de ce moment-là, j’ai commencé à vraiment l’apprécier.

Breeeef ! À l’inverse de Thomas, c’est la Teresa du livre que je préfère… allez savoir pourquoi mais la Teresa du film m’agace profondément. En écrivant cette chronique, je me rends compte que c’est parce que je la trouve louche. Quant à Minho, il était mon préféré dans le film et cela ne change pas dans le livre. Il est plus arrogant et très second degré mais je l’adore.

Je vous parlais de Nil de Lynne Matson plus haut et plus j’y pense et plus ça se ressemble. A cause de la complexité du moyen d’évasion, la même question se pose à moi : « pourquoi a-t-il fallu attendre tout ce temps pour que quelqu’un trouve la solution ? » La question m’obnubile… surtout que pour Le Labyrinthe, ce sont censés être des enfants/ados plutôt ingénieux… Pour ce qui est de la solution pour sortir du Labyrinthe, je m’attendais à mieux. Certes, il y a un code et tout mais le moyen de s’échapper était sous leurs yeux depuis longtemps.

Comme dans Love, Simon et Leah à contretemps de Becky Albertalli, les personnages ont parfois des réactions que je ne comprends pas… ils ne réagissent pas comme ceux que je peux lire habituellement ou ce qui se passe dans ma vie.


J’ai beaucoup aimé cette lecture qui me donne envie de lire la suite pour avoir des réponses à mes questions. Et puis, c’est un genre de lecture très addictif qui sait parfaitement ménager le suspense et te faire vouloir encore plus que ce qui t’est proposé. Maintenant, go lire la suite, ahah !

🌲

Titre original : The Maze Runner
Réalisation : Wes Ball
Année : 2014
Durée : 2h

Mon analyse

Il y a de nombreuses différences entre le livre et le film, et pour tout vous dire : je préfère le film. (On commence sur une bonne ambiance, ahah !)

C’est parti pour une petite comparaison comme on les aime (en tout cas, comme je les aime). On va partir des plus grosses différences vers les plus petites sans que ce soit exhaustif bien sûr. C’est parti, let’s go (allons-y les amis, nous allons les trouver, je sais qu’on peut y arriver…) Si la référence ne vous dit rien, je ne peux rien faire !

Pour commencer, Thomas arrive de la même manière que dans le livre mais il ne se souvient pas de son prénom tout de suite, il faudra attendre un combat avec Gally où il se claque la tête par terre pour qu’il s’en rappelle. Du coup, ça m’amène vers la bonne ambiance du Bloc : tous les blocards se moquent honteusement de Thomas à son arrivée et le maltraite vraiment au lieu de l’aider alors qu’ils ont tous vécu la même chose. Il vit des humiliations sans raison. Teresa n’arrive pas le lendemain de sa propre arrivée et ils ne communiquent aucunement par télépathie, elle dit simplement son nom en arrivant. A l’inverse de Thomas, les autres ne se comportent pas comme de gros pervers avec elle. En parlant de Thomas, il est moins faible et encore plus fort dans le film. Il a des visions de ce qu’il s’est passé avant de se faire volontairement piquer.

Pour ce qui est du lieu, il n’y a pas de bâtiment construit par les Créateurs mais juste un vulgaire abri qu’ils ont construit eux-mêmes. Quant au Griffeur, ils ne ressemblent pas vraiment à la description que je m’en faisais dans le livre, on dirait une araignée mécanique dégueulasse doublée d’une queue de scorpion.

Les personnages n’ont pas forcément le même rôle, par exemple, après Alby, ce n’est pas Newt mais Gally qui paraît être le chef. D’ailleurs, Newt n’a pas du tout la même carrure que dans le livre. Plusieurs d’entre eux n’ont pas été piqués par des Griffeurs et « ramenés à la vie » après un remède. De ce fait, Newt ne boite pas (même si on s’en fout). Il faut un code pour qu’ils puissent s’en sortir mais ce ne sont pas de mots mais bien des chiffres (ce qui est plus pratique à mon sens) et ils se servent d’une partie du corps d’un griffeur que Minho et Thomas ont récupéré (d’ailleurs, ils ne le tuent pas en sautant de la falaise mais par écrasement des parois du Labyrinthe). Les blocards ne s’évadent donc pas par la falaise et le fameux champ magnétique. Il n’y a pas de plan du lieu mais une magnifique maquette (ça me fait rire parce qu’au collège j’avais créé un labyrinthe, plus petit bien sûr, en allumettes qui ressemblait beaucoup à celui-là. J’avais pleuré parce que je ne l’avais pas terminé à temps).

Pour ce qui est de la fin, elle est encore plus différente que le reste : les Griffeurs n’attaquent pas les Blocards un par un mais tous à la fois. Alby se sacrifie un pour sauver Chuck. Thomas ne se fait pas attaquer, il prend une griffe d’un Griffeur qu’Alby a démembré. Les Griffeurs ne se désactivent pas après que le code soit tapé. La sortie est représentée par une vulgaire porte où il est marqué « Exit ». Le laboratoire est complètement ravagé quand ils arrivent et ils ont un message enregistré. La femme ne les pousse pas dans leur dernier retranchement puisqu’elle se fait passer pour morte. Gally n’est pas manipulé, il est piqué et devient encore plus fou. D’ailleurs, j’ai trouvé que Gally, parfois, dans ses paroles, on se demande s’il ne fait pas partie des Créateurs par son envie de rester au milieu du Labyrinthe sans rien affronter. Pour les autres qui ont survécu, ils partent en pleine journée (et non en pleine nuit) en hélico (et non en voiture) et sont emmenés par des gens qui semblent venir de l’armée (et non d’un commando qui veut les aider). L’image de fin est celle du Labyrinthe mais du coup, cela me fait me demander si dans le film, il y a plusieurs autres labyrinthes comme dans le livre.

Pour aller vite, les scaralames n’existent pas, ceux qui ont été griffé sont bannis puisqu’il n’y a pas de remède, Thomas a tout de suite les réponses à ses questions alors que ça met un temps fou dans le livre (mais c’est normal pour économiser du temps), il n’y a pas de réunion avec simplement les Tocards mais ils sont tous ensemble, il n’y a pas de ciel artificiel, Teresa a du sérum dans la poche et sauve Alby, et Minho a menti avec Alby : il n’y avait plus d’espoir depuis un moment avant l’arrivée de Thomas.

Il faut aussi que je vous dise que Minho n’est plus le prétentieux du livre et que je l’aime d’autant plus (lui et sa petite chemisette remontée sur les bras). Et puis, j’adooore quand ils sont en train de courir (ne me demandez pas pourquoi).


Cette adaptation est presque un coup de cœur ou en tout cas, une plus grosse préférence comparée au livre. Elle est dans l’action immédiate et ne perd de temps pour rien ce que je trouve plutôt cool. Quant à la manière de sortir du Labyrinthe, je la préfère largement à celle du livre. Je suis fan de Dylan O’Brien soit dit en passant !

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