mardi 28 août 2018

Couleurs de l'incendie

Auteur : Pierre Lemaitre
Editions : Albin Michel
Genre : Roman
Date de sortie : 2018
Nombre de pages : 544

Quatrième de couverture
     Février 1927. Le Tout-Paris assiste aux obsèques de Marcel Péricourt. Sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l’empire financier dont elle est l’héritière, mais le destin en décide autrement. Son fils, Paul, d’un geste inattendu et tragique, va placer Madeleine sur le chemin de la ruine et du déclassement.
     Face à l’adversité des hommes, à la cupidité de son époque, à la corruption de son milieu et à l’ambition de son entourage, Madeleine devra déployer des trésors d’intelligence, d’énergie mais aussi de machiavélisme pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d’autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l’incendie qui va ravager l’Europe.
Mon avis

(Merci à la bibliothèque près de chez moi (petit village) d’en avoir fait l’acquisition). En commençant la lecture de Couleurs de l’incendie, j’avais oublié comme j’aimais la plume de Pierre Lemaitre avec ce discours indirect libre qui est moderne et remplie d’humour (et d’ironie). Je suis fan !

Moi qui rechignais un peu à lire la suite d’Au revoir là-haut, je suis tout de suite entraînée par cette nouvelle histoire qui nous amène dans une France en changement (entre 1926 et 1932) à l’aube d’une guerre dévastatrice.

On y retrouve Madeleine Péricourt et son fils à la mort du grand-père, le Grand Marcel Péricourt. L’enterrement ne se passe pas comme prévu et c’est à partir de ce moment que notre histoire commence véritablement. On fait la connaissance de tous les personnages qui viendront rythmer notre récit et on voit dès le début à qui on peut faire confiance ou non, enfin c'est ce que je croyais...

J’ai la vague sensation de me retrouver dans un téléfilm (ou un grand péplum) où différents personnages mettent notre héroïne au plus bas avant qu’elle ne reprenne les choses en main (le contrôle de sa vie) et décide de venger sa famille, tel le phénix qui renaît de ses cendres. Mais je vous en dis déjà trop… Sinon, je peux simplement vous dire : ne vous fiez à personne dans ce livre.

La satisfaction de voir accomplir les méfaits me fait légèrement culpabiliser et finalement, je me dis que ce n’est que de la fiction… Enfin, jusqu’à ce que j’atteigne les dernières pages du livre où l’on apprend que Pierre Lemaitre s’est basé sur des faits réels pour écrire son histoire. Il a vraiment l’art et la manière de les incorporer et de nous surprendre à la fin. Toutefois, beaucoup de références me sont passées à côté parce que je n’étais peut-être pas assez assidu aux cours d’histoire ou que l’on est dans une précision extrême (recherche d’excuses en cours).

Je suis un peu déçue que le personnage d’Albert ne soit pas présent dans cette suite, ni la fameuse gamine qui les a accompagné avec Edouard. En parlant d’Edouard, j’ai envie de pleurer dès qu’ils parlent de lui dans le livre et en repensant au film d’Albert Dupontel, ce n'est même plus la peine de compter sur moi. Je trouve dommage qu’Albert ne soit plus là pour parler d’Edouard et ne nous apporte pas son caractère innocent et un peu niais. Il apporte une dose de fraîcheur que l’on retrouve dans le personnage de Vladi.


C’est un coup de cœur pour cette suite d’Au revoir là-haut. J’ai adoré me fondre à nouveau dans l’écriture de Pierre Lemaitre qui, sans mauvais jeu de mots, est un maitre. Il est génial cet auteur !

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