Editions : Albin
Michel
Genre : Roman
Date de sortie : 2018
Nombre
de pages : 544
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Février 1927. Le Tout-Paris assiste aux
obsèques de Marcel Péricourt. Sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de
l’empire financier dont elle est l’héritière, mais le destin en décide
autrement. Son fils, Paul, d’un geste inattendu et tragique, va placer
Madeleine sur le chemin de la ruine et du déclassement.
Face à l’adversité des hommes, à la
cupidité de son époque, à la corruption de son milieu et à l’ambition de son
entourage, Madeleine devra déployer des trésors d’intelligence, d’énergie mais
aussi de machiavélisme pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d’autant
plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs
de l’incendie qui va ravager l’Europe.
Mon
avis
(Merci à la bibliothèque
près de chez moi (petit village) d’en avoir fait l’acquisition). En commençant
la lecture de Couleurs de l’incendie,
j’avais oublié comme j’aimais la plume de Pierre Lemaitre avec ce discours
indirect libre qui est moderne et remplie d’humour (et d’ironie). Je suis fan !
Moi qui rechignais un peu à
lire la suite d’Au revoir là-haut, je
suis tout de suite entraînée par cette nouvelle histoire qui nous amène dans
une France en changement (entre 1926 et 1932) à l’aube d’une guerre
dévastatrice.
On y retrouve Madeleine
Péricourt et son fils à la mort du grand-père, le Grand Marcel Péricourt. L’enterrement
ne se passe pas comme prévu et c’est à partir de ce moment que notre histoire
commence véritablement. On fait la connaissance de tous les personnages qui viendront rythmer notre récit et on voit dès le début à qui on peut faire confiance ou non, enfin c'est ce que je croyais...
J’ai la vague sensation de
me retrouver dans un téléfilm (ou un grand péplum) où différents personnages
mettent notre héroïne au plus bas avant qu’elle ne reprenne les choses en main
(le contrôle de sa vie) et décide de venger sa famille, tel le phénix qui
renaît de ses cendres. Mais je vous en dis déjà trop… Sinon, je peux simplement vous dire : ne vous fiez à personne dans ce livre.
La satisfaction de voir
accomplir les méfaits me fait légèrement culpabiliser et finalement, je me dis
que ce n’est que de la fiction… Enfin, jusqu’à ce que j’atteigne les dernières
pages du livre où l’on apprend que Pierre Lemaitre s’est basé sur des faits
réels pour écrire son histoire. Il a vraiment l’art et la manière de les
incorporer et de nous surprendre à la fin. Toutefois, beaucoup de références me
sont passées à côté parce que je n’étais peut-être pas assez assidu aux cours d’histoire
ou que l’on est dans une précision extrême (recherche d’excuses en cours).
Je suis un peu déçue que le
personnage d’Albert ne soit pas présent dans cette suite, ni la fameuse gamine
qui les a accompagné avec Edouard. En parlant d’Edouard, j’ai envie de pleurer
dès qu’ils parlent de lui dans le livre et en repensant au film d’Albert
Dupontel, ce n'est même plus la peine de compter sur moi. Je trouve dommage qu’Albert ne soit plus là pour parler d’Edouard et
ne nous apporte pas son caractère innocent et un peu niais. Il apporte une dose
de fraîcheur que l’on retrouve dans le personnage de Vladi.
C’est un coup de cœur pour
cette suite d’Au revoir là-haut. J’ai
adoré me fondre à nouveau dans l’écriture de Pierre Lemaitre qui, sans mauvais
jeu de mots, est un maitre. Il est génial cet auteur !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire