jeudi 11 octobre 2018

Les Prénoms épicènes

Auteure : Amélie Nothomb
Editions : Albin Michel
Genre : Roman, Fiction
Date de sortie : 2018
Nombre de pages : 162

Quatrième de couverture
« La personne qui aime est toujours la plus forte. »
Mon avis

Chaque année, j’attends avec impatience la sortie du nouveau roman d’Amélie Nothomb parce que j’adore cette auteure, son style d’écriture et que je ne suis (quasiment) jamais déçue.

Avec Les Prénoms épicènes, j’ai l’impression d’être dans une histoire inversée de son précédent livre Frappe-toi le cœur, sauf que c’est une fille qui n’est pas aimée de son père (et pas de sa mère) et que celle-ci ne l’aime pas non plus en retour. La similitude est quelque peu venue altérer mon jugement de l’œuvre.

Outre ce fait, j’ai apprécié cette vengeance qui se conjugue à l’histoire d’une vie entière et qui ne détruit pas que la personne intéressée mais TOUS ceux qui sont en contact avec elle. L’idée de base est super mais pas vraiment approfondie… J’ai eu le sentiment qu’Amélie Nothomb aurait pu aller plus loin et rendre ce livre plus unique.

La fin n’est en rien satisfaisante mais paradoxalement on aime terminer sur un « tout est bien qui finit bien » même si pour une fois, on n’a pas d’acquis de conscience.

Parfois, on sent que l’auteure écrit un livre parce qu’elle doit en écrire un et c’est dommage… Je me doute qu’écrire un livre par an, cela ne doit pas être simple mais à force il y a des similitudes et des impressions de mal écriture (comme le sont certains livres de Marc Levy et Guillaume Musso ; ce n’est en rien un jugement mais une simple constatation parce que j’ai lu bon nombre de romans de ces deux auteurs). Je dis juste qu’un livre par an ce n’est pas facile et cela provoque malheureusement des petits soucis d’écriture. D’ailleurs, quelque chose m’a gêné parce qu’elle a eu lieu à plusieurs reprises : certaines phrases semblent malvenues ou plutôt pas écrites par Amélie Nothomb. C’est mon ressenti personnel… mais cela ne m’empêche aucunement de continuer à lire et d’apprécier toujours autant une Amélie Nothomb qui sait me surprendre (et me donner envie de boire du champagne).


J’ai aimé cette lecture, certes, elle reprend le même schéma que Frappe-toi le cœur à la différence que c’est le père qui ne « supporte » pas sa fille mais c’est surtout l’histoire de la vengeance ratée d’une vie qui n’aura été bénéfique à personne. Pourquoi gâcher son existence à tant de haine alors qu’on est si peu de choses ? Ce n’est pas le meilleur roman d’Amélie Nothomb mais il n’en reste pas moins agréable à lire.

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