jeudi 31 mai 2018

Harry Potter et l'Ordre du Phénix

Auteure : J.K. Rowling
Editions : Gallimard Jeunesse
Genre : Fantastique
Date de sortie : décembre 2003
Nombre de pages : 984

Quatrième de couverture
A quinze ans, Harry s’apprête à entrer en cinquième année à Poudlard. Et s’il est heureux de retrouver le monde des sorciers, il n’a jamais été aussi anxieux. L’adolescence, la perspective des examens importants en fin d’année et ces étranges cauchemars… Car Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom est de retour et, plus que jamais, Harry sent peser sur lui une terrible menace. Une menace que le ministère de la Magie ne semble pas prendre au sérieux, contrairement à Dumbledore. Poudlard devient alors le terrain d’une véritable lutte de pouvoir. La résistance s’organise autour de Harry qui va devoir compter sur le courage et la fidélité de ses amis de toujours…
Mon avis


Pour cette cinquième relecture que nous faisons avec Perle (@bookmeaway), elle m’a encore largement devancé dans ce livre, ahah. J’ai mis quasiment un mois à le lire, j’ai pris mon temps puis je me suis empressée en dévorant chaque page avec une folle avidité mais j’ai dégusté chaque détail de ce tome que je trouve très très fort.

Je me retrouve un peu (beaucoup) en Harry dans ce tome par sa colère et sa solitude qui me fend le cœur. On redoute certains passages mais une fois passés, on a encore plus envie de connaître la suite. Je trouve ce tome bien plus psychologique que les autres ou du moins, ceux qui le précèdent. Si vous saviez comme j’ai été frustrée et énervée face à toute cette injustice à laquelle Harry et ses camarades doivent faire face. J’emploie le pronom « je » mais il est CERTAIN que beaucoup de lecteurs ont ressenti la même chose (levez la main s’il vous plaît !?) Le sentiment d'oppression disparaît en même temps que Harry va mieux.

L’Ordre du Phénix est un tome rempli d’émotions et de sentiments contradictoires. En parlant de l’Ordre du Phénix en lui-même, je suis fan du fait d’ « assister » à certaines réunions où nos héros peuvent côtoyer des membres et que nous, lecteurs, puissions les découvrir davantage (comme Maugrey Fol Œil ou Lupin). J’adore ce genre de descriptions. Les détails, c’est ma vie, ahah ! Il y a plein de petites choses que les films n’ont pas et c’est bien dommage parce que c’est typiquement des scènes que j’ai envie de voir, et je ne pense pas être la seule.

Bizarrement, je le trouve plus complet que les autres parce qu’on connaît TOUS LES DÉTAILS d’une semaine de cours, tout le poids des cours, des exams, des profs, des relous qui ont un tant soit peu de pouvoir (comme Ombrage), être incompris, etc… bref la vie normale quoi. Et on a l’impression de tout prendre sur nos épaules comme Harry, c’est un sentiment très étrange.

Toutefois, quand la lumière se fait, c’est un soulagement et une tristesse immense apparaît après vous savez quoi, mais pas autant que celle ressentie à la fin du tome précédent (sans que je sache pourquoi). Et là, une tonne de réponses nous tombe dessus même certaines dont on ne s’était pas posé la question, c’est le genre de passages que j’adore – quand la lumière se fait.

C’est un coup de cœur auquel je ne m’attendais pas forcément parce je ne garde pas de ce tome un souvenir de préférence mais maintenant, JE L’ADORE ! Il prend aux tripes, énerve profondément ou plutôt frustre comme il n’est pas permis et donne envie de crier (BEAUCOUP). Tous ces sentiments et bien d’autres font la force de ce livre qui est différent des autres parce qu’on a bien l’impression de se retrouver dans la tête de Harry (de la même manière que lui se retrouve dans celle de Voldy).




Titre original : Harry Potter and the Order of Phoenix
Réalisation : David Yates
Année : 2007
Durée : 2h22

Mon analyse

À partir de La Coupe de Feu, les adaptations divergent bien plus de l’œuvre originelle et de ce fait, on perd beaucoup d’éléments. Plein de choses qui nous font aimer davantage cette fabuleuse saga. Dans celle de L’Ordre du Phénix, on perd de gros détails, certes, mais l’idée générale reste bien présente.

Toutefois, une comparaison n’aurait pas lieu d’être si on ne parlait pas des différences donc c’est parti !

Dans le film, Harry est beaucoup plus seul que dans le livre mais pourtant, je trouve que sa peine n’est pas la même. C’est assez paradoxal. Alors que vous prenez la peine et la détresse de Harry en pleine face au point de vous sentir oppresser, ici, ce n’est pas complètement le cas. D’ailleurs, je trouve dommage que le moment où Ginny dit à Harry qu’elle le comprend car elle a, elle-même, été possédée par Voldemort ne soit pas dans le film. Elle est à la fois touchante et juste, et Harry réalise encore plus qu’il n’est pas seul, ni le seul. La scène où notre héros crie à Dumbledore « REGARDEZ-MOI » est tellement forte, c’est un appel au secours et en même temps, Voldemort qui prend le contrôle. Elle me donne toujours des frissons et j’aime la regarder en boucle parce qu’elle me fait admirer encore plus le talent de Daniel Radcliffe. Mais, cette scène n’a pas lieu dans le livre ; Dumbledore ne regarde Harry et ne lui parle que vraiment à la toute fin. En parlant de Dumby, la scène où il s’échappe de son bureau est GÉNIALE ! Pour ce qui est du départ, les jumeaux Weasley n’ont pas à se plaindre. Leur départ est tout aussi spectaculaire que dans le livre mais ils ne dérangent pas les élèves pendant leurs examens. En plus, on n’assiste pas à la totalité des BUSES ni à l’emploi du temps surchargé des élèves, la preuve : Harry a le temps de réfléchir alors qu’il ne l’a presque plus dans le livre.

D’autres personnages sont moins présents ou ont été totalement enlevés de l’œuvre. Ainsi, on ne croise pas régulièrement Dobby. Comme dans le film précédent, quand il a une idée pour aider Harry, c’est Neville qui le remplace – la Branchiflore et la Salle sur Demande. Faisons une transition sur les elfes de maison tant qu’on y est avec Kreattur qui ne trahit pas Sirius en allant chez les Malefoy dans le film. En ce qui concerne Sirius, il est moins présent ainsi que sa souffrance d’être seul dans la maison de son enfance. Pour montrer (peut-être) la solitude de Harry, on ne le voit pas sortir avec Cho à Pré-au-lard et le jeune homme est plus dans l’idée de l’A.D. En parlant de Cho, c’est elle qui dénonce les autres sous les effets du Veritaserum et non sa meilleure amie qui dénonce tout le monde par méchanceté et méfiance. (Du coup, le principe du Gallion ensorcelé n’existe pas). Harry semble en profiter pour rompre alors qu’elle lui tape vraiment des crises de jalousie dans le livre.

Parlons maintenant de Graup, le demi-frère de Hagrid qui a un petit côté « mignon » et « innocent » qu’il n’a pas dans le livre. Il est bien moins évolué et ne s’inquiète pas pour Hagrid, ce qui signifie qu’il commence à éprouver des sentiments.

Touuut le passage à l’Hôpital Ste Mangouste n’a pas lieu donc pas de retrouvailles avec Gilderoy Lockhart qui a perdu la mémoire ni la découverte des parents de Neville (et de sa grand-mère), ni la nuit d’angoisse pour savoir si Arthur s’en est sorti et ni l’ « accusation » muette des Weasley vis-à-vis de Harry.

Pour ce qui est des évènements au Département des Mystères, ils sont aussi différents puisque tous ceux qui accompagnent Harry ne sont pas rapidement neutralisés et se défendent même fort bien jusqu’à l’arrivée des Aurors. ET QUELLE ARRIVÉE ! J’adoooore cette scène, ils ont un tel charisme.

Pour aller vite, Hermione et Ron ne deviennent pas préfets (alors que c’est hyper important), ce dernier ne devient pas Gardien au Quidditch et Harry n’est pas renvoyé à vie de son poste d’attrapeur, on n’assiste pas à autant de cours et Firenze ne vient pas donner des cours à la place de Trelawney. Il y a d'autres différences bien évidemment mais ce sont celles qui me viennent le plus à l'esprit.

Pour finir, je voudrais vous parler de quelque chose qui n’a rien à voir avec la comparaison. Il s’agit du jeu d’acteur d’Emma Watson dans ce film. Je l’adore mais son jeu me sort parfois par les trous de nez. Je trouve qu’elle est trop dans l’exagération sans que ce soit utile ou qu’elle surjoue des scènes qui auraient pu être plus naturelles. Mais ce n’est que mon avis.

On apprend bien plus de choses dans le livre mais l’adaptation n’en reste pas moins géniale. Et j'ajouterai juste : vous n’aimez pas Ombrage dans le film ? Dites-vous qu’elle est encore plus odieuse dans le livre, oui c’est possible !

2 commentaires:

  1. L'actrice qui fait Ombrage est vraiment géniale ! Par contre je suis plus mitigée sur le film (mais moins que sur le film six que je trouve vraiment pas terrible).
    J'adorerais relire la saga un jour.

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    1. Oui, on aime la détester :D Bizarrement, je ne me souviens plus trop du 6 que ce soit en livre ou en film (mis à part la fin) mais je suis en train de le relire donc on va voir ;)
      Je te conseille vraiment de la relire, je suis sûre que tu seras surprise !

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