La Cité Saturne - Tome 5

Auteure : Hisae Iwaoka

Editions : Kana

Genre : Manga, Seinen

Date de sortie : 2010

Nombre de pages : 192

Quatrième de couverture

En l'absence de monsieur Jin, Mitsu supervise le travail des autres employés. Mais ces derniers n’ont pas l’air d'être aussi motivés que lui : ils bâclent leur travail et se moquent de lui lorsqu’il ose leur faire des reproches. Déçu, mais toujours aussi déterminé, Mitsu décide de continuer son travail tout seul. Tout à coup, il perd l’équilibre et tombe dans le vide. Sa vie ne tient plus qu’à un fil… Est-ce que quelqu’un va remarquer son absence et venir le sauver ?

Mon avis

J’essaie vraiment de ne pas faire ressembler toutes mes chroniques de ce manga mais plus ça va plus ça devient compliqué. J’ai une meilleure image du dernier tome. Mais je vous l’avais dit dans les premières chroniques, si ce n’est la première, je me lance le défi alors que tout se mélange dans ma tête.

Je me souviens qu’à ce stade de l’histoire du manga, le stress augmente pour nous lecteurs parce que Mitsu a décidé d’accepter la proposition de se rendre sur Terre. Nous, on est un peu angoissé mais lui, Mitsu, je le trouve étrangement calme… ou alors il n’en a pas réellement conscience. Ça a toujours été un personnage relativement calme, malgré quelques moments drôles où il semble « péter » un câble mais là, il l’est d’autant plus. Les personnages autour de lui le sont moins, l’effervescence commence à monter.

On retrouve certains personnages du début qui n’avaient fait qu’une brève apparition, c’est comme dans le dernier épisode d’une série où, pour nous rappeler la nostalgie de l’instant, on nous rappelle certains moments ou certains personnages. On sent que, finalement, ça va être dur de quitter cette histoire, cet univers, ces personnages (surtout Mitsu ou Monsieur Jin). Ce sont les derniers instants à nettoyer les vitres. Les relations évoluent et on apprécie d’y assister. Mitsu obtient de plus en plus de responsabilités mais il semble toujours être le petit garçon qu'à ses débuts.

J’ai encore un petit peu de mal à distinguer certains personnages et ce jusqu’à la fin (surtout dans la confusion) mais cela ne m’empêche pas de les aimer et de m’y être attachée aussi (oui oui je parle bien des dessins).

Je ne l’aurais pas pensé au début mais je me suis attachée à tout, cette histoire va me manquer. Plus la fin est proche et plus je vais me sentir attristée. Il est d’une douceur infinie ce manga, d’une pureté et d’une poésie !