Editions : Cherche
midi
Genre : Roman
français
Date de sortie : 2019
Nombre
de pages : 268
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Grandir,
pardonner et manger des pâtes.
« J’ai
peur du chiffre quatre. C’est une superstition très répandue en Asie. Le rêve !
Enfin des gens qui me comprennent ! Je devrais peut-être déménager…
-Vous
avez beaucoup d’autres phobies ?
-Vous
avez combien d’années devant vous ? »
Anna
a peur – de la foule, du bruit, de rouler sur l’autoroute, ou encore des pommes
de terre qui ont germé… Et elle est enceinte de son deuxième enfant. Pour
affronter cette nouvelle grossesse, elle décide d’aller voir une psy.
Au
fil des séances, Anna livre avec beaucoup d’humour des morceaux de vie.
L’occasion
aussi, pour elle, de replonger dans le pays de son enfance, l’Italie, auquel
elle a été arrachée petite ainsi qu’à sa nonna chérie. C’est toute son histoire
familiale qui se réécrit alors sous nos yeux…
À
quel point l’enfance détermine-t-elle une vie d’adulte ? Peut-on pardonner
l’impardonnable ? Comment dépasser ses peurs pour avancer vers un avenir
meilleur ?
Mon
avis
Plus gros coup de cœur de
2019 ! (je vous le dis direct parce que ce livre est tout simplement
génial). Pour être tout à fait honnête, une amie m’a prêté ce livre mais je l’ai
commencé sans grande conviction, je ne m’attendais absolument pas à rire, à me
reconnaître dans beaucoup de situations ou dans le comportement de l’héroïne
(surtout pour ce qui est du stress et de l’hypocondrie) et d’être ému… et de
vivre plein de choses en un seul roman.
Ce livre n’est pas « censé »
raconter la vie de l’auteure puisque notre héroïne s’appelle Anna (et qu’elle
nous le précise à un moment donné, me semble-t-il) mais on sent fortement qu’il
le fait quand même parce qu’il y a des choses étrangement similaires mais c’est
ce qui nous fait aimer davantage ce livre parce qu’il a une grosse part de
vérité.
J’ai adoré la relation
entre Anna et sa psychologue, au final, elle devient profonde, il n’est plus
vraiment question de relation professionnelle à patiente, c’est plus que cela,
et on apprécie aussi de la voir évoluer cette relation parce que la répartie d’Anna
face à sa psy est juste géniale. Pour ce qui est d’Anna et ses parents, on se
rend compte (même si ce n’est un secret pour personne) que dans toutes les
familles, c’est compliqué (c’est à se demander pourquoi !?) On se retrouve
dans certaines situations.
C’est un livre drôle,
touchant, plein de sensibilité (voire d’hypersensibilité) qui donne envie de
parler italien et de parler avec les mains. En nous faisant entrer dans ce
livre, Serena Giuliano nous donne aussi l’impression d’entrer dans une partie
de sa vie, on se sent plus proche d’elle. Et puis, sa plume (fluide) elle-même
nous fait l’aimer davantage. Quand on finit ce livre, on est envahi d’un sentiment
de bien-être. On voyage entre la France et l’Italie, et c’est un régal !
COUP DE CŒUR immédiat !
Je l’ai quasiment lu d’une traite ! C’est tout un cheminement. Serena
Giuliano est une belle découverte ! J’attends désespérément la sortie en poche de ce livre pour le faire
découvrir et lire à mes proches, et pour le faire dédicacer par son auteure que
j’adore (suivez-la sur Instagram, elle et Virginie Grimaldi son géniales).
Vivement le 5 mars pour la sortie en poche ! (Je fais genre mais en vrai,
je suis hyper excitée !) Je ne peux que vous conseiller de lire cette
histoire !
« L’autre jour, j’étais persuadée d’avoir un mélanome. Un grain de beauté étrange était tout à coup apparu sur mon bras. C’est lorsqu’il a séché et qu’il est tombé, parce qu’il n’était en fait qu’un bout de chocolat, que j’ai réalisé que j’étais une miraculée. »
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