vendredi 21 février 2020

Autre-Monde, tome 2 : Malronce

Auteur : Maxime Chattam
Editions : Le Livre de Poche
Genre : Fantastique
Date de sortie : 2013
Nombre de pages : 480

Quatrième de couverture
Imaginez un monde où la nature a repris le pouvoir, où les adultes sont redevenus sauvages et les enfants se sont assemblés en bandes pour survivre, où chaque promenade est une expédition, chaque jour passé, un exploit. Un monde recouvert par un océan de forêts, peuplé de créatures fabuleuses, traversé de courants étranges, d’énergies nouvelles. Un monde nouveau où trois adolescents tentent de déjouer les pièges d’une mystérieuse reine, qui a juré leur perte : Malronce.
Oubliez tout ce que vous savez…
pénétrez dans Autre-Monde.
Mon avis

Après avoir beaucoup aimé le premier tome d’Autre-Monde, L’Alliance des Trois, je me suis plongée dans ce tome 2 avec beaucoup de questions dont j’attendais des réponses, et en terme de réponses, j’en ai eu pas mal, sauf que… laissons un peu de suspens (bon il est claqué au sol ce suspens par contre, mouhahaha), je vous en parle juste après.

On retrouve nos trois héros Matt, Ambre et Tobias, l’« Alliance des Trois » avec bien du plaisir, ils sont en route pour avoir eux-mêmes des réponses à leurs questions mais aussi pour que Matt ne mette pas en danger plus de monde après avoir appris que le Raupéroden est à ses trousses. Ils sont accompagnés de Plume (ce gros chien que j’aime follement), plus ou moins en sécurité qu’ils ne l’étaient sur l’île Carmichael mais on aime ces moments où ils se déplacent à quatre. Dans un premier temps, on a les « bons côtés » de la série The Walking Dead où ils se déplacent sans savoir ce qui les attend et où les « méchants » adultes peuvent surgir à chaque coin de rue tels des zombies.

Et puis, une fois entrés dans la forêt, ça ne va plus du tout, on se sent oppressés avec un besoin grandissant d’une bonne goulée d’air (et de lumière). En plus, Plume… j’ai du mal quand les animaux souffrent, même dans des œuvres fictionnelles. Maiiis… je n’en dis pas plus. Le pire moment (parce que je le vis quasiment comme un seul moment), c’est quand ils entrent dans le village des Cyniks (et qu’ils retrouvent Colin). Tout ce qu’on y apprend sur les enfants enlevés m’a donné un profond sentiment de malaise dont je n’ai pas réussi à me départir de toute la fin de ma lecture (voilà où je voulais en venir après mon « sauf que… »). Cette gêne, ce malaise ont réellement gâchés ma lecture de ce deuxième tome. Je sais bien qu’il doit en être ainsi, mais la perte d’innocence de ces gosses m’a fait comme un choc. Quand ils sortent de tout cela et retournent dans la forêt, on se sent mieux mais cela ne dure qu’un temps au vu des évènements qui nous laissent sur un gros suspens.

Malgré tout, je n’abandonne pas cette saga, je compte bien lire la suite dans l’espoir que l’atmosphère change un peu et que j’oublie ce sentiment de malaise. J’espère aussi que ce qui s’est passé ne s’est pas réellement produit mais il ne faut pas se faire de grosses illusions… Il tient quand même bien en haleine ce tome, même s’il est malaisant. Maxime Chattam m’épate par son univers.


J’ai bien aimé ce deuxième tome d’une manière générale, mais c’est vrai qu’à partir de la forêt, il m’a vraiment angoissé, c’était comme regarder un épisode de The Walking Dead sans le « plaisir » que l’on a à se faire peur, là c’est juste l’angoisse. Pour ce qui est de la suite, sur les enfants-esclaves, j’ai juste trouvé ça malaisant. Si je m’étais écoutée, j’aurais tout de suite arrêté ma lecture (c’est peut-être pour cette raison que je l’ai fait durer). Heureusement que je ne l’ai pas fait parce que j’ai eu certaines réponses et qu’il est prenant, finalement, ce bouquin.

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