Editions : Rageot
Genre : Fantasy,
Jeunesse, Steampunk
Date de sortie : 2019
Nombre
de pages : 480
Résumé
Résumé
Grise
et Cyrus sont élèves à la prestigieuse Académie des Sciences Occultes et Mécaniques
de Celumbre. Une nuit, l’apprentie mécanicienne et le jeune mage échappent de
justesse à un enlèvement. Alors qu’ils se détestent, ils doivent fuir ensemble
et chercher refuge dans les Rets, sinistre quartier aux mains des voleurs et
des assassins. S’ils veulent survivre, les deux adolescents n’ont d’autre choix
que de faire alliance…
Mon
avis
J’ai tout de suite été sous
le charme de la couverture d’Engrenages
et Sortilèges, elle est intrigante tout en représentant parfaitement les
deux thèmes du titre : la magie et la mécanique. Par contre, je ne
connaissais pas du tout son auteur qui a su m’embarquer à merveille dans sa
folle aventure. Merci aux éditions Rageot et à NetGalley France de m’avoir
donné la chance d’y participer.
Je ne m’étais pas trop
intéressée à la quatrième de couverture et ai laissé la magnifique couverture
faire son œuvre. Je me suis laissée surprendre par cette histoire qui n’était
pas du tout ce à quoi je m’attendais, à chaque fois, c’était la surprise, dans
le sens, ils ne faisaient pas ce que j’imaginais ou les évènements ne se
déroulaient pas comme je l’escomptais et ça fait du bien.
Je suis toujours fascinée
par les auteurs qui réinventent ou inventent (tout simplement) un monde. Soit
ils s’inspirent de notre monde de départ (comme la dystopie), soit ils partent
totalement de zéro. C’est le cas pour Adrien Tomas et je suis épatée. Il nous
fait découvrir de nouvelles choses, j’adore ça ! Je ne lis pas vraiment de
fantasy habituellement mais le côté steampunk de l’œuvre m’a réellement fait
adorer l’histoire. Cela ajoute une touche différente à mes lectures
habituelles. J’ai beaucoup apprécié le style d’Adrien Tomas et espère lire d’autres
de ses œuvres.
Dès les premiers instants,
j’ai l’impression de me retrouver dans Harry
Potter à Poudlard, ce que j’ai adoré, d’autant plus qu’on ressent cette
influence sans que ce soit du copié-collé. Enfin, je dis ça mais c’est mon
ressenti personnel. De plus, tout au long de l’histoire, je m’attendais à une
suite mais cette fin est parfaite pour le court de l’histoire et pour nos personnages.
Le point qui m’a le plus « soûlé »,
c’est que nos deux héros Grise et Cyrus sont beaucoup trop complaisants l’un envers
l’autre… Dès qu’ils s’opposent, il faut à tout prix qu’ils s’excusent et se
fassent des compliments. Ils sont TROP mielleux. C’est le genre de choses qui m’agace
un petit peu (et ça me fait lever les yeux au ciel, ahah). D’ailleurs, j’ai eu
un peu de difficulté avec Cyrus au début, on veut le faire passer pour un
gentil mais à la base, c’est juste un garçon riche et plein d’arrogance. Cependant, on finit par changer d'avis bien naturellement.
Ce fut une très bonne
lecture ! Les personnages sont vraiment attachants, même ceux censés être
les plus « méchants » (enfin je ne parle pas de tout le monde…) et qu’ils
soient humains ou non, on apprécie fortement leur compagnie. Qui ne rêverait
pas d’avoir Quint dans sa vie (un chat « familier » qui parle et qui
est étroitement lié à vous) ? Ou un petit robot qui volète autour de vous
en récitant des citations selon vos humeurs ? Personnellement, je
préférerais le premier mais le second me conviendrait tout aussi bien. Quant à
Albrecht, il débarque tel le chevalier servant qu’il est et explose son
auditoire par un discours comme j’en aime à lire dans les livres, ceux qui
cassent tout, qui sont terriblement badass. On aimerait tous avoir son bagou. Bref, on passe un excellent moment et j'espère retrouver ces personnages un jour dans une autre oeuvre.
« La magie noire n’existe pas, mon garçon. Pas plus que la blanche, bleue, rouge, à pois ou à carreaux ! La magie est la magie, point final. »
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