Auteur : Anthony
Bruno
Editions : Pocket
Genre : Thriller
Date de sortie : 1996
Nombre
de pages : 256
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
L’inspecteur
Somerset est, à sept jours de la retraite, un vieux flic blasé. Obligé de
former son amitieux remplaçant, Somerset fait équipe avec le jeune inspecteur
David Mills. Tous deux arrivent sous une pluie battante dans un lieu où un
crime machiavélique vient d’être commis. En effet, un criminel anonyme a décidé
de commettre sept meurtres basés sur les sept péchés capitaux énoncés dans la
Bible : la gourmandise, l’avarice, la paresse, l’orgueil, la luxure, l’envie
et la colère.
Tandis
que Somerset et Mills remontent la piste du serial killer, ils plongent dans l’univers
de plus en plus malsain de ce criminel astucieux et méticuleux, qui se fait
appeler John Doe.
À
la découverte de chaque meurtre, et de chaque indice laissé volontairement par le
tueur, les inspecteurs reconstituent le puzzle…
Mon
avis
J’ai beaucoup aimé cette
lecture, quoi que traumatisante, c’est un coup de cœur. On apprend beaucoup de
choses surtout sur la psychologie des deux inspecteurs et sur certains détails
visuels des meurtres décrits ici plus précisément.
Seven a
été le dernier livre lu de mon année 2017. C’est une transcription du célèbre
film de David Fincher mais je trouvais intéressant de peut-être pouvoir connaître
des éléments (à propos des personnages ou du tueur) qui m’étaient complètement
passés à côté.
Même si j’ai déjà vu le
film au moment de lire le livre, j’appréhende un peu de lire certaines scènes,
surtout celles qui concernent les meurtres et la manière dont le tueur a été
pervers.
En parlant du tueur en
série, malgré les atrocités qu’il commet, c’est un « génie » dans
l’art de faire souffrir ses victimes mais surtout de laisser des indices. Par
contre, (et ça, je ne m’en souvenais pas vu que j’ai vu le film il y a un bout
de temps maintenant), il me semblait que toutes les victimes étaient reliées
entre elles ; par exemple, qu’elles s’étaient toutes croisées à un moment
de leur vie… mais ce n’est pas le cas, du coup, j’en sors avec une légère
amertume.
On est face à un vieux flic
et à un jeune flic qui vont tous les deux faire un nouveau pas dans leur vie
respective, et c’est aussi l’histoire d’un psychopathe qui ne supporte plus la
société actuelle mais au lieu de le penser comme tout le monde (dans le sens de
la folie de la société hein, pas pour ses meurtres), il décide de passer à l’acte.
Trois personnages avec trois psychologies et vécus différents qui finissent par
se laisser guider à un moment donné par un péché et parviennent à s’en sortir
ou non.
Je pourrais dire que chaque
détail a son importance mais ce n’est pas le cas… par moment, certains éléments
ne servent à rien et n’apportent rien à l’histoire (comme par exemple, le fait
que John Doe ait fait manger des bouts de sol à sa première victime). C’est
dommage parce que cela aurait renforcé le côté génial de l’œuvre parce que,
partir sur les sept péchés capitaux, c’est une excellente idée de départ.
C’était génial de
redécouvrir le film incroyable de David Fincher mais après re-visionnage du
film, quelques petites choses sont différentes du livre, ce qui me paraît bizarre
puisque c’est une retranscription.
➆
Titre original : Seven
Réalisation : David
Fincher
Année : 1995
Durée :
2h08
Mon
analyse
J’ai profité du fait que le
film passe à la télévision pour pouvoir le visionner une seconde fois en ce
début d’année et malgré un léger endormissement de ma part quand ils arrivent
tous dans le désert, j’ai encore une fois été subjuguée par l’idée de génie de
David Fincher.
Ce film nous offre tout de
même (reconnaissons-le!) une belle brochette d’acteurs que sont Brad Pitt, Morgan Freeman, Gwyneth Paltrow et K. S.
(si vous ne l’avez pas vu, je vous mets juste les initiales pour ne pas gâcher
le suspense) et David Fincher à la réalisation (Fight Club, Panic Room, Gone Girl…). On se dit que tout cela
sent très bon !
Après avoir lu le livre d’Anthony
Bruno qui est une transcription du film de Monsieur Fincher (comme je le dis
plus haut), j’ai été étonnée que certains éléments soient différents du film
alors qu’il devrait venir compléter le film comme le font tant d’autres
détails. Ainsi, Somerset n’a pas été marié deux fois, n’a pas visité sa future
maison à la campagne, n’a pas gardé un bout de papier peint… Ce sont des petits
détails qui auraient pu rendre le personnage de Somerset encore plus « attachant »
dans le film. Toutefois, cela ne vient pas gêner l’intrigue principale. Il en
va de même pour le Lieutenant Mills, en effet, ce personnage n’a pas le même
vécu dans le livre et dans le film. Dans le roman d’Anthony Bruno, Mills
culpabilise que son ancien collègue se soit retrouvé par tétraplégique par « sa
faute » comme il le croit et ce détail le rend encore plus « appréciable »,
c’est-à-dire qu’il n’est plus perçu comme le petit prétentieux qui débarque de
sa campagne.
Le scénario est un coup de
génie. Le meurtrier est un tueur en série qui, malgré de TRÈS GROS PROBLÈMES
PSYCHOLOGIQUES, est très ingénieux dans sa manière d’opérer, tout est prévu au
jour près. D’ailleurs, à la différence du film, le livre nous explique que l’Inspecteur
Somerset est subjugué par les carnets « intimes » de John Doe, c’est-à-dire
qu’il n’admet pas ses actes bien évidemment mais il est d’accord avec certaines
de ses pensées, surtout en ce qui concerne le fait qu’il ne supporte plus la
folie contemporaine de New-York et des gens qui sont devenus si insipides.
Ce film est génial !
Je vous conseille vivement de le regarder sauf si vous êtes vraiment trop
jeunes et que vous êtes en train de manger. Et puis, Brad Pitt jeune, ce n’est que pour
le plaisir des yeux !
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