vendredi 19 janvier 2018

Seven

Auteur : Anthony Bruno
Editions : Pocket
Genre : Thriller
Date de sortie : 1996
Nombre de pages : 256

Quatrième de couverture
L’inspecteur Somerset est, à sept jours de la retraite, un vieux flic blasé. Obligé de former son amitieux remplaçant, Somerset fait équipe avec le jeune inspecteur David Mills. Tous deux arrivent sous une pluie battante dans un lieu où un crime machiavélique vient d’être commis. En effet, un criminel anonyme a décidé de commettre sept meurtres basés sur les sept péchés capitaux énoncés dans la Bible : la gourmandise, l’avarice, la paresse, l’orgueil, la luxure, l’envie et la colère.
Tandis que Somerset et Mills remontent la piste du serial killer, ils plongent dans l’univers de plus en plus malsain de ce criminel astucieux et méticuleux, qui se fait appeler John Doe.
À la découverte de chaque meurtre, et de chaque indice laissé volontairement par le tueur, les inspecteurs reconstituent le puzzle…
Mon avis


Seven a été le dernier livre lu de mon année 2017. C’est une transcription du célèbre film de David Fincher mais je trouvais intéressant de peut-être pouvoir connaître des éléments (à propos des personnages ou du tueur) qui m’étaient complètement passés à côté.

Même si j’ai déjà vu le film au moment de lire le livre, j’appréhende un peu de lire certaines scènes, surtout celles qui concernent les meurtres et la manière dont le tueur a été pervers.


En parlant du tueur en série, malgré les atrocités qu’il commet, c’est un « génie » dans l’art de faire souffrir ses victimes mais surtout de laisser des indices. Par contre, (et ça, je ne m’en souvenais pas vu que j’ai vu le film il y a un bout de temps maintenant), il me semblait que toutes les victimes étaient reliées entre elles ; par exemple, qu’elles s’étaient toutes croisées à un moment de leur vie… mais ce n’est pas le cas, du coup, j’en sors avec une légère amertume.

On est face à un vieux flic et à un jeune flic qui vont tous les deux faire un nouveau pas dans leur vie respective, et c’est aussi l’histoire d’un psychopathe qui ne supporte plus la société actuelle mais au lieu de le penser comme tout le monde (dans le sens de la folie de la société hein, pas pour ses meurtres), il décide de passer à l’acte. Trois personnages avec trois psychologies et vécus différents qui finissent par se laisser guider à un moment donné par un péché et parviennent à s’en sortir ou non.

Je pourrais dire que chaque détail a son importance mais ce n’est pas le cas… par moment, certains éléments ne servent à rien et n’apportent rien à l’histoire (comme par exemple, le fait que John Doe ait fait manger des bouts de sol à sa première victime). C’est dommage parce que cela aurait renforcé le côté génial de l’œuvre parce que, partir sur les sept péchés capitaux, c’est une excellente idée de départ.

C’était génial de redécouvrir le film incroyable de David Fincher mais après re-visionnage du film, quelques petites choses sont différentes du livre, ce qui me paraît bizarre puisque c’est une retranscription.

J’ai beaucoup aimé cette lecture, quoi que traumatisante, c’est un coup de cœur. On apprend beaucoup de choses surtout sur la psychologie des deux inspecteurs et sur certains détails visuels des meurtres décrits ici plus précisément.


Titre original : Seven
Réalisation : David Fincher
Année : 1995
Durée : 2h08

Mon analyse


J’ai profité du fait que le film passe à la télévision pour pouvoir le visionner une seconde fois en ce début d’année et malgré un léger endormissement de ma part quand ils arrivent tous dans le désert, j’ai encore une fois été subjuguée par l’idée de génie de David Fincher.

Ce film nous offre tout de même (reconnaissons-le!) une belle brochette d’acteurs que sont Brad Pitt, Morgan Freeman, Gwyneth Paltrow et K. S. (si vous ne l’avez pas vu, je vous mets juste les initiales pour ne pas gâcher le suspense) et David Fincher à la réalisation (Fight Club, Panic Room, Gone Girl…). On se dit que tout cela sent très bon !

Après avoir lu le livre d’Anthony Bruno qui est une transcription du film de Monsieur Fincher (comme je le dis plus haut), j’ai été étonnée que certains éléments soient différents du film alors qu’il devrait venir compléter le film comme le font tant d’autres détails. Ainsi, Somerset n’a pas été marié deux fois, n’a pas visité sa future maison à la campagne, n’a pas gardé un bout de papier peint… Ce sont des petits détails qui auraient pu rendre le personnage de Somerset encore plus « attachant » dans le film. Toutefois, cela ne vient pas gêner l’intrigue principale. Il en va de même pour le Lieutenant Mills, en effet, ce personnage n’a pas le même vécu dans le livre et dans le film. Dans le roman d’Anthony Bruno, Mills culpabilise que son ancien collègue se soit retrouvé par tétraplégique par « sa faute » comme il le croit et ce détail le rend encore plus « appréciable », c’est-à-dire qu’il n’est plus perçu comme le petit prétentieux qui débarque de sa campagne.

Le scénario est un coup de génie. Le meurtrier est un tueur en série qui, malgré de TRÈS GROS PROBLÈMES PSYCHOLOGIQUES, est très ingénieux dans sa manière d’opérer, tout est prévu au jour près. D’ailleurs, à la différence du film, le livre nous explique que l’Inspecteur Somerset est subjugué par les carnets « intimes » de John Doe, c’est-à-dire qu’il n’admet pas ses actes bien évidemment mais il est d’accord avec certaines de ses pensées, surtout en ce qui concerne le fait qu’il ne supporte plus la folie contemporaine de New-York et des gens qui sont devenus si insipides.

Ce film est génial ! Je vous conseille vivement de le regarder sauf si vous êtes vraiment trop jeunes et que vous êtes en train de manger. Et puis, Brad Pitt jeune, ce n’est que pour le plaisir des yeux !

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