Titre original : Anna Karenina
Réalisation : Christian
Duguay
Genre : Drame,
Romance
Année : 2013
Durée :
2
épisodes de 2h et 1h45
Synopsis
A la fin du XIXe siècle,
belle jeune femme mariée à un homme droit, Anna Karénine reçoit une lettre de
son frère Stiva, qui traverse une passe difficile depuis que sa femme Dolly a
surpris l’une de ses infidélités. Anna se rend donc chez lui à Moscou. Dans le
même temps, Levin, un ami d’enfance de Stiva, souhaite demander la main de
Kitty, la sœur de Dolly. En arrivant à la gare de Moscou, Anna croise l’irrésistible
Vronski…
Mon
analyse
Quelle ne fut pas ma
surprise un soir de tomber sur cette adaptation italienne de l’œuvre merveilleuse
de Léon Tolstoï à la télévision, qui plus est, avec des acteurs que je
connaissais dedans (oui, cela fait toujours plaisir !)
Lou de Laâge, sur le coup,
je ne l’ai pas reconnu en tant que Kitty et pourtant, c’est bien l’actrice qui
a joué dans Jappeloup (pourquoi je
parle de Jappeloup ? Parce que j’aime
Guillaume Canet) qui interprète la femme de Lévine dans cette adaptation. Il
y a d’autres acteurs que l’on a pu apercevoir dans des séries ou autres films.
Cette adaptation d’Anna Karénine est plus complète que
celles que j’ai pu voir, en l’occurrence celle de Joe Wright et celle avec
Sophie Marceau. Par le simple fait qu’elle comporte deux épisodes, le
réalisateur Christian Duguay a eu une plus grande marge de manœuvre et je suis
vraiment contente qu’il ne se soit pas focalisée principalement sur Anna et
Vronski et laisse sa part à l’histoire de Kitty et Lévine. D’ailleurs, c’est la
première adaptation où je vois une véritable exploitation du personnage de
Kitty, on la voit travailler dans un hôpital à l’étranger et surtout, on aime
la voir se montrer comme une vraie épouse en qui Lévine peut avoir confiance,
particulièrement quand elle s’occupe du frère de son mari, j’ai trouvé cette
scène très fidèle à l’œuvre et très belle à mettre en scène.
Bien sûr, l’adaptation est
différente de l’œuvre originelle en certains points mais elle est tellement importante (avec un
nombre de pages assez conséquent) qu’on comprend parfaitement qu’il faille
faire des sacrifices. Toutefois, certaines scènes auraient pu être plus
exploitées : par exemple, les retrouvailles entre Lévine et Kitty étaient
un peu rapides, en gros, il arrive, elle dit oui et ils s’embrassent… J’exagère
mais c’est tout de même dommage de ne pas avoir gardé le petit jeu qu’ils
mettent en place pour se chercher et se trouver. De plus, vers la fin de l’œuvre,
on n’assiste pas à la scène où Anna s’exhibe devant tout le monde à un
spectacle alors qu’elle est partie vivre avec son amant et qu’elle a eu un
enfant de lui, et que tous ses « amis » l’ont renié. Cette scène est
dure mais marque une phase dans l’esprit d’Anna et je trouve dommage qu’elle n’ait
pas lieu. Et pour terminer sur quelque chose dont on se moque un peu :
Vronski n’a pas de frère dans cette adaptation.
Par contre, la fin… elle m’a
déçue ! Alors que la fin de l’œuvre de Tolstoï m’avait prise aux tripes et
où j’avais trouvé Vronski tellement beau parce qu’on comprend qu’en partant à
la guerre, il part avec l’idée de mourir et montre une dernière fois son amour
pour Anna, ici, je ne l’ai pas du tout ressenti, c’était un peu bâclé…
(pourtant le Vronski de cette adaptation était parfait).
J’ai adoré cette adaptation
du livre de Tolstoï, elle est bien plus complète que les autres et elle était
toute aussi belle. Je suis encore une fois tombée amoureuse de Vronski qui nous
montre ce qu’est le véritable amour.
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