lundi 29 janvier 2018

Anna Karénine

Titre original : Anna Karenina
Réalisation : Christian Duguay
Genre : Drame, Romance
Année : 2013
Durée : 2 épisodes de 2h et 1h45

Synopsis

A la fin du XIXe siècle, belle jeune femme mariée à un homme droit, Anna Karénine reçoit une lettre de son frère Stiva, qui traverse une passe difficile depuis que sa femme Dolly a surpris l’une de ses infidélités. Anna se rend donc chez lui à Moscou. Dans le même temps, Levin, un ami d’enfance de Stiva, souhaite demander la main de Kitty, la sœur de Dolly. En arrivant à la gare de Moscou, Anna croise l’irrésistible Vronski…

Mon analyse


Quelle ne fut pas ma surprise un soir de tomber sur cette adaptation italienne de l’œuvre merveilleuse de Léon Tolstoï à la télévision, qui plus est, avec des acteurs que je connaissais dedans (oui, cela fait toujours plaisir !)

Lou de Laâge, sur le coup, je ne l’ai pas reconnu en tant que Kitty et pourtant, c’est bien l’actrice qui a joué dans Jappeloup (pourquoi je parle de Jappeloup ? Parce que j’aime Guillaume Canet) qui interprète la femme de Lévine dans cette adaptation. Il y a d’autres acteurs que l’on a pu apercevoir dans des séries ou autres films.

Cette adaptation d’Anna Karénine est plus complète que celles que j’ai pu voir, en l’occurrence celle de Joe Wright et celle avec Sophie Marceau. Par le simple fait qu’elle comporte deux épisodes, le réalisateur Christian Duguay a eu une plus grande marge de manœuvre et je suis vraiment contente qu’il ne se soit pas focalisée principalement sur Anna et Vronski et laisse sa part à l’histoire de Kitty et Lévine. D’ailleurs, c’est la première adaptation où je vois une véritable exploitation du personnage de Kitty, on la voit travailler dans un hôpital à l’étranger et surtout, on aime la voir se montrer comme une vraie épouse en qui Lévine peut avoir confiance, particulièrement quand elle s’occupe du frère de son mari, j’ai trouvé cette scène très fidèle à l’œuvre et très belle à mettre en scène.

Bien sûr, l’adaptation est différente de l’œuvre originelle en certains points mais elle est tellement importante (avec un nombre de pages assez conséquent) qu’on comprend parfaitement qu’il faille faire des sacrifices. Toutefois, certaines scènes auraient pu être plus exploitées : par exemple, les retrouvailles entre Lévine et Kitty étaient un peu rapides, en gros, il arrive, elle dit oui et ils s’embrassent… J’exagère mais c’est tout de même dommage de ne pas avoir gardé le petit jeu qu’ils mettent en place pour se chercher et se trouver. De plus, vers la fin de l’œuvre, on n’assiste pas à la scène où Anna s’exhibe devant tout le monde à un spectacle alors qu’elle est partie vivre avec son amant et qu’elle a eu un enfant de lui, et que tous ses « amis » l’ont renié. Cette scène est dure mais marque une phase dans l’esprit d’Anna et je trouve dommage qu’elle n’ait pas lieu. Et pour terminer sur quelque chose dont on se moque un peu : Vronski n’a pas de frère dans cette adaptation.

Par contre, la fin… elle m’a déçue ! Alors que la fin de l’œuvre de Tolstoï m’avait prise aux tripes et où j’avais trouvé Vronski tellement beau parce qu’on comprend qu’en partant à la guerre, il part avec l’idée de mourir et montre une dernière fois son amour pour Anna, ici, je ne l’ai pas du tout ressenti, c’était un peu bâclé… (pourtant le Vronski de cette adaptation était parfait).

J’ai adoré cette adaptation du livre de Tolstoï, elle est bien plus complète que les autres et elle était toute aussi belle. Je suis encore une fois tombée amoureuse de Vronski qui nous montre ce qu’est le véritable amour

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