Auteur : Gilles
Legardinier
Editions : Fleuve
Éditions
Genre : Roman
Date de sortie : octobre
2015
Nombre
de pages : 432
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Comment être un père quand on arrive
vingt ans après ?
Pour
soigner ceux que l’on oublie trop souvent, Thomas a vécu des années dans un
village perdu en Inde. Lorsqu’il apprend que la femme qu’il a autrefois quittée
a eu une fille de lui, ses certitudes vacillent.
Il
lui a donné la vie, mais il a moins fait pour elle que pour n’importe quel
inconnu. Est-il possible d’être un père quand on arrive si tard ? Comment
vit-on dans un monde dont on ne connaît plus les codes ? Pour approcher
celle qui est désormais une jeune femme et dont il ne sait rien, secrètement,
maladroitement, Thomas va devoir tout apprendre, avec l’aide de ceux que le
destin placera sur sa route.
Voici
la réjouissante histoire de ce que nous sommes capables de réussir ou de rater
au nom de la seule chose qui compte dans nos vies.
Mon
avis
Après l’avoir trouvé à la
bibliothèque près de chez moi, ma mère l'a lu la première et m’a dit : « il est
génial, encore mieux que tous les autres » (elle me fait le coup à chaque
fois) mais là, elle m’a clairement menti… Ahah ! Non, on n’a vraiment pas
ressenti la même chose et pour ma part, je suis un peu déçue par ce livre.
Dans ses livres, Gilles
Legardinier nous offre une série de proverbes ou plutôt de mantras qui
finissent par nous donner un peu mal à la tête. Toutefois, on aimerait vivre
dans le pays de "Bisounours" que l’auteur nous créé parce que cela semble être un
monde fait uniquement de bons sentiments.
Dès le début du livre, on
rigole grâce à la « famille » indienne de notre héros Thomas, du coup on se dit que l’histoire
démarre bien et puis, Thomas rentre en France et là, c’est le drame. Ses premières semaines dans son pays natal tirent en longueur. Il se
répète beaucoup trop dans son questionnement sur sa fille, sur sa vie d’avant
et celle de maintenant que ça en devient franchement chiant. Quant à sa manière
d’être proche de sa fille, je la trouve hyper relou. La plus grosse déception
du livre, c’est d’ailleurs qu’il ne se passe pas grand-chose entre Thomas et sa
fille Emma. Tout au long du récit, on n’attend que cela et malgré un petit
entretien professionnel, il ne parle pas du tout à Emma. Certes, un certain
mystère et suspense s’installe autour de la jeune femme mais on aimerait
justement l’ « entendre parler ». Sinon, pour entrer réellement
dans l’histoire, j’ai bien dû attendre la scène de la brocante : c'est à partir de ce moment-là que j'ai eu envie de vraiment connaître la suite et de ne pas abandonner.
Je suis totalement fan des
résidents de la maison de retraite, et surtout de leur humour, parfois très
enfantin mais qui a totalement fonctionné sur moi. Ils sont mignons et
tellement touchants que l’on est un peu déçu de ne pas en connaître davantage
sur la suite de leur histoire à la fin du livre. Mis à part Emma que l’on ne
connaît pas, tous les autres personnages que côtoie Thomas sont géniaux et on
comprend que le titre du livre prend rapidement tout son sens.
Ce n’est pas un coup de
cœur parce que c’est franchement long à démarrer mais pour le reste, on passe
un bon moment, c’est une belle histoire. Ce qui n’a pas joué (et qui n’est
jamais bon signe pour un livre en cours) c’est que je pensais beaucoup à ma
prochaine lecture pendant que je lisais celui-ci.
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