Titre original : Le Sens de la fête
Réalisation : Éric
Toledano & Olivier Nakache
Genre : Comédie
Année : 2017
Durée :
1h55
Synopsis
Max est traiteur depuis
trente ans. Des fêtes il en a organisé des centaines, il est même un peu au
bout du parcours. Aujourd'hui c'est un sublime mariage dans un château du 17ème
siècle, un de plus, celui de Pierre et Héléna. Comme d'habitude, Max a tout
coordonné : il a recruté sa brigade de serveurs, de cuisiniers, de plongeurs,
il a conseillé un photographe, réservé l'orchestre, arrangé la décoration
florale, bref tous les ingrédients sont réunis pour que cette fête soit
réussie... Mais la loi des séries va venir bouleverser un planning sur le fil
où chaque moment de bonheur et d'émotion risque de se transformer en désastre
ou en chaos. Des préparatifs jusqu'à l'aube, nous allons vivre les coulisses de
cette soirée à travers le regard de ceux qui travaillent et qui devront compter
sur leur unique qualité commune : Le sens de la fête.
(Allociné)
Mon
analyse
Pour l’anniversaire de ma
tante, je lui avais promis un cinéma toutes les deux mais (depuis avril) elle a
eu beaucoup de mal à trouver un film qui lui plaise (Fanny si tu passes par là,
six mois c’est long ! Ahah !) alors je lui ai forcé la main pour aller
voir Le Sens de la Fête et en l’entendant
éclater de rire pendant la séance, je me suis dit qu’on avait fait le bon
choix.
J’aime beaucoup les deux
réalisateurs de ce film ; Nos Jours
Heureux est un de mes films préférés (je le regarde comme je déguste un bon
cookie, ou une madeleine ou un délicieux gâteau à la citrouille fait par ma
mère… mais je m’égare), Intouchables
n’en parlons pas il est génial et par contre, Samba j’avais
moins aimé… mais Le Sens de la Fête
est une belle surprise.
On s’attache immédiatement
à toute l’équipe qui s’occupe du mariage, on stresse, on kiffe avec eux, et on
vit clairement ce mariage avec eux. Les deux réalisateurs ont la magie de nous
offrir une palette énorme de personnes avec des personnalités complètement
différentes tout en restant tellement humains. Quant aux autres personnages
tels que les mariés et surtout le marié, là on tombe sur un sacré spécimen :
il a un melon si énorme qu’il ne passe plus les portes mais il aura au moins eu
le mérite de me faire bien rire surtout quand il fait l’oiseau (rien que cette
phrase devrait vous pousser à aller le voir pour son côté loufoque). Voilà, on
rit beaucoup et comme dans tous les films d’Eric Toledano et Olivier Nakache,
on assiste à de belles séquences émotions.
J’aime beaucoup Gilles
Lellouche dans ce film (et en général aussi), il est l’archétype du DJ beauf
qui provoque le malaise et qui en même temps a une bonne répartie, il m’a fait
beaucoup rire dans ce rôle. Jean-Paul Rouve, mon chouchou et peut-être un des
acteurs fétiches de nos deux réalisateurs nous donne un personnage qui joue ses
dernières cartouches en tant que photographe. Quant à Jean-Pierre Bacri (ou
plutôt Monsieur Jean-Pierre Bacri), c’est un très beau rôle qu’on lui a confié, il
nous offre un personnage vraiment incroyable. On voit aussi plein d’acteurs du
petit et du grand écran dont Alban Ivanov (qui m’a fait beaucoup rire dans son
sketch du dernier Marrakech du Rire) et William Lebghil (Slimane de la série Soda) qui est l’une des rares
personnes sur Terre à me faire rire simplement… en riant.
C’est un beau coup de cœur !
Je vous le conseille, vous allez bien rire. Eric Toledano et Olivier Nakache ne
nous déçoivent pas encore une fois.
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